Retour à l'Institut [libre] - Fini

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La scène se déroule dans les jardins au cœur de la propriété de l'Institut, près d'une fontaine. Thétis arrive et se fond dans cette même fontaine en laissant ses livres de cours par terre. Peu de temps après Gambit la rejoint sans le savoir et se repose contre le rebord de la source. Thétis cherche alors à se dérober et commence à se matérialiser lorsque Gambit se retourne et la voix. Terriblement gênée, la jeune fille demeure dans l'eau, avant que Remi ne vienne la rassurer en lui disant qu'elle n'a rien à craindre. Prenant confiance (car elle est d'un naturel pudique avec ses pouvoirs et aussi timide dans la vie normale), elle s'extirpe de l'eau et reprend une forme humaine.

Commence alors un petit échange entre Thétis et Gambit, un peu timide certes mais très amical.

Il lui demande alors si elle s'intègre bien avec les autres élèves, ce à quoi elle répond que oui, elle se sent bien ici, elle se sent « normale ». Puis elle lui demande à son tour à Remi s'il aime être ici et comment il s'y sent.

C'est alors qu'arrive un gros Léonberg nommé Conan, il est en pleine vitesse, il est mouillé (je crois xd) et son maître lui cours après désespérément. Ce dernier se trouve être Arthur Powel, un ami de Thétis. Il est a bout de souffle et se repose sur l'épaule de cette dernière en essayant de reprendre son souffle. Le chien quant à lui se rue sur la jeune fille, sachant que près d'elle il obtient toujours amour et attention.

Il était vrai que l'institut était un lieu ou les jeunes mutants pouvaient vivre en tranquillité loin du regard des hommes. Mais Gambit, était un cas particulier, il avait toujours réussit à s'intégrer au sein de la société. En effet, c'est un homme malin et débrouillard et ses talents de diplomate et son charisme malgré ses yeux rouges, lui permettaient de se faire une place de choix.

A la question de la jeune nymphe, Gambit sourit. Il ne s'est jamais vraiment sentit chez lui nul par était donner qu'il n'a jamais eu de chez lui, toujours a bouger. C'était une vie qu'il aimait, mais qui fut perturber après la rencontre de Tornade et du professeur Xavier. Même si il ne restait pas longtemps dans l'institut il faisait maintenant partit d'un groupe : celui des X-men.

"Eh bien comme tu pourrais le constater, oui, c'est un endroit rêver par les gens comme nous. Mais je suis plutôt un homme d'aventure et d'action qui n'aime guère se retrouver trop longtemps dans la routine et la tranquillité ... Cependant je ..."

C'est alors que justement la tranquillité dont il parlait fut briser par l'irruption d'un joyeux Léonberg poursuivit par Arthur un jeune télépathe. Remy, bien que protéger par sa défense psychique, n'appréciait pas trop les télépathes de manière générale, car étant un fervent défenseur de la liberté, il détestait que l'on s'insinue dans l'esprit des gens et se jouer d'eux. Il appréciait justement le professeur Xavier pour sa retenu malgré son immense pouvoir. Il était également dans l'institut justement pour inculquer un code de conduite à respecter même parmi les mutants.

Il eut à peine le temps de saluer Arthur de la main, que le gros chien déboula sur Téthis la plaquant sur le sol. Remy n'était un grand amateur d'animaux mais il fallait reconnaitre que ce chien était amusant, toujours à jouer et à la recherche de l'attention des autres par des caresses. Remy rit un instant voyant Téthis dans une sale position, rapidement couverte de lechouilles. Remy caressa un instant le chien, puis afin d'aider Téthis, il fit s'envoler une dizaine de cartes contrôler par télékinésie qui entourèrent le chien trop occuper a couvrir La jeune femme de coup de langues bien baveux.
Les cartes vinrent alors gratter énergiquement la peau du chien, provoquant l'étonnement du chien qui se décala libérant par la même Téthis. Il se fut sur le coté à tourner sur place en aboyant. Puis l'aboiement se stoppa pour laisser place a des gémissement et finit par se mettre sur le dos pattes en l'air laissant son ventre en l'air, alors que les cartes se mettait a le gratter de toutes parts.

Téthis était étendue sur le sol, toute décoiffée et le visage recouvert de liquide affectueux du compagnon canin, il ria de plus belle à la vu de la scène. Puis Remy se tourna alors vers elle et lui proposa une main afin de l'aider à se relever et lui dit.

"Ça va ? rien de casser ? Je crois bien qu'il ne vous a pas louper" il se tourna souriant a Arthur pour ajouter "Sacré Conan ... Sinon comment vas tu Arthur, autant d'énergie à revendre que Conan ?"

Remy regarda à nouveau Conan, il était maintenant immobile les pattes tendu profitant de sa séance de grattage de bide qu'il semblait affectionner, il respirait fortement et bruyamment la gueule grande ouverte manifestant son contentement. Cela devait être rare pour lui qu'il puisse être autant gratter de partout à cause de sa taille gigantesque.

Oh bien sûr, l'Ondine n'avait pas exorcisé ses élans de petites fille introvertie et distante malgré son « adoption » par l'Institut Charles Xavier. Quant avait-elle oublié de grandir ? Sur protégée par une mère adoratrice, rejetée par le reste des Hommes, elle avait consacré sa vie et tout ce qu'elle avait d'amour à la mer, protégeant les êtres qui la peuple comme sa propre famille des mois durant, s'éloignant peu à peu de sa vraie nature humaine. Si Xavier n'était pas intervenu pour la pousser à regagner définitivement la terre, elle se serait sans doute fondue dans l'immensité bleue.

Autant dire que depuis qu'elle était là, elle était allée de découverte en découverte, apprenant à vivre à nouveau avec des êtres humains fascinants qui développaient leur pouvoir et entretenait leur différence car ils étaient tous (ou presque) fière d'être ce qu'ils étaient, juste différents. D'ailleurs, certains s'étaient fait une mission de la tirer de sa bulle de solitude en devenant ses amis malgré la difficulté apparente de leur objectif. Arthur était l'un d'eux. Ce jeune homme était un télépathe dont la jeune fille appréciait grandement la compagnie. Malgré le pouvoir indélicat qu'il possédait, il ne s'en était jamais servit sur Ana et sans se figurer exactement ce que c'était, la Donzelle lui en était reconnaissante.
De plus, il possédait un atout qu'elle appréciait grandement chez lui... Conan. Un chien énorme complètement fou qui mesurait parfois mal sa puissance et qui faisait plus l'effet d'un missile qu'une boule de poils innocente et fragile.

Ainsi avait-il foncé sur le duo en conversation. A peine Arthur eut-il le temps de se poser sur l'épaule de la jeune fille que le chien aux allures de lion se jeta sur elle pour la plaquer au sol, renversant par la même son maître. Thétis ne put réprimer un rire avant d'être littéralement plaquée au sol et couverte des gracieuses attentions du canidé débordant d'affection. Chassé par les artifices de Gambit, la Bambine put enfin se relever, aider par ce premier qu'elle remercia d'un sourire, interdite et un peu gênée par la bave qui lui cernait le visage. Elle jeta un coup d'œil à Arthur qui se relevait, l'air affligé. Elle se retint de rire avant d'approcher la fontaine pour y glisser ses mains et nettoyer son minois.

« Ça va Arthur ? »

L'eau qui s'égouttait de son visage humide eut une étrange attitude car au lieu de stagner sur la peau et de sécher par le vent et le soleil, elle évacua ses traits pour retomber dans le bassin papillotant, laissant son visage complètement sec.

« Votre pouvoir est très impressionnant... et pratique. »

Qu'elle lâcha en observant le chien, les quatre fers en l'air, fou de joie.

Monsieur Catastrophe avait encore frappé ! Il faut avouer que son gabarit et son énergie débordante n'aidait pas le canin à passer inaperçu. Cependant il avait ses victimes préférés et Ana était de celle-là. Mâle oblige, il venait souvent à la rencontre de la gente féminine, ce qui amusait beaucoup son maître qui y voyait même certains avantages qu'il n'aurait pas imaginé.
Après avoir exprimé une forme de surprise face à l'assaut de la bête, il chuta au sol, accompagnant son amie et le monstre. Il ne retint pas ses éclats de rire face à cette situation cocasse et pourtant récurrente. Conan devenait difficile à tenir lorsqu'il voyait la maîtresse des flots. Enfin, il avait des goûts plutôt sur pour un chien.

Le Professeur se mit alors à agir, éloignant l'animal grâce à ses pouvoirs. Avec énergie, le Léonberg essaya d'attraper les cartes mouvantes, ce qui fit à nouveau sourire son maître. Il devait bien avouer que la vie sans son compagnon serait moins amusante et qu'il l'avait bien aidé à sortir de sa timidité.
La jeune femme se releva, aidé par le professeur sous le regard d'Arthur. Lui resta un instant assis, observant à nouveau son chien puis il se releva rapidement. Sa main vint se poser à l'arrière de son crâne, le grattant légèrement, comme pour montrer une fausse gène. Il répondit alors à ses deux interlocuteurs.


« Je vais plutôt pas mal, les cours sont enfin finis ! »


Arthur n'avait pas besoin de mentir. Même si ses résultats dépassaient largement la moyenne, il était de notoriété publique qu'il n'était pas l'étudiant le plus assidu de l'Institut. Et ce phénomène s'amplifiait encore lorsque les beaux jours se faisaient fréquents. Il regarda rapidement sa montre avec un air rassuré. Il était encore largement en avance, d'autant que son adversaire n'était pas du genre à la ponctualité.


« Je devrais m'excuser pour Conan ! Mais je pense que tu commences à avoir l'habitude Ana. Je ne sais pas ce que tu lui fais mais ce chien est fou de toi !! Enfin, comment vas tu ? »


Plaisantin, Arthur venait encore de taquiner son amie. Il dissimulait assez mal un sourire en coin qui ne demandait qu'à exploser en éclat de rire. Visiblement, la question de Gambit n'avait pas besoin de réponse, le jeune télépathe était débordant d'énergie. Cependant il se retourna vers lui, jugeant que la politesse nécessitait une réponse.


« Difficile d'en avoir autant que lui. Je crois qu'il apprécie vos tours de carte ! Il faudrait que j'essaie d'apprendre à jouer à ça ! »


Arthur n'ignorait pas que ce type de pouvoir ne faisait pas partie du panel qu'il possédait. Cependant, la télékinésie étant souvent lié à la télépathie, il était probable qu'un jour ce don ne s'éveille en lui.

Gambit vit la jeune Téthis se relever, aider de sa main, même le visage tout dégoulinant, son simple sourire était une récompense à lui seul. Il lui répondit par un même sourire simple mais naturel. Il lui lâcha ensuite la main pour la laisser se passer de l'eau sur le visage. D'ailleurs l'eau eut une réaction particulière sur elle, elle semblait couler au lieu de rester sur son visage comme si sa peau était devenue aussi lisse que du plastique. On pouvait dire qu'elle était dans son élément, jouant une scène qui était à tout point de vu agréable à observer.

Elle parla un instant a Arthur avant de se tourner vers lui, pour lui faire une remarque sur son pouvoir. Gambit lui souria en lui répondant :

"Disons que j'ai improvisé ... je ne me vanterai pas en disant que je n'ai guère pour habitude de l'utiliser ainsi ! Cependant ton pouvoir n'en est pas moins impressionnant, il faut simplement que tu apprennes à avoir plus confiance en toi, mais tu y parviendras j'en ai aucun doute la dessus."

Gambit regardait la jeune femme profondément, même si il portait des lunettes à cause de la forte luminosité de l'endroit, il y voyait comme en plein jour. Il voyait en elle ainsi que dans Arthur, les graines du futur, ceux qui forgeront et sur qui reposeront l'avenir des mutants et de l'humanité. C'était amusant pour lui de penser ainsi, lui a qui longtemps été si individualiste et solitaire.

Puis à la parole de Arthur, il lui répondit.

"En ce qui concerne les cartes, j'en ai plus d'un tour sous la manche. Mais cela viendra, tu as un bon potentiel, Arthur. Mais gare à ne pas te perdre. il est si facile pour un télépathe de se laisser aller à ses pouvoirs ... mais je place pas mal d'espoir en toi, j'espère bien que tu ne me décevras pas ..."

Remy disait cela sous le ton de la plaisanterie, mais il n'avait pas besoin d'être télépathe pour voir qu'il plaisantait a moitié. Le cas des mutants psychique le préoccupait beaucoup et manque de chance Arthur en faisait partit. Ainsi était il plus dur avec eux, mais il ne fallait pas voir une haine particulière mais leur pouvoir était capable, entre autres, d'influencer les autres, pouvant d'un tour de main mettre à mal tout ce pourquoi l'institut se battait. Il espérait juste que Arthur l'ai compris ou le comprenne un jour.

Remy fit arrêter ses cartes qui faisaient jubiler Conan, les renvoyant vers lui en file indienne, pour voir ses cartes s'empiler une à une sur le jeu de sa main droite. Puis une fois toutes sur la pile, il fit les voler à l'aide de sa main formant un arc de cercle passant la pile sur sa main gauche, évoquant ainsi son extrême habilité aux tours de cartes. Puis, il mit finalement son jeu dans l'intérieur de sa veste.

Tandis que Conan s'exaltait sur la pelouse en tentant tant bien que mal de se saisir à pleine gueule des cartes sans grand succès. Avant qu'il n'eut le temps de s'en rendre compte, les cartes se détournèrent de lui pour finir leur courses qu'on pouvait décrire de magique dans les mains de Gambit. Il était incroyable et fascinant de savoir que de tels êtres existaient. Comment pouvait-on les haïr ou les fuir ? Ils avaient tant à offrir, une autre vision du monde et de tout ce qui le constituait. La crainte et la haine étaient une entrave à l'amour et à la compréhension... Si seulement les hommes pouvaient dépasser leurs frayeur... Mais cela restait idyllique.

Aujourd'hui, c'était la fin d'après midi. Les cours étaient finis, non seulement pour la journée mais aussi pour le week-end. Thétis n'avait pas prévu, comme à son habitude de faire une escapade loin de New York mais plutôt de rester ici à lire et se reposer.
Souhaitant faire mine d'être détendue et totalement naturel (ce qui était assez difficile pour elle), l'Oiselle se baissa pour prendre les livres qu'elle avait préalablement déposé aux pieds de la rivière.

« Et bien... est-ce que vous avez prévu quelque chose pour le week end ? »

Son minois se tournait successivement vers l'un comme vers l'autre en quête d'une réponse.
C'est alors qu'une petite sonnerie se mit à tintinnabuler. Ana observa à droite puis à gauche, Gambit puis Arthur... C'était le son d'un téléphone portable non ? Puis elle réalisa enfin que l'origine de ce bruit un peu agaçant se trouvait dans ses propres affaires. Un peu surprise, elle tenta de fouiller les poches de son gilet qu'elle avait laissé avec ses livres aux pieds de la fontaine, se débrouillant avec une gaucherie presque comique en laissant tomber les ouvrages à ses pieds un par un avant de OUF enfin trouver le portable. L'air peu assuré elle appuya sur une touche pour répondre et porta l'appareil à son oreille...

« Heu... oui ? »

Une voix douce mais forte s'extirpa du combiné, qui fit reculer la tête brune de la jeune fille en grimaçant.

« Ah Sarah... Je... Ah... je suis désolée j'ai oublié. Qu... Quoi ? Très bien j'arrive ! »

Puis elle raccrocha en poussant un soupire. Décidément elle avait du mal à se faire à cette technologie mais Sarah avait insisté pour qu'elle accepte son présent = un portable aux fonctions un peu trop complexes.

« Pardonnez-moi, une amie m'appelle, j'avais oublié que je devais la rejoindre... »

Elle se baissa, saisit toutes ses affaires dans ses bras et releva son minois vers Gambit.

« Ce fut un plaisir, j'espère que je serai dans votre classe. »

Elle émit un léger sourire gêné avant de se tourner vers Arthur.

« J'espère qu'on se verra lundi matin ! »

Puis elle se mit à courir en direction de l'Institut. Avec beaucoup de chance, Conan était trop occupé à courir après des bribes de vent pour s'occuper d'elle. Ainsi disparu la Demoiselle.