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 L'enfant qui murmurait à l'oreille des animaux [PV Arthur]

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Le Fauve
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Le Fauve


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Localisation : Il est difficile d'attraper un chat noir dans une pièce sombre, surtout quand il n'y est pas !

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MessageSujet: L'enfant qui murmurait à l'oreille des animaux [PV Arthur]   L'enfant qui murmurait à l'oreille des animaux [PV Arthur] Icon_minitimeMer 23 Sep - 22:20

Il se faisait tard. Trop tard au goût de l'ambassadeur des États-Unis qui, d'un geste rapide de la main, fit fuir une mouche qui avait passé l'heure précédente à lui tourner autour. Ne pouvant se permettre d'être distrait durant la réunion que le président avait cru bon de mettre en place à une heure aussi tardive, il avait du patienter et prendre son mal en patience. La patience. Un mot qui lui avait permis de tenir jusque là. Néanmoins, cette qualité pouvait se révéler très...comment dire... exaspérante ! En effet, liée au calme qui imprégnait chacun de ses gestes dans n'importe quelle situation, les coéquipiers qui n'étaient, sans nul doute, pas habitués à travailler avec lui dans des évènements qui se révèleraient quelque peu... stressants, cela pouvait entrainer une poussé d'adrénaline chez certaines personnes ! Au moment même où je vous parle, les heures s'annonçaient bien sombres...

Des mutants portés disparus réapparaissaient dont ne savait trop où, ceux qui avaient perdu leurs pouvoirs reviennent à la vie, les anciennes alliances refont surface ainsi que les tensions que nous connaissions tous. Nommé au gouvernement après le drame de l'île d'Alcatraz, la tâche d'Hank en tant qu'ambassadeur des États-Unis se révéla bien plus ardu qu'il ne l'imaginait. En effet, souvent mandaté aux réunions concernant la politique mutante, les jours qui séparaient ces dernières se réduisaient considérablement depuis que des rumeurs avaient été lancées dans des journaux : il les avait tous lu, épluché un à un. La réaction de la population fut celle attendue : la peur était un des pires sentiments que l'homme pouvait avoir. Elle poussait l'humanité à enfreindre certains codes et devoirs...

Il était assis, seul, sur la chaise qu'il avait occupé durant la réunion. Soucieux, les coudes sur la table de verre, ses mains jointent comme celles d'un individu priant à l'église et sa tête posait sur celles-ci, il réfléchissait. Ses lunettes posaient sur la pile de papiers qui se trouvait à sa droite laissaient apparaître des yeux fatigués. Il en était là dans ses réflexions lorsque l'on frappa à la porte : Elizabeth Prudie, sa secrétaire, entra, des documents et un téléphone à la main. Ses talons aiguilles résonnaient dans la grande pièce maintenant vide (ou presque)... Sa démarche laissait trahir un certain agacement.


- Si je peux me permette, monsieur, le téléphone mobile que le bureau a pris soin de vous offrir de devrait pas finir au fin fond d'une poche ou d'un sac !

Il ne bougea pas. La paix qui régnait n'était plus : les luttes incessantes qui avaient lieu dans le passé seraient-elles reconduites dans cette réalité ? Un certain équilibre avait su être maintenu entre mutant et non-mutant : allait-il être détruit par certains hommes revenus du passé ? Des questions qui flottaient dans l'esprit du fauve, se tortillant dans tous les sens, tentant de trouver dans la sagesse de leur porteur une réponse, ou du moins, un semblant de question...

- Est ce que monsieur se porte bien ?

Décidant ses membres à se mettre en mouvement, il vint se frotter le regard de ses deux mains et posa ses yeux bleus dans ceux d'Elizabeth. Sa longue chevelure brune tombant en fines bouclettes sur ses épaules et son tailleur noir de la rendait que plus belle. Cependant, le temps n'était pas aux révérences et aux déclarations, ce dernier était bien trop précieux... pour le moment ! Il demanda alors :

- Vous souhaitiez me parler, miss Prudie ?
- Oui, monsieur ! Vous auriez du vous présenter à votre bureau dés que le président avait mis un terme à la réunion. Voilà plus d'une heure que cela est fait et pourtant, vous n'avez pas bougé depuis...
- ...
- Je suggérerais à monsieur de ne pas patienter aussi tard la prochaine fois pour qu'il puisse rentrer quelques heures chez lui et trouver le repos dont il à besoin.
- Miss Prudie, je ne suis pas fatigué, cette assemblée m'a tout simplement fait beaucoup réfléchir.
- Néanmoins, monsieur, si je peux me permettre, vous avez...
- ... des grosses cernes sous les yeux !
- Oui, monsieur !
- Je ne pense pas que ce détail fasse avancé l'état actuel dans lequel nous nous trouvons. Par ailleurs, je suppose que ce n'est point pour discuter de ma fatigue et de mes yeux que vous êtes venue déranger le fil de mes pensées, n'est ce pas ?
- Oui, monsieur !
- Bien, venons en aux faits !
- Monsieur, alors que vous étiez en réunion, différents personnages importants ont appelé et ont manifesté le désir de vous rencontrez. Je me suis permise de déplacer certains rendez-vous que vous aviez demain pour les remplacer par d'autres. Ainsi, je vous apporte votre nouvel emploi du temps de la fin de la semaine. Celui concernant les jours suivants vous seront transmis dans la matinée du samedi.

Le professeur Xavier. Il fallait qu'il aille au plus vite voir Charles à l'institut de jeunes surdoués. Certains points n'étaient pas encore très clairs, d'autres étaient totalement obscurs. Se levant rapidement mais surement, il fit sursauter Elizabeth. Sur un ton posé mais ferme, il la sollicita de la façon suivante :

- Miss Prudie, vous allez annulé mes rendez-vous pour les deux jours qui suivent !
- Mais, monsieur ...
- Miss Prudie, je vous demanderais de me faxer la liste des personnages que je devais rencontrer à l'institut Xavier. Vous m'y ajouterez leurs coordonnées. S'ils ne peuvent pas attendre mon retour, qu'ils me téléphonent : donnez leur le numéro de l'école.
- Oui, monsieur... Je suppose que vous ne serez pas joignable sur votre téléphone mobile !

Hank était en train de ranger ses diverses affaires dans un grand sac noir lorsque la jeune femme prononça ces derniers mots. Sans prendre la peine de lever le visage vers elle, il lui répondit :

- Bien sur que non, Miss Prudie. Vous savez très bien que je ne réponds jamais !
- Oui, monsieur. Excusez-moi, monsieur.
- Inutile de s'excuser, vous êtes déjà pardonnée.

Ayant fini, il le passa en bandoulière et prit la direction de la sortie. Avant que la porte ne se referme derrière lui, il lança :

- Vous savez où me joindre en cas de problème...

Prenant la direction des sous-sols, il salua vivement les employés qu'il croisait et parvins en quelques minutes aux garages. Sa voiture, unique moyen de transport depuis qu'il était ambassadeur, se tenait là, bien droite, figée et froide. Il mit correctement ses affaires dans le coffre et prit le volant : il y avait quelques heures de route avant d'arriver à destination. Avec un peu de chance, il arriverait aux premières lueurs du jour... Roulant à vive allure, c'est un fauve fourbu et fatigué qui gara la mercédes noire blindée devant les portes de l'institut. Ouvrant la portière, il sortit et s'étira en baillant un grand coup : il avait toujours apprécié le calme qui régnait en ces lieux. A cette heure ci, il ne risquait pas de trouver grand monde, les cours ne reprenaient pas avant trois bonnes heures. Il aurait tout le temps de la garer dans un autre lieu le moment voulu. Il attrapa ses effets et entreprit de graver les marches une à une : que c'était bon de revenir à la maison. C'est alors qu'il perçut un mouvement côté jardin : tournant la tête dans la direction où il avait cru voir une silhouette, une forme disparut dans les fourrés. Fronçant les sourcils, il laissa son sac et ses documents dans le hall d'entrée et marcha d'un pas furtif jusqu'à l'endroit où son regard s'était posé quelques instants plutôt. Qu'elle ne fut sa surprise lorsqu'il découvrit un étudiant de l'institut en train de...
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Arthur Powell
Élève de l'Institut
Arthur Powell


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MessageSujet: Re: L'enfant qui murmurait à l'oreille des animaux [PV Arthur]   L'enfant qui murmurait à l'oreille des animaux [PV Arthur] Icon_minitimeJeu 24 Sep - 15:30

A cette heure, la lune et le soleil entrait en conflit. Le jour n'était pas encore complètement apparu, et la nuit résistait tant qu'elle pouvait, comme pour prolonger le sommeil qui régnait sur la ville. Mais tous ne dormaient pas. Les heures nocturnes sont le témoin d'une vie alternative. Pendant leur règne, une nouvelle activité, un nouvel écosystème prenait le pouvoir, et cela dans un cycle immuable.

Le bruit caractéristique d'un moteur émergea alors du silence à peine troublé par le hululement d'une chouette avant de se stopper quelques instants. Un homme sortit du véhicule, saluant une dernière fois le chauffeur avant d'observer, un brin nostalgique, la voiture de sport quitter les lieux. Il resta un instant sans bouger, restant une ombre dans une nuit peu lumineuse. Finalement, il se mit à marcher calmement passant sous le halo blafard dégagé par les lampadaires. Des chaussures de ville, un jean assez simple et une chemise, tel était l'accoutrement de celui qui s'approchait, à pas de loup, de l'Institut. La prudence et le silence était sa meilleure chance d'infiltration, bien qu'il savait qu'il avait en lui un autre atout.
Le hululement de l'oiseau nocturne changea, et ce fut l'instant choisi par le jeune homme pour s'enfoncer entre les haies. Membre de l'Institut, il avait eu le loisir de repérer un passage lui permettant de s'en évader sans passer devant les grilles et les caméras de surveillance. Jusqu'alors il en avait rarement usé, mais avec l'âge grandissant, il ressentait de plus en plus l'évasion, et la ville était le parfait endroit pour un jeune homme.

L'infiltration était réussie, il devait bien sur encore faire attention, mais les réprimandes pour une sortie nocturne au sein de l'Institut n'étaient pas très grandes. Passant près de sa précieuse aide, il entendit un battement d'aile et vit la forme prédatrice fondre sur lui. Mais il ne s'agissait nullement d'une attaque. La Chouette immaculée vint se poser sur son bras, cherchant une caresse que lui offrit le jeune homme. Dès son plus jeune âge, il avait tissé des liens très forts avec les membres du monde animal, comprenant par la suite, qu'il ne s'agissait que d'une extension de ses dons.
Il avança à travers les jardins, la tête plein des souvenirs d'une soirée fort agréable. Arthur avait quitté l'Institut afin d'aller un peu s'amuser en ville. Il était connu pour son sens de l'évasion et sa manie à sécher les cours. Mais il pouvait se le permettre, ses résultats excellant. Ce soir il avait profité de son escapade pour se rendre dans un bar à la mode du centre ville. Ce n'était pas bien, mais ses pouvoirs étaient très utiles pour passer la barrière de sécurité. Ensuite, ce n'était qu'amusement. Mais ce soir était probablement un peu mieux que les autres puisqu'une jeune femme avait attiré son regard. Autrefois timide le jeune homme avait pris de l'assurance et avait entamé la discussion puis les pas de danse avec la charmante. Mais la soirée s'acheva, et ils durent quitter le bar à sa fermeture. Elle se proposa alors de la raccompagner, lui offrant un doux baiser en remerciement pour cette soirée. Le numéro de téléphone de la demoiselle en poche, il était retourné à l'Institut, rêvassant tout en prenant le chemin pour regagner sa chambre.

Il arriva finalement près du hall d'entrée, mais il n'avait toujours pas sommeil. Il s'engouffra alors dans une petite allée, arrivant dans un parc qu'il connaissait bien pour y passer beaucoup de temps avec son chien. Là il s'allongea, fixant les étoiles. Un sourire naquit sur ses lèvres. Ses dons le trompaient rarement et son esprit ouvert avait su lire une pensée éparse et surtout difficile à déchiffrer. Mais cette pensée était bien la preuve d'une présence. Il se savait observé mais préféra ne rien dire pour le moment.
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Le Fauve
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Le Fauve


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MessageSujet: Re: L'enfant qui murmurait à l'oreille des animaux [PV Arthur]   L'enfant qui murmurait à l'oreille des animaux [PV Arthur] Icon_minitimeMar 6 Oct - 15:06

Une crinière rousse encadrait un visage fermé et des yeux d'une couleur peu commune : le bleu qui les animait n'était sans nul doute accordait aux grands de ce monde. Étudiant. Il ne devait pas avoir plus d'une vingtaine d'années, peut-être un peu moins. Néanmoins, Hank ne se rappelait pas d'avoir eu un jour le plaisir de croiser sa route. Chaque événement en son temps. Le Fauve ne croyait pas au hasard et à la destinée : tout était une suite d'actions logiques non déterminées à l'avance. C'était à l'homme de poser ses choix et non l'avenir de guider les pas des êtres vivants doués d'intelligence. Un vent du nord vint souffler et souleva la fourrure de l'ambassadeur. Il devina que le jeune homme savait qu'il était là mais ce dernier eut la politesse de ne rien dire... pour le moment !

La masse de cent soixante kilos se mouva doucement dans ce matin où le soleil tardait à se lever. Le combat continuel à ces heures de la lune et de la boule jaune était incessant ! Tranquillement, d'un pas serein, il vint s'allonger aux côtés du jeune homme. Aucune parole n'avait été échangé, pas un regard, rien. Dans ce paysage matinal, ce carré de verdure semblait échappé à l'emprise du temps. Un hibou fit entendre son chant. Silence. Légèreté. Il semblerait que tout avait été amené en ce lieu. Sérénité. Calme. Rien ne pourrait venir briser la tranquillité de cet endroit. Il ferma les yeux quelques minutes. Il dut s'assoupir l'espace d'un instant avant que la voix de la chouette résonna à nouveau.

Il s'étira et posa enfin son regard sur le garçon qui se trouvait à ses côtés. Jean, chemise et chaussures de ville : voilà l'accoutrement du jeune qui lui faisait face. Néanmoins, dans sa façon de se tenir, Hank devina qu'il avait à faire à un personnage élevé dans une famille de haut rang. Lord ou comte, peu importe. Le biochimiste rompit alors le silence :


- La nuit a du être belle pour que vous rentriez à une heure aussi tardive.

Tout en parlant, il s'était assit pour enlever sa veste. Sa chemise blanche jurait avec la couleur de ses poils. Peu importe. Il plia correctement son habit et le mit là où reposait sa tête : il n'était pas aussi moelleux que les coussins de l'institut ou de son appartement, mais cela ferait l'affaire. Il bailla puis posa ses mains sur son ventre. Après une semaine chargée et qui n'était pas encore fini, il se surprit lui-même à être détendu. Pourquoi ? Il n'en savait rien... mais il ne tarderait pas à le savoir ! Et voilà ! Pourquoi fallait-il toujours qu'il se mette à faire des calculs et des raisonnements pour trouver la raison de tel ou tel événement ?


- Heny Hank McCoy.

Visage impassible. Émotion absente. Sa figure ne trahissait rien de son état intérieur et extérieur. Son téléphone mobile se mit à vibrer. Mouvement absent. Immobilité parfaite. Il ne bougea pas. A quoi bon ? S'il avait réussi à mettre la main dessus en moins de deux, il n'aurait pas pu décrocher ! Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il était né avec des mains extrêmement grandes et larges et qu'après sa deuxième mutation, cela n'avait pas arrangé les choses. Les touches du portable étaient tellement petites qu'il n'aurait pas pu appuyer sur le téléphone vert. Il ou elle laisserait un message si nécessaire. Dans le pire des cas, son interlocuteur demanderait à Miss Prudie de lui donnait le numéro de l'institut.

Un mouvement dans l'arbre sur sa droite. L'oiseau nocturne était toujours là et les regardait de ses deux grands yeux. Les yeux du Fauve s'allumèrent quelques instants lorsqu'il se rappela les quelques escapades nocturnes qu'il avait fait quand il était jeune. Certes, il était arrivé pour ses études supérieures à l'institut Xavier mais tous les élèves et étudiants qui étaient passés par là avaient trouvé un moyen d'échapper un soir ou l'autre aux caméras de surveillance pour aller en ville. Souvenirs. Passé. Amitié. Les rêves sont parfois des évènements qui n'ont aucun sens en soi mais qui sont toujours le reflet des émotions.
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MessageSujet: Re: L'enfant qui murmurait à l'oreille des animaux [PV Arthur]   L'enfant qui murmurait à l'oreille des animaux [PV Arthur] Icon_minitime

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