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 Les joies du dialogue

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Artifex
Mutant Millénaire Omega
Artifex


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Date d'inscription : 03/10/2009

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MessageSujet: Les joies du dialogue   Les joies du dialogue Icon_minitimeLun 5 Oct - 14:14

Malgré le bruit des sirènes, les injonctions policières et les armes pointées sur lui, l’entité responsable de cette présence armée n’exprimait aucun sentiment ne serait-ce qu’un signe de crainte ou de peur devant un tel étalage de force. Aux unités de police régulières s’ajoutaient les sections spéciales d’assaut avec leurs puissants fusils automatiques mais malgré tout, cela n’importunait en rien la créature millénaire. Plusieurs tireurs d’élite étaient positionnés sur les toits environnants et le bruit de nombreux hélicoptères était parfaitement audible. De derrière ses habits qui le cachaient entièrement, on put voir deux lueurs d’un bleu électrique qui jaugeait placidement les forces de l’ordre présentes sur place et c’est après plusieurs minutes de ce face à face tendu que le mutant le plus ancien qui soit prit la parole. Un ton charismatique, apaisant et doux, une intonation de voix que l’on aurait davantage donné à un chef d’état qu’à un meurtrier qui pour se rendre jusqu’au maire avait tué ou mit hors d’état de nuire pas moins de quinze personnes…

« Nobles représentants des forces de l’ordre, même si je le désirais, je ne pourrais me plier à vos demandes. J’ai une utopie à créer et passer du temps dans l’une de vos prisons me ferait prendre un retard inacceptable. Je fais appel à votre raison pour ne pas faire quelque chose de profondément mal avisé. Je ne désire pas prendre vos vies et pourtant vous ne semblez pas disposés à me laisser un quelconque choix. Je vous le demande donc respectueusement : quittez ces lieux dans les cinq prochaines minutes ou je crains fort que vous ne restiez autrement ici et pour toujours. »

Un concert de protestations outrées se fit entendre du côté des policiers mais personne n’osait trop agir. Avec les récentes crises mutantes, les gens ordinaires s’étaient un minimum assagis vis-à-vis ce genre d’ultimatum. Il devait y avoir quoi? Cent, cent cinquante policiers présents? Comment un seul individu pourrait en venir à bout… Quoi que cela s’était déjà vu… Les différents officiers de polices commencèrent à débattre nerveusement entre eux, se demandant quelle serait la marche à suivre la plus sage mais leurs délibérations furent coupées court par le bruit de nouvelle sirènes et de l’arrivée de camions de l’armée chargés de soldats. Tout ce cirque pour un seul homme politique et encore, de niveau municipal? On parlait d’un maire, pas du président! L’entité qui faisait face aux policiers et aux militaires soupira avant de reprendre la parole devant les rangs de soldats qui s’avançaient vers lui. Le ton restait calme bien qu’un peu plus las.

« Je sais à quoi vous pensez : de votre avis personnel, vos projectiles anti-mutants seront d’une décisive efficacité face à moi. Et c’est là que vous feriez grandement erreur. Mon pouvoir me permet de réécrire mon code génétique, de purger mon corps de toute toxine et je n’ai énuméré ici qu’une mince partie de ce que je peux faire. Je vous demande donc de nouveau de quitter les lieux et de me laisser partir. Je n’inflige jamais de morts douloureuses mais plusieurs d’entre vous aspirent davantage à vivre qu’à mourir, de cela je peux le voir sur vos visages… »

Effectuant un saut qui le porta sur le toit du bâtiment, sous les regards surpris des belligérants présents, cette initiative de sa part coupa court au « oui ou non le mutant bluffe à propos du produit anti-mutant ». Les simples soldats et policiers sans grades eux regardaient alternativement leurs supérieurs et le mutant sur le toit avec une apparente nervosité, si présente qu’elle en était presque palpable. Voyant que ces derniers semblaient plus influençables ou raisonnables que ceux qui avaient le pouvoir décisionnel, la créature encapuchonnée, gantée et masquée reprit la parole.

« Représentants de l’ordre, agents de la paix, je m’adresse à vous, au sujet de la situation actuelle qui vous préoccupe manifestement davantage que vos supérieurs, pour lancer un appel à qui vous menacent au regard de l’ultimatum que je vous ai lancé. Pendant que vos supérieurs débattent de la marche à suivre, le temps continue de filer, vous rapprochant de plus en plus de l’échéance des cinq minutes et par extension de votre imminent trépas si vous vous entêtez à rester ici.

Il est temps d’oublier l’appareil hiérarchique et de songer à vous en tant qu’individus et non simples pions au service de gens prêts à vous sacrifier à cause de leur orgueil. Pensez à vos amis, vos familles et aux êtres qui vous sont chers et réalisez à quel point il serait stupide et futile de leur causer bien du chagrin en ne vous pliant pas à ma demande pourtant fort simple. Pour l’instant, vous êtes un obstacle entre moi et mon objectif et comme n’importe qui, je me débarrasse des obstacles pour pouvoir continuer ma route.

Votre ennemi ici ce n’est pas moi, ce sont ceux qui ont les grades et qui ne semblent pas décidés à me prendre au sérieux. Si vos propres chefs manquent de sagesse, à qui vous adresserez-vous pour obtenir conseils et protection?

Les dégâts causés ici sont somme toute négligeable : trois agents de sécurité morts comme votre maire et le reste de mes victimes, si vous désirez les appelez ainsi, plongés dans un sommeil réparateur pour les deux prochaines heures encore. Vous êtes maintenant ici plus de deux cent personnes. Est-ce que deux cent morts valent la peine pour trois gardes de sécurité obstinés et un maire corrompu exécuté de ma main? Mon objectif est totalement indépendant des mutants qui ont causé votre admiration et votre terreur ces derniers temps, de cela je peux vous le garantir…

Le temps est venu, policiers et simples soldats, de se rallier sous une nouvelle bannière, celle de la raison, celle de votre propre survie. Faites fi de vos officiers. Rengainez vos armes et partez. Vos vies valent plus qu’une petite désobéissance. Je vois dans vos regards ce désir de vivre. Ensemble, vous forgez un tout indivisible, sous l’autorité d’une même pensée. Et cette pensée, c’est celle de rentrer chez vous et de vivre.

Je vous le demande une dernière fois. Partez pendant que vous le pouvez encore, ne restez pas pour mourir futilement. Ne laissez pas vos préjugés et votre peur empiéter sur votre raison. Suivez votre instinct de survie et e que dit votre cœur et allez-vous-en. Et je m’adresse maintenant à tous vos supérieurs ici présents : n’essayez pas de leur barrer la route. Ces hommes ont le droit de décider s’ils veulent vivre ou mourir. Vous n’avez aucun droit sur leur décision. Si vous tentez un tel coup, vous périrez de ma main. »


Il fallut bien peut de temps pour que les policiers et les soldats, dans leur grande majorité, ne tournent les talents et ne prennent la fuite, certains rembarquant dans les véhicules qui les avaient amenés, d’autres fuyant à toute jambes, courant aussi vite qu’il leur était possible de le faire. Resta au final environ cinquante personnes qui refusèrent de se rendre à l’évidence et d’obtempérer. Pire encore : les officiers encore présents ordonnèrent que tous ouvrent le feu, quel que soit le calibre ou le type de projectiles sur leurs propres troupes, policiers comme militaires, qui fuyaient. Apparemment, la logique et le bon sens avaient déserté certains esprits. Il y eu quelques morts du côté des fuyards, une vingtaine au bas mot et le temps que ceux qui avaient feu ne remettent en joue le mutant millénaire, les gradés commencèrent à tomber comme des mouches, morts apparemment mais sans même que leur cible ne les touche. Et à voir les sourires candides sur leurs visages, la mort avait été incroyablement douce et sans douleur. Ceci dit, la panique et la confusion se répandit comme une trainée de poudre chez les soldats et policiers encore présents qui à leur tour commencèrent à mourir. Et se promenant dans ce champ de morts ou de morts en devenir, le responsable de ce massacre se dirigeait tranquillement vers les blessés qui avaient tenté de fuir la scène suite à ses paroles de sagesse. Pour les morts, il aurait pu tenter quelque chose, s’il y avait encore des cellules vivantes mais il se répugnait à jouer au faiseur de miracles. Il ne l’avait jamais fait, pendant tout ce temps où il avait été sur terre et il ne comptait pas commencer de si tôt non plus. Soignant les blessés donc, il les aida à se remettre sur pied et à quitter l’endroit. Pour ce qui était des morts… Il ne pouvait y faire grand-chose. Il avait beau avoir un pouvoir excessivement puissant et vaste en termes de possibilités mais bon, il y avait quand même des limites… Réelles ou imposées, elles restaient au final des limites…

Revenant devant l’hôtel de ville, il regarda les journalistes venus sur place qui étaient littéralement figés de terreur sur place… Tout comme les rares civils venus voir ce qui se passait. Cette fascination qu’avaient les gens pour les choses sinistres et noires… Il n’allait pas leur faire de mal, ces derniers ne constituant pas réellement une entrave à sa marche. Au fond de lui, il se surprit à trouver la situation amusante. Ces gens des médias avaient dû s’attendre à voir du sang, de la destruction et des morts violentes… Et les morts violentes et les dégâts avaient été causés par des humains attaquant d’autres humains. Si tuer proprement était une chose pensable, il remportait alors la palme d’or! Se tournant vers un des journaliste, il lui fit signe de s’avancer, ce que l’autre fit prestement, sans doute de peur qu’il lui arrive quelque chose autrement…


« Si article il se doit d’y avoir, arrangez-vous vous et vos collègues pour que l’ensemble ne soit pas un tissu de mensonge. Autrement… Vous risquez de subir le même sort que les militaires et policiers qui n’ont pas voulu m’écouter. Je ne tiens pas à prendre vos vies alors pour une fois… Faites votre travail comme il faut. »

L’homme hocha la tête et fila sans demander son reste. L’entité millénaire regarda la foule se disperser et partir… Le laissant seul pour autant au milieu de cinquante corps morts. Il ne ressentait même pas une once de culpabilité ou de chagrin pour ces infortunés qui ne l’avait pas prit au sérieux. Nécessité fait loi… Voilà une des prérogatives qu’il avait toujours adoptée. Réfléchissant à ce qu’il lui restait à faire, il mit un certain temps avant de se rendre compte d’une nouvelle présence… Présence qui n’était pas celle d’un simple humain, ce qui ne pouvait indiquer qu’un mutant. Voilà qui était nouveau… Il y avait des siècles voire bien plus qu’il n’avait pas parlé avec un autre mutant… Bien qu’il les considèrent très différents de lui, origines obligent…
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