Vous-même ● Votre prénom : Jo
● Votre âge : 25
● Comment avez-vous connu le forum : /
Votre personnage● Surnom : Thétis
● Nom : Swadha Pali
● Prénom : Anasuya
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● Pouvoir : Contrôle et manipulation de la molécule d'eau.
Thétis a la faculté de dématérialiser son corps et les objets qu'elle touche pour les rematérialiser en eau et de commander à cette dernière par sa simple volonté. Sa transformation n'est pas automatique dès qu'elle se trouve en contact d'eau mais se déclare à volonté ou bien instinctivement dans certaines situations.
Lorsque son corps se transforme en eau, elle peut s'y déplacer à une très grande vitesse (Voir presque instantanément pour les courtes distances). Dans cette forme, elle ne peut être blessée et son corps, même s'il est transpercé par des objets solide, peut se reformer s'il y a toujours assez d'eau, de même que sa transformations peut guérir ses blessures, son corps se servant des molécules d'eau disponibles pour remplacer ses cellules mortes ou manquantes.
● Limitation : A son niveau actuel, Thétis ne peut contrôler que l'eau qui se trouve à proximité d'elle. Elle est incapable de la créer ni même d'utiliser une source d'eau invisible directement. Plus sa blessure est importante, plus le temps pour se reconstituer lui sera grand.
● Capacités spéciales/Aptitudes : Son attachement à la mer en fait une spécialiste du monde marin et une excellente nageuse.
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● Camp : X-Men
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● Description physique et psychologique : Thétis est identique à l'élément qui la transcende. Dans ses yeux bleus dorment toute la profondeur des flots. Tantôt calme et apaisante, elle s'épanche dans un mutisme parfait, ne laissant plus que le souffle de sa vie démasquer son existence. Lorsque ses émotions la trahissent, ou lorsqu'elle cherche refuge, c'est aux côtés d'une rive qu'elle se pose et médite (quand elle n'y pénètre pas) et ce parfois des jours durant sans se nourrir, sensible (inconsciemment ou non) à la culture de feu ses parents, le Bouddhisme. Dans ces instants, il arrive qu'elle se pose nombre de questions, parfois tant qu'elle se perd, relevant un trait de candeur prononcé.
La jeune mutante peut aussi se découvrir une personnalité plus vive et attentionnée au monde de la terre. D'un naturel doux, elle sait écouter et même si elle n'aime pas réellement donner des conseils, elle aura tendance à porter secours, chose que son apparence ne peut qu'appuyer. En effet, si la Demoiselle porte deux prunelles d'un bleu cristallin et rare (Sa nature mutante contribue sans doute à cet effet), sa peau est légèrement mate et sa chevelure longue d'un noir corbeau très lisse, héritage de son père hindou.
Malgré son jeune âge, Thétis a un corps que la passion pour l'eau a solidement sculpté tout en gardant grâce et féminité. Ses formes ne sont plus celles d'une enfant mais bien celles d'une jeune femme possédant une beauté certaine.
Cependant, comme tout océan, Anasuya a ses humeurs et elles peuvent rapidement la dépasser. Sa naïveté contribue à faire d'elle quelqu'un de mal assuré qui a tendance à se laisser mener par ses émois... La colère et la tristesse la poussent parfois à se déprécier et à agir sous le joug de la passion, ajoutant plus encore à la solitude qui l'étreint.
Elle porte à son cou un collier que sa mère lui offrit à l'aube de son adolescence et ne le quitte strictement jamais. La matière qui le compose demeure un mystère.
● Histoire : Anasuya est née de l'union entre un Hindou et une jeune anglaise il y a 17 ans de cela. La famille Swadha Pali vivait paisiblement de village en village non loin de Jaipur, au Rajasthan, dans un cadre limpide.
Fille d'un riche industriel du Royaume Uni, Elizabeth Anderson s'était échappé du carcan familial, dès la fin de ses études de vétérinaire, pour vivre sa vie dans le pays qui la passionnait depuis l'enfance : l'Inde. Là bas elle exerça pendant plusieurs années, vivant sa passion auprès des grands animaux en tant que vétérinaire avant de devenir l'un des principaux bienfaiteurs du parc national de Ranthambhore, y déversant une bonne partie de son héritage familial. Le destin voulu qu'elle tombe amoureuse de Bohla Swadha Pali, un modeste dresseur d'éléphants mais tout aussi passionné qu'elle.
Ensemble ils vécurent plusieurs années de parfait bonheur, puis leur amour se concrétisa en la naissance d'une petite fille qu'ils nommèrent Anasuya (A traduire par « Charité » mais c'est aussi le nom de l'Eve Hindoue). Malgré la profonde bonté qui la caractérisait, le bonheur insouciant de la famille allait prendre fin pour toujours. Lorsque Anasuya eut 2 ans, son père mouru et laissa derrière lui une veuve désemparée. Voulant fuir le passé, mais aussi offrir à sa fille une éducation dite normale, elle rentra dans son pays d'origine, l'Angleterre et s'installa à Weymouth, sur les côtes. Les années passèrent et Anasuya semblait ne pas s'extirper de sa bulle de solitude et de quasi mutisme. Elle attachait plus d'affection aux animaux qu'à ses camarades de classe, refusant tout rapprochement quel qu'il soit.
Cependant, elle semblait heureuse. S'installer près du bord de mer avait fait naître en elle une véritable passion pour ce monde de profondeur et si ses notes étaient moyennes dans toutes les matières qu'elle ne considérait même pas, elle était imbattable sur la nature des courants, les familles de coraux ou même les poissons et les cétacés, apportant même de folles théories sur leur langage. Mais cette béatitude n'avait malheureusement pas été contagieuse et sa mère s'enfonça dans une maladie qu'elle ne voulait plus combattre.
C'est sur son lit de mort, serrant la main de sa mère, que la jeune fille apprit la véritable cause de la mort de son paternel.
« Je te demande pardon... Pour te l'avoir caché... »La jeune fille observait sa mère, les larmes roulaient sur ses joues cuivrées et ses lèvres tremblotaient. Ainsi donc c'était cela... Lorsqu'elle était enfant, elle avait été surprise à jouer avec des volutes d'eau sur le large d'une rive et si certains avaient vu un signe divin, d'autres voyait plus une malédiction. Et lorsque deux hommes furent retrouvés noyés près de l'enfant le lendemain, il ne faisait plus aucun doute : son don ne venait pas des Dieux.
Maudite ils l'ont appelé, tenant une fourche bien fort dans ses mains, Bohla sacrifia sa vie pour protéger son enfant et Elizabeth, le cœur embrasé de désespoir, s'enfuit.
La jeune fille croisa le regard de sa mère. Elle aurait tant préféré vivre dans le mensonge... Elle était la cause de la mort de son père et indirectement de celle de sa mère.
« Non... Ne t'en veux pas ma chérie... Tu n'es pas un monstre. Tu as un don, tu entends ? Le nier sa serait te trahir toi-même... »Puis elle tressaillit de douleur, plaquant sa main sur sa poitrine en serrant les dents. La jeune fille ne savait plus quoi faire. Elle restait là, à regarder sa mère s'en aller, muette comme une tombe.
Dans un ultime effort, elle tendit sa main.
« Ana... Regarde sur la table. J'ai tout préparé. Il y a une enveloppe avec de l'argent. Sert-en pour aller à Cambridge. Là-bas tu trouvera ta grand-mère, Margaret. J'ai écris son adresse. Donne lui la lettre que j'ai écrite. Elle n'est pas très aimable, mais c'est ta seule famille désormais. »Après une ultime trémulation, elle serra la main de sa fille une dernière fois.
« Pardonne ma faiblesse... Je t'ai... »L'adolescente entrouvrit ses lèvres frémissantes et bredouilla dans un hoquet douloureux.
« Je t'aime maman... »Elle avait 15 ans.
Non, en effet, elle n'était pas aimable du tout. Anasuya fut bien froidement accueillit lorsqu'elle passa la porte du manoir de la grand-mère. Cette dernière lu la lettre qu'Elizabeth avait faite pour elle et ne sembla pas le moins du monde s'émouvoir de sa mort. Elle lui donna une chambre bien morne et ne perdit pas de temps pour l'inscrire dans une école privée aux méthodes strictes que les religieuses gouvernaient. Rien ne pouvait être pire. Margaret lui confisqua ses livres sur le monde marin et l'obligea à ingurgiter la connaissance que chaque fille de bonne famille devait avoir.
Tout cela dura près d'un an. Mais la jeune fille ne supporta plus ce climat glacial et décida de s'enfuir avec quelques affaires. Elle se dirigea vers son ancienne demeure au large de la mer avant de se rendre compte qu'une autre famille y vivait dès lors. La colère s'empara d'elle. Comment cette vieille pie avait osé vendre la maison de sa mère ? Troublant sa colère, des agents de police l'interpelèrent. Un avis de recherche pour une jeune fugueuse avait été lancée et Ana réalisa bien que retourner chez Margaret signifiait vivre le feu de sa vengeance et sans plus aucun espoir d'être libre avant la majorité.
Mieux valait mourir... Se détournant de ses enjôleurs potentiels, elle lâcha ses affaires et couru jusqu'au bord de mer, frangé de falaises abruptes. Si il y avait une façon de disparaître, elle n'en connaissait pas de plus belle. Bien qu'elle pensait mourir noyée en peu de temps dans l'eau glacée du nord, quelque chose d'étrange se produit et c'est comme si elle avait été privée de son oxygène toute sa vie durant. Elle laissa d'abord l'eau imprégner ses poumons dans la panique mais rapidement, elle inspirait de bon cœur, se mêlant a chaque molécule qui l'entourait, prenant conscience de l'odeur des embruns, des peuplades locales de poissons et des courants océaniques non loin de là. Ainsi disparu t-elle pendant plusieurs mois avant d'émerger sur les berges des Etats-unis.
Malgré la joie infinie qu'elle ressentait dans les océans, le contact humain, à sa grande surprise, lui manquait énormément. En effet, les sujets de discutions sont limités avec les oursins et les bigorneaux... Perdue, sans famille ni contact et sans argent... Si elle n'avait pas un beau jour entendu une voix dans sa tête, la guidant jusqu'à un certain Institut pour jeunes gens surdoués, elle serait sans doute repartie dans les eaux pour s'y perdre.
Ven 3 Juil - 14:49
