Vous-même
Votre prénom : Florian
Votre âge : 20
Comment avez-vous connu le forum : Par le biais de Connor Starenberg
Votre personnage
Surnom :
Nom : Sand
Prénom : Edgard
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Pouvoir :
Edgard Sand est un empathe. L'empathie est une capacité proche de la télépathie mais néanmoins différente. Elle permet, dans un premier temps, de connaître l'état émotionnel des gens sans la distance du télépathe. Il ressent cette émotion et doit donc l'analyser et la décrypter pour prévoir les réactions de son vis-à-vis.
Un aspect qui découle de cela est la capacité à modifier la toile émotionnelle de quelqu'un pour lui intimer un sentiment différent de façon plus ou moins forte.
Enfin, dernier aspect du pouvoir, ce qu'Edgard appelle la traque empathique. Un aspect auquel il s'est beaucoup entrainé et qui lui permet de retrouver et localiser une personne dont il a lu le schéma émotionnel au moins une fois dans un périmètre assez large. Cette utilisation ne nécessite pas de ligne de vue mais nécessite d'avoir lu et gardé un contact minimal avec la cible par le biais d'une émotion fine sans effet qui permet à Edgard de traquer comme le ferait un chasseur, une proie en suivant des émotions résiduelles de celle-ci.
Limitation :
Lorsque son pouvoir se manifeste, les yeux d'Edgard passent de leur marron noisette pour prendre un bleu froid accompagné d'une lueur équivalente aux petite diodes des porte-clefs éclairant. Pas trop visible de jour, mais incamouflable la nuit sans de bonnes lunettes de soleil.
De plus, son pouvoir implique nécessairement une analyse importante pour pouvoir décoder les émotions mais aussi les comportements qui peuvent en résulter et la lecture émotionnelle implique de ressentir les émotions de la ou des personnes. Ce qui implique un gros contrôle de soi-même.
La modification émotionnelle et la lecture implique une ligne de vue minimale sur la cible. De plus, comme indiqué dans la description du pouvoir leur intervention n'est pas fixe et ne permet pas de prédire de façon assurée le comportement de la cible puisque cette donnée variera aussi en fonction des habitudes comportementales. Il ne s'agît pas d'un ordre envoyé à l'esprit humain mais d'une modification dans sa toile inconsciente.
Enfin le contrôle émotionnel est facile à réaliser pour des émotions et réactions intenses alors qu'il est beaucoup plus complexe pour obtenir des choses plus fines.
La traque émotionnelle est quand à elle plus libre. Elle implique néanmoins d'avoir parcouru la toile émotionnelle d'une personne et d'y avoir apporté une modification mineure et unique qui sert de signature pour la suivre.
Capacités spéciales :
Edgard a grandit dans un milieu qui lui a apporté une façon de penser étrange qu'il a hérité des prémices de sa vie, mais il a hérité de ces prémices une passion pour l'immortalisation de l'humain et du monde. Se jetant par le simple fait qu'un des rares reliquats de ses parents soit un appareil photo c'est par là qu'il est passé. Prenant très (trop) tôt des clichés que peu de photographes peuvent se vanter d'avoir pris, et il s'est rapidement dirigé vers des études de photographie et de journalisme. Il est un très bon photographe, un journaliste très correct et a des notions de dessin, de mise en page et d'infographie, ces connaissances et études vont aussi de pair avec des connaissances quand à l'éclairage d'une scène, le développement de clichés argentiques et une culture de l'image (base de culture littéraire et théâtrale, cinématographique, scénique, photographique, artistique et publicitaire).
De plus son enfance lui a permis d'apprendre des savoirs beaucoup plus matériels notamment les premiers secours, la cuisine et quelques notions d'auto-défense à travers les arts martiaux que pratiquaient certains des membres du camps (boxe, principalement française), des rudiments de musique et de solfège aussi.
De plus anglais ayant grandit en compagnie de France et même en France pour une partie de sa vie, il est bilingue dans les deux langues que cette vie implique.
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Camp : Un de ceux où son côté créatif pourra perpétuer (désolé monsieur Striker j'ai du mal avec vos méthodes de lavage de cerveau) après si possible ça peut se régler en jeu; sinon je me décide, pas de souci.
Description physique et psychologique :
Edgard est un homme tout ce qu'il y a de plus banal. Un visage banal, un nez banal et un corps banal. Passe-partout. Peau relativement claire, un peu bronzée, mais pas plus qu'un méditerranéen. Pas d'excentricité apparente particulière. Des cheveux coupés relativement courts relativement peu coiffés, mais bien entretenus et noirs. Il est assez musclé, mais reste plutôt sec. Il est gaucher. De fait ce bras est plus musclé que l'autre. C'est généralement avec celui-là qu'il maintient son appareil, appuyant sur le bouton avec son index droit sans faire bouger d'un millimètre involontaire grâce à une main droite plus précise. Ses yeux comme le reste de sa personne ont le profil le plus courant pour des yeux humains : noisette. Un bout de barbe mal rasé se promène parfois sur son menton. En fonction de son seuil de négligence du jour. Il a de plus quelques cicatrices. Une à la cuisse gauche une entrée de balle et la sortie à l'opposé. Deux cicatrices rondes éclatées. Une trace de coupure sur son bras droit au niveau du biceps, et quelques cicatrices diverses et petites dans le dos, due au fait de parfois se retourner pour protéger l'appareil et la bande.
D'un point de vue vestimentaire, là aussi il est resté dans le passe-partout. Plus pour un côté pratique qu'autre chose. Généralement un pantalon sombre, une chemise claire. Un ruban, noué en lavallière, dénoué, une cravate plus ou moins serrée, rien, là aussi fonction de son seuil de négligence du moment. Un manteau coupe 3/4 noir à l'extérieur, dans le froid, dans le vent ou dans la maussaderie. Imperméable et pratique en cuir huilé. Le manteau dispose d'un col haut, souvent plié sauf dans le vent, la pluie et la maussaderie. A noter une sainte horreur pour le dernier bouton de la chemise fermé, jugé comme un manque de classe et de sensualité total sauf avec une cravate ou une lavallière.
Le principal trait caractériel d'Edgard, fut, reste et restera sa curiosité, plus que légendaire. Un affable curieux se jetant sur toute connaissance jugée utile ou exploitable un jour ou l'autre. Aucun intérêt pour les petits problèmes des autres. Juste une soif de connaissance, d'apprentissage et de compétence. C'est ce qui dans un premier lieu l'a poussé à se diriger vers la photo. Pour pouvoir se souvenir. Il s'est tourné vers de nombreuses chose au cour de sa vie.
Le deuxième trait qui anime son être est le respect. Même s'il ne fut pas toujours présent, aidé par le souvenir il s'est imposé. Il respectera quiconque, il pourra le frapper, être sensible, le caresser ou simplement converser, le respect sera toujours omniprésent. Respect qui passera aussi par de la franchise. A part s'il a vraiment un intérêt à ne pas tout dire. C'est ce qui l'a gardé dans la photo. La saisie d'un moment de l'histoire et sa conservation ainsi que sa diffusion à la face du monde, des coupables, des victimes, des indifférents. Que les hommes puissent voir l'homme tel qu'il est à son état primaire.
Edgard est calme. Certains l'ont parfois trouvé trop gentil, seuls ceux qui le connaissent savent qu'il s'agît bien de calme, de détachement. Il a acquis ce calme pour deux raisons, d'abord pour résister au contrecoup de son pouvoir mais aussi pour pouvoir prendre des clichés correcte en toutes situation. Cela lui a parfois coûté d'être qualifié de téméraire, mais ce calme a néanmoins ses limites.
Edgard est aussi passionné. C'est en fait ceux qui ont éprouvé ses passions qui savent qu'Edgard n'est que calme et pas gentil, pas qu'il soit fondamentalement méchant, il se débrouille avec ce dont il a besoin. Son côté passionné le fait souvent s'enflammer pour ce qu'il aime. Pas forcément dans la colère, mais dans la passion et l'attachement fort. Cela vaut autant pour une personne qu'un concept, un métier, une cause ou un loisir. Il aime, et quand il aime, il ne compte pas tant qu'il reste attaché au concept. Mais il arrive que ça se passe. Ça arrive souvent en fait. La photo reste sa passion principale et l'a souvent fait souffrir aussi. A cause d'elle il a été blessé en lui et sur lui. Pourtant pas moyen de ne pas avoir envie de prendre une photo pendant plus de 2 semaines, à part dans quelques rares cas.
Enfin il faudrait ajouter que ce monsieur Sand est taquin et joueur. Il aime entrer dans le jeu de ses interlocuteurs ou leur en proposer un. Que ce soit dans l'oralité ou dans la sensualité. Finalement son respect et sa franchise s'arrêtent à des sujets qui le passionne ou qu'il juge importants, et qui donc le passionneront bientôt. Il se satisfait d'avoir ce dont il a besoin et ne prête aucune attention au fait d'en avoir plus. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir plus. Juste qu'il se satisfera de la même façon.
Globalement on peut dire qu'un bon jour pour Edgard est un jour où il a pu apprendre quelque chose d'intéressant ou prendre une bonne photo.
Histoire :
Edgard est un enfant d'origine anglaise. Néanmoins ses parents sont présumés morts lors de la guerre du Golfe, le jeune homme fut retrouvé seul dans le désert, un appareil photo autour du cou. Des soldats français le recueillirent et c'est dans le méconnu camp Lafitte qu'il passa quelques années avant de retourner en France avec deux des soldats dont il était proche : le Lieutenant Jacques DuLac et le soldat Roche. De ses papiers ont ne pu déduire que son prénom. Aussi lorsqu'il lui fallut un nom le lieutenant recouru à une méthode médiévale et lui donna un nom relatif à l'endroit où il avait été retrouvé. Sa curiosité développée et son entrain infantile le rendait sympathique auprès des soldats qui lui apprirent de nombreuses choses plus ou moins utiles.
De retour en France, il grandit au contact des familles de ses deux "parents", Roche et "Lieutenant", que l'enfant continuerait d'appeller ainsi, principalement avec le lieutenant. Ne pouvant lui retrouver de famille, le lieutenant DuLac finit par adopter Edgard en lui laisser le nom "Sand", signe de son passé et seul vestige présent dans sa mémoire de ses origines. L'enfance que ce fut dans le désert où en France d'Edgard fut agréable et le fait qu'il ne se souvienne pas de la première partie de sa vie n'était que peu handicapante. Le lieutenant vivait seul avec Edgard alors que Roche prenait soin de sa famille et accueillait le garçon de temps à autres, la proximité résidentielle des deux anciens soldat aidant.
Entre 14 et 15 ans, Edgard découvrit ses pouvoirs dans la douleur. Submergé pendant une journée de cours entière par tous les sentiments des classes et personnes qu'il croisait il finit par s'évanouir. Et après une discussion avec l'ex lieutenant, il n'alla plus en cours pour quelques temps, continuant de suivre son programme avec ce dernier, prenant même de l'avance et faisant des recherches sur le mal qui l'affectait. Ils firent ainsi la découverte des mutants qui apparaissaient en certains endroits comme une rumeur, et celle de l'empathie qui collait aux capacités qu'avait Edgard. Celui-ci appris à se détacher des choses et à contrôler son pouvoir dans un délai assez bref. Le fait de ne pas vraiment pouvoir sortir l'embêtait et cela devenait persque une question de survie que de pouvoir se contrôller. Aussi son incroyable instinct se remis en route pour au moins empêcher son pouvoir de le tranformer en antenne humaine. Ce ne fut qu'après coup qu'il commença à expérimenter vraiment son pouvoir et ses possibilités.
Ce fut en terminale qu'Edgard se rendit compte qu'il commençait à s'ennuyer et que prendre des photos de gens souriants dans les rues ou de paysages souvent semblables, de mariages ou ne pas en prendre devenait insupportable. Aussi, il freina ses études pour se focaliser sur la société et se rendre compte que... tout n'était pas si calme. C'est ainsi qu'il commença à mener une série de photos sur la violence d'abord, se faisant souvent frapper et traînant couramment dans des endroits peu fréquentables en profitant de son physique discret. Il appris encore à développer son pouvoir pour ce sujet, repérant des individus qui pouvaient potentiellement avoir un comportement violent, recherchant ses cibles, ses modèles tel un prédateur pour, en cas de besoin, rajouter l'étincelle qui leur manquait pour que la poudre s'enflamme, même sur un parfait inconnu. Prenant des clichés où bien souvent on ne les reconnaissait pas, l'intérêt était totalement ailleurs, il voulait transcender l'individu pour rendre l'émotion humaine, son pouvoir aidant à la détecter. Son BAC en poche, il intégra une école de photographie et de journalisme où il put enfin laisser libre cours à ses talents pour la plus grande surprise de ses professeurs qui découvraient parfois sous un nouvel angle un sujet qu'ils pensaient connaître. Parraléllement il se tenait informé au mieux du "problème mutant". Il sortit avec une licence à 21 ans. Il fut donc lâché dans la nature du monde, pas de copine, une famille mais un désir de partir. Il fut engagé dans des journaux locaux d'abord, puis, dans la même année les quitta et retourna à ses racines : en Angleterre. Il fut engagé au Times directement, ses travaux avaient impressionné le rédacteur en chef du moment. Ce dernier l'embaucha tout d'abord pour des petits travaux, des petites choses mais il monta rapidement, finalement le plus dur avait été de pouvoir lui parler du point de vue d'Edgard. Et c'est ainsi qu'un an après sa licence paraissait son premier article, une page dénonçant des officiers de la police londonienne nageant dans la corruption et l'illégalité. Son premier article dans le Times. Avançant par passion plus que par intérêt dans l'avancement ses articles n'étaient pas aussi nombreux que pouvait l'espérer son rédacteur en chef et ses lecteurs mais toujours de qualité et agrémentés d'images assez frappantes. Il assurait sa survie alimentaire en réalisant les images d'autres reportages ou de publicités diverses. Puis les bruits des récents conflits mutants d'outre-atlantique entrainèrent sans qu'il le sache des choses dans sa vie.
Ce fut un matin comme les autres qu'il fut convoqué par le rédacteur en chef qui, semblant plus amical qu'à son habitude, lui confia un dossier jugé important : relater les évènements du monde mutant, les suivre à leur source afin de préparer le monde, de prévenir le monde au plus vite et de façon fiable. L'homme ne connaissait pas les capacités particulières d'Edgard, mais reconnaissait ses façons de faire et le fait que le jeune homme ne reculait pas devant les affaires problèmatiques. Il fut donc envoyer en reportage outre-atlantique avec en main un dossier contenant toutes les informations sur les évènements concernant les mutants depuis des années, et même plus. Il prit un pied-à-terre à New-York pour commencer ses recherches...
Lun 3 Aoû - 8:14