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 L'art de tirer le diable par la queue [libre]

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Viviana Trevisan

Viviana Trevisan


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MessageSujet: L'art de tirer le diable par la queue [libre]   L'art de tirer le diable par la queue [libre] Icon_minitimeSam 18 Juil - 3:40

Le soleil se lève et avec lui les bruits désagréables qui forcent le dormeur à quitter le confort de son lit. Dans ce grand pays que sont les États-Unis d’Amérique, une dormeuse bien précise qui semble ne pas se mêler au décor et encore moins aux mœurs râle et jure dans une langue très peu parlée par la populace locale, à savoir, le français, et une détonation retentit de façon soudaine, transformant de ce fait le réveil en pièces détachées diverses et débris en tout genre. Préférant le grognement au soupir de soulagement, la dormeuse se réveille bien malgré elle en ruminant de noires pensées avant de remettre le cran de sûreté sur l’arme dont elle s’est servit pour faire sa fête au réveil. S’extirpant avec difficulté de son lit, elle entreprend de faire ce qu’elle fait tous les matins depuis des années : surveiller les environs immédiats de sa chambre pour y trouver une éventuelle trace de danger. Rien, comme d’habitude. Il ne se passait RIEN depuis qu’elle était arrivée dans cette foutue ville et la militaire se demande si ses supérieurs ne se sont pas simplement moqués d’elle. L’envoyer elle chez les états-uniens en tant qu’experte canadienne de la question mutante…

«…Chier… J’ai tellement pas envie de me lever moi… Maudit pays de sauvages avec leurs mœurs de colons… Du steak au déjeuner avec un coke, faut le faire quand même. Je tuerais pour retourner au pays, loin de ces maudits anglophones obèses… »

Ah oui car notre québécoise (malheur à celui qui dira « canadienne »!) a déjà la nostalgie du pays… Transférée voire presque donnée à l’état major états-uniens, elle passe ses journées entre son « domicile de fonction », le Pentagone et le terrain militaire où l’endroit où l’on a garé son hélicoptère. Tout ses trajets, elle les fait dans son véhicule blindée, ayant tout sauf confiance en un matériel n’étant pas le sien, ce qui lui occasionne parfois quelques altercations verbales avec la police et ses représentants… Enfin tout cela pour dire que Dominique Duval s’ennuie de son chez elle et de son département et qu’elle se demande pourquoi on ne lui donne rien à faire alors que la menace d’un conflit gigantesque plane encore sur le monde. Une question que ni Ottawa ni Washington ne daigne répondre et qui fait rager l’officier… Chose qu’elle se remémore en jurant mentalement en engloutissant un déjeuner rapide avant de quitter son domicile en retrait de tout, uniforme sur le dos, arme de service au côté et tout le bataclan qu’elle trimballe toujours avec elle. Il faut bien se tenir actif et se ramollir ne fait pas partie du modus operandi de la générale Duval qui démarre en trombe pour le centre de conditionnement physique le plus proche. Son premier stop de la journée toutefois : le Starbucks Coffee pour… Un café, le journal et un autre quelque chose à se mettre sous la dent avant de retourner s’enterrer dans les archives concernant les activités mutantes aux États-Unis, argumenter avec ses supérieurs à Ottawa et tenter une fois de plus d’obtenir du « responsable » de son transfert l’autorisation de retourner au Canada. Elle se surprend presque à imaginer un peu d’action comme au bon vieux temps ou juste de voir un mutant. Contrairement à la croyance populaire, rares étaient ceux qui s’affichaient clairement comme tel et en définitive, elle en avait peut-être croisé des dizaines voire centaines durant son séjour sans le savoir…

Garant son véhicule dans le stationnement de l’établissement, suscitant une réaction stupéfaite des civils présents, elle se décida à entrer dans le bâtiment, netbook en main, consultant deux ou trois dossiers en suspens (lire : les nouvelles en français de sa terre natale) puis allant s’asseoir au comptoir pour passer commande. Promenant son regard sur les autres clients, elle décida pour passer le temps de se les imaginer comme étant des mutants, improvisant à chacun un pouvoir spécifique. Ah qu’elle aurait tué pour un semblant de compagnie, autre chose que les militaires taciturnes et bornés qui faisaient son quotidien… Mais bon, abaisser sa garde s’avérait risqué et dangereux vu son habillement. Reste et demeure toutefois que si rencontre il y avait… Notre générale risquait fort de profiter du moment pour briser sa routine!
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Bastet

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MessageSujet: Re: L'art de tirer le diable par la queue [libre]   L'art de tirer le diable par la queue [libre] Icon_minitimeLun 20 Juil - 3:34

Qu'elle pouvoir la militaire serait telle capable d'imaginer pour la mutante qui faisait son entrée dans le bar a cet instant ? Surement pas ceux qu'elle était capable de déployée en réalité. Restons lucide, Bastet n'est pas une combattante, d'ailleurs, tuer ne l'intéresse pas, que ce soit humain, mutant ou autre chose. Lorsque l'on vit pour profiter des jouissances que peut offrir une existence entière, toujours bien trop courte d'ailleurs, l'on ne pense pas a retirer se bonheur a autrui. Cependant, lorsque l'on est détective privée, joueuse et adepte du risque a tous prix, alors l'on est capable de mettre des bâtons dans les roues de certaine vie, mais toujours dans l'objectif d'y ajouter plus de piquant, après tout une vie sans aucune difficultés étaient donc une vie sans saveur ! Et puis Kelly n'avait jamais vraiment dissimuler le fait qu'elle soit Mutante, elle ne le criait pas sur tous les toits voilà tout ! Il fallait bien garder quelques atouts dans sa manche pour être plus efficace ! Néanmoins, vous êtes lucide cher lecteur, et vous savez que notre jeune femme n'est pas la pour faire simplement figuration ou prendre le café. En réalité, cette militaire a réussit, de part ses habitudes quelque peu étrange, a attirer l'attention et Fabian Cortez a donc payer cher Bastet pour lui demander d'obtenir des informations sur elle. Malheureusement, l'employeur des Acolytes ne seraient une fois de plus connu que lors de l'ultime moment, l'encaissement définitif de l'argent ainsi que la transmission des données récoltés. Toutefois, la jeune femme n'était guère stupide, et elle savait bien a qui ses données seraient profitable. Cela ne pouvait être que Cortez lui même, ou bien la Confrérie des Mauvais Mutants, qui, après avoir subie une défaite cinglante a Alcatraz, devenait de plus en plus dangereuse. Les dernières nouvelles étaient étrange, et les dernière signatures pyrotechnique de l'un des leaders de la confrérie ne trompait pas sur les origines des attaques...L'avantage d'être non combattant et spécialisé dans le renseignement, c'était que l'on savait tout sur n'importe quoi, pour peur que l'on frappait aux bonnes portes. Non, la véritable chose surprenante était que Cortez demande a Bastet de surveiller une femme. D'habitude, il comptait sur ses aptitude spéciale pour séduire les hommes et obtenir les confessions de l'oreiller. Hors cette fois, cette méthode n'était pas la plus adapté, surtout avec une femme comme elle, une militaire dur de dur, elle devait avoir certain trauma psychologique qui empêcherais la bonne tenue de ses pouvoirs. De toute manière, vu l'âge du sujet, soyons clair et précis, Kelly n'était pas vraiment intéresser par une partie de jambe en l'air...Par contre, la petite élève modèle qu'elle fut jadis avait un gros avantage sur les autres : une maitrise parfaite de la langue de Molière. Néanmoins, elle ne connaissait pas les nuances Québécoise, pas très grave, elle lui demanderais au pire !

La plupart des détectives privé auraient prit la militaire en filature pour comprendre ses habitudes, savoir tout de sa vie, jusqu'à la couleur de son string, dans le cas ou elle en avait un, ainsi que le nombre de ses amants, si une fois de plus il y avait lieu. Toutefois, Bastet agissait bien différemment des autres : elle était partisane du contact directe avec la personne a connaître pour plusieurs raisons : personne, absolument personne ne s'attend a voir un détective privé l'aborder aussi ouvertement, sans aucun complexe, ce qui endormais un minimum la méfiance des interlocuteurs. Ensuite, cela pouvait même faire des clients en plus : la personne surveillé payait pour surveiller quelqu'un d'autre, et ainsi de suite, rendant la chaine particulièrement lucrative. N'oublions pas que notre jeune épicurienne est avant tout vénale : l'argent a une valeur très importante pour elle car il est le seul moyen d'être assurée de profiter des plaisirs les plus torrides. Mais ce n'est guère le moment de penser a tout ceci. La cible était bel et bien ici, elle avait entendu parler d'un véhicule très particulier se déplaçant dans les rues et garer a un endroit bien inhabituel...La chance sans doute, quoi que, le flair particulier des animaux pour une femme chat ? Qui sait, a vous de le découvrir...Quoi qu'il en soit, Bastet y fit son entrée, en tailleur stricte, quoi que décolletée tout de même. L'on ne se refait pas, que voulez vous...Elle repéra quelques garçon et fille a sont goût, des prises potentiel si sa cible venait a se dérober trop vite de son attention. Parlant de cette dernière, elle n'était pas très difficile a repérer. Des femmes en uniforme canadien, c'était extrêmement rare a New York ! Et vu la chevelure, pas de doute, il s'agissait bien de Dominique Duval ! D'un pas souple et gracieux, la détective se dirigea donc vers la jeune femme et s'assit sur le siège, commandant un alcool qui semblait bien fort. Puis, s'exprimant dans un français étonnant pour une femme comme elle, elle laissa sa douce et mélodieuse voix allez jusqu'aux oreilles de la demoiselle en la regardant sans aucunes animosité


« Oh une militaire ! Le Pentagone a t'il tant besoin que vous que cela pour vous forcez a subir les pires horreurs alimentaire des états unis d'Amérique ? »

Une petite plaisanterie qui attirerait sans doute la sympathie et endormirais la méfiance, toutefois, la détective l'espérait bien, sinon cela allait s'avérerait plus difficile que prévue...Ce qui n'était pas très grave, elle avait un tas de tour dans sa manche !
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Viviana Trevisan

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MessageSujet: Re: L'art de tirer le diable par la queue [libre]   L'art de tirer le diable par la queue [libre] Icon_minitimeLun 20 Juil - 14:21

« Article 14 du code spécial des Forces Armées Canadiennes, entré en vigueur après le 11 septembre 2001 : tout militaire discutant de son ou ses affectations en dehors des personnes concernées, à savoir, l’état-major canadien ou son équivalent en cas de missions en dehors du territoire canadien, est passible de la cour martiale qui peut imposer une peine allant de la démotion du prévenu à son renvoi de l’Armée, à son emprisonnement à, selon la gravité des renseignements divulgués, la peine de mort. Maintenant, au vu et au su de cet état de fait, vous comprendrez j’en suis sûr mon refus de répondre directement à la question. Ce que je peux révéler à un civil dans votre genre c’est-ce ce que mon ordre de transfert indique : je suis ici pour renforcer les liens d’entraide entre le Canada et les États-Unis. Mon rôle est strictement consultatif. »

Une réponse aux accents distants certes mais il faut quand même reconnaître que l’inconnue avait peut-être mal brassé son jeu de cartes : de un, Dominique étant en terrain inconnu, même dans un pays allié, elle se méfiait de tout et de tout le monde et si elle n’avait grande confiance en les anglophones elle en avait encore moins en quelqu’un qui venait l’aborder en français en territoire « anglais ». Rien sur son uniforme n’indiquait qu’elle venait de l’unique province francophone du pays voisin et à moins de suivre les nouvelles canadiennes, personne ne connaissait vraiment cette militaire d’expérience. De deux, qu’un civil s’adresse ainsi à elle sans même faire usage des bases de respect en vigueur dans son pays (les états-uniens étaient vraiment des sauvages sans la moindre notion de politesse…) et si ouvertement voire confortablement lui disait de se méfier et de trois… C’était qui cette femme? D’accord, elle était bien forcée de reconnaître qu’elle semblait pleine de charme et de charisme mais quand même… C’était quoi cette tenue? Légèrement conservatrice côté habillement, cela mettait plus la militaire mal à l’aise qu’autre chose… Trois points négatifs donc pour cette mystérieuse inconnue.

D’un autre côté, la québécoise derrière l’uniforme était quelqu’un de très sociable malgré tout ce que la vie lui avait fait endurer. Au Québec, on aime les francophones, les « cousins » de France en visite et ceux en général qui font un effort pour parler la langue de l’endroit (l’anglais n’étant pas considéré comme tel de la part de beaucoup de québécois, SURTOUT des nationalistes). Qui plus était… Il y avait un quelque chose à son goût chez cette femme. Était-ce le look, l’attitude ou autre chose sur laquelle sa mémoire ne parvenait à mettre le doigt? Qu’on ne mette pas cela sur le compte de la vieillesse car Dominique Duval ne faisait pas son âge et loin de là. Elle faisait bien dix ans de moins au moins en apparence et certains ayant servit avec elle disait que son esprit vieillissait pour deux : pour lui et le corps. Évidemment, elle avait tant de traits qui faisaient qu’on la suspectait à tort d’être une mutante que cet état de fait avait naturellement été inclus dans le lot mais bon… Les petits jeunes qui pensaient pouvoir l’humilier à lors des événements sportifs organisés entre militaires… Elle n’était pas championne invaincue pour rien! Avalant d’un trait son café brûlant (sous les yeux ronds et étonné de la personne chargée du service), elle déposa sa tasse vide et tendit une main raide à la façon des militaire mais vive comme l’aurait fait n’importe quel jeunot venant d’avoir ses galons de sous-lieutenant, elle laissa de ce fait de côté les soucis militaire et de son esprit qui vieillissait sans s’émousser avant l’âge.


« Mais bon, de là où je viens, on est toujours heureux de rencontrer des gens qui parlent notre langue. Vous avez un drôle d’accent mais c’est déjà mieux que le massacre que ces imbéciles font en tentant de parler français. Marre d’entendre constamment le classique « voulez-vous coucher avec moi ce soir? »… Bande de cons oui… »
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Bastet

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MessageSujet: Re: L'art de tirer le diable par la queue [libre]   L'art de tirer le diable par la queue [libre] Icon_minitimeLun 20 Juil - 18:38

Stricte...C'est le premier mot qui vint a l'esprit de Bastet en entendant la première réplique ! Il était bien rare de voir des personnes sortir après une blague qui n'engageait strictement a rien un règlement complet de l'armée ! Mince, elle était pourtant persuadée que personne ne pouvait le connaître par cœur, et bien apparemment, elle avait fait complètement fausse route...Mais cela amusait plus qu'autre chose la détective, qui malgré le ton quelque peu supérieure de la militaire, n'était pas le genre de femme a nourrir des complexe et donc a prendre mal la première attaque venue. Elle devait bien admettre que son angle d'approche avait été un coup de poker assez particulier, et donc qu'elle ne pouvait se permettre d'attendre nécessairement une réponse positive a sa remarque, mais tout de même, elle pensait que son second degré seraient mieux perçu que cela...Bah tant pis, elle aurait des occasions de se rattraper, et puis elle était agréablement surprise par la jeune femme qui se tenait en face d'elle. Il s'agissait pourtant de quelqu'un qui avait déjà un certain âge, mais l'on lui donnait facilement dix ans de moins, et Kelly aurait payée cher pour savoir a quoi ressemblait cette femme dans un accoutrement plus féminin et non cet uniforme, même si elle devait admettre qu'une femme dans l'uniforme pouvait être particulièrement sexy...Bref, la possibilité de la confession sur l'oreiller venait de refaire surface, mais il valait mieux ne pas trop y penser directement, si cela était nécessaire seulement, car de toute manière, si elle n'était pas réceptive au bon type de phéromones, celle qui produisait un comportement homosexuelle, alors cela ne servait a rien...Et plutôt que d'essayer inutilement, autant essayer de le savoir d'abord vous ne pensez pas ? Elle descendit ensuite sa tasse de café d'un trait a la stupéfaction de la serveuse, mais cela prouvait qu'elle était militaire depuis longtemps, la plupart des gens de ce corps fonctionnait au café ! La réaction de la serveuse amusa la détective, et les trais de la militaire se détendirent tandis qu'elle tendait une main que la jeune femme n'hésita pas a serrez d'une bonne poigne, son entrainement dans le domaine de la natation n'ayant pas été vain ! Sa maitrise de la langue française avait été un bon coup de pouce, cela elle l'avait bien calculée, et la remarque de la militaire la fit sourire...Parce que lors de son premier voyage en France, c'était la première chose qu'elle avait apprise ! Une compétition de natation...Se rendant compte que cela ne suffirait pas pour tout le monde, elle avait décidée alors d'apprendre la langue, et si son accent Californien restait encore quelque peu, elle était tout de même très a l'aise avec la langue.

« Kelly Howard ! Oui je suis bien d'accord avec vous. Ensuite, les femmes éplorée viennent me voir en me demandant d'espionner leurs maris qui ont lancée cette phrase a la première française venue en la prenant pour une fille facile...Je suis détective privée, et j'ai fait pas mal de voyage en France. Vous n'imaginez même pas ce que les américains sont prêt a payé pour surveiller leurs conjoint infidèles, c'est effrayant... »

Jouer la carte de la franchise était une chose très importante. Un détective privé qui s'annonce directement était insoupçonnable, même pour l'esprit le plus retord et méfiant qu'il soit ! Ainsi, Kelly avait placé une bonne carte de plus dans son jeu. Elle avait rattrapée sa bourde de l'entrée en se présentant. Elle était mutante, ne le dissimulait pas, bien que très peu de gens le sachent, pour la simple raison que son pouvoir, peu commun, était encore plus difficile a percevoir a cause du comportement volage de la jeune femme. Le plus amusant étant encore d'espionner les femmes sensée trompé leur mari. Parfois, l'on découvrait simplement que les deux se trompait mutuellement. Que voulez vous, ainsi va la vie. Un écran montrait les actualités et d'un seul coup, la serveuse monta le son, car il semblait qu'une information importante sortait. Un cambrioleur mutant venait d'être arrêté par la police. La journaliste déblatéra un long discours sur les pouvoirs de ce cambrioleurs et ses méfaits, insistants sur le fait que les mutants étaient dangereux, et ainsi de suite...Il ne songeait même pas que pour certain, cette mutation était une véritable plaie ! Regarder le Colosse par exemple ! Enfin bref, la jeune femme sirota son verre, ne préférant pas boire d'un trait, avant de reprendre


« Les mutants dangereux, c'est repartie pour un tour...Toujours la même rengaine ! A croire que l'américain moyen ne retient pas les leçons ! Je devrais peut-être déménagée...Dite moi, c'est jolie le Québec ? Je n'est encore jamais eue l'occasion de m'y rendre. »


De cette manière, implicitement, elle révélé sa nature mutante. Si la jeune femme lui demandait une démonstration, elle n'hésiterait pas a lui en faire une, repérant un homme regardant une femme avec désir sans pour autant osé l'aborder...Elle connaissait mainte technique de drague, mais aucune n'était plus forte que son pouvoir ! Elle montrerait a cette jeune femme qu'elle pouvait amener deux personnes que rien ne prédisposer vraiment a être en couple a passer directement au stade le plus sérieux en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire ! Toutefois, elle gardait un sourire charmant et attendait une réaction de son interlocutrice, elle était vraiment intéressée par sa question, car elle songeait sérieusement a se lancer dans la sexologie et quitter les États-Unis...
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Viviana Trevisan

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MessageSujet: Re: L'art de tirer le diable par la queue [libre]   L'art de tirer le diable par la queue [libre] Icon_minitimeLun 20 Juil - 19:15

Dominique, en bonne militaire, écoute ce que l’autre femme a à lui dire. Ainsi donc elle avait devant elle une détective privée? Intéressant. Mais bon, la voilà soudain plus à l’aise : ceux qui servait la loi la mettait plus à l’aise d’où ses bons rapports avec les services de police et autres corps extra militaire ayant pour mandat de faire régner ordre et justice. Elle allait répondre quelque chose quand la serveuse monta le son et si le visage de la militaire avait été jusque là relativement neutre, il devient un véritable masque de fureur. Ayant reprit sa tasse pour demander un second café, elle éclata cette dernière sur la table tant elle la déposa fort, faisant bien sursauter la moitié des clients. Quand elle reprit la parole… Bon sang, même les mutants ayant de pouvoirs de glaciation auraient pu prendre des leçon sur la froideur de ce ton… Et le regard haineux qu’elle jeta à des clients qui avaient passé des commentaires racistes sur les mutants fut tout aussi équivoque et révélateur de ce que pensait la général.

« Serait-il possible d’écouter autre chose que les conneries propagandistes de Fox News? Y en a marre de ces imbéciles alarmistes qui ne cherchent qu’à créer des tensions et des emmerdes. Les mutants NE SONT PAS une menace aussi virulente qu’on le prétend. Et pour votre culture personnelle, les humains ordinaires ont fait plus de bordel que tous les mutants de cette foutue planète réunie. Le Rwanda? Des humains contre d’autres humains. La conquête de votre précieux ouest américain, quand vous avez exterminé des peuples amérindiens entiers? Que des humains. Cortez en Amérique du Sud? Idem. Les crimes contre les juifs? Humains. Humains. Et encore humain. Si quelqu’un doit avoir peur de quelque chose c’est eux qui doivent avoir peur de nous car NOUS sommes les monstres et EUX les victimes. Bande de morons sans ouverture d’esprit… »

Le dernier segment de phrase avait été dit dans un français tout ce qu’il y a de plus québécois, signe de dérision de la militaire pour les états-uniens. Un silence pesant se fit suivre après sa tirade, interrompu par un petit cri de surprise de la serveuse qui venait de se rendre compte qu’elle avait copieusement arrosé le plancher avec la cafetière qu’elle avait dans les mains… Reportant son regard sur la détective privé (tout un contraste car il était vierge de toute trace de colère et on aurait presque pu qualifier le tout d’innocent pur), elle se décida enfin à répondre à la mutante une fois la télévision fermée.

« Faut aimer la neige et le temps de chien. Je ne vous cacherai rien, c’est loin d’être le paradis sur terre et le climat est plus chiant qu’une armée de fonctionnaires gouvernementaux. Mais par contre on s’y sent bien. Je vous filerai un coup de pouce pour la paperasserie si vous voulez y déménager. Montréal, c’est bien, Québec aussi. Laval c’est tranquille et les Laurentides magnifiques en automne. Il y en a pour tous les goûts je dirais. Quoi que… Avec vos talents et votre… Condition, Montréal c’est l’idéal. Des gens dans votre genre, il y en a pas mal, si vous voyez ce que je veux dire. »

Elle fit un discret signe de la main, le code gestuel pour dire le mot mutant, un truc développé par l’armée dans sa « mission de protection » contre les mutants hostiles. Peu de civils le connaissaient mais les mutants eux savaient le reconnaître. Normal quand c’est le geste qui souvent précède votre arrestation ou pire, trépas…

« C’est quoi votre champ d’expertise? Chimie? Physique? Biologie? Psychologie? Dans le genre… C’est possible d’avoir un aperçu ou c’est dans le genre trop technique pour le commun des mortels? Je peux faire le cobaye si besoin est… Si bien sûr cela ne me force pas à aller contre la réglementation militaire en vigueur… »

Ça c’était un langage codé que la général avait développé en discutant avec certains mutants qui peuplaient le Québec. Entre nationalistes, mutant ou humain n’avait aucune incidence et pour communiquer sans provoquer de chasse à la sorcière… Il fallait trouver des trucs. Le sien, c’était d’utiliser des champs de science pour les différents types de pouvoirs : chimie pour les pouvoirs élémentaires, Physique pour la téléportation, le magnétisme et tout, biologie pour le contrôle animal ou les augmentations physiques, psychologie pour les pouvoirs psychiques… Il fallait vraiment travailler dur pour éviter des ennuis à des gens n’aspirant qu’à vivre tranquillement. Mais ces efforts, Dominique ne les regrettaient en rien et elle continuerait à en faire pour sauvegarder le genre humain et éviter un conflit. Quoique… Loin de son champ d’opération, elle se sentait vachement inutile et seule et cela pouvait se percevoir, pour peu qu’on soit moindrement fin observateur… Scrutant la réaction de son interlocutrice, elle ne put s’empêcher de penser que cette femme était une sacrée belle pièce et qu’elle était bien de son goût : Dominique Duval… Aimaient les hommes et les femmes pratiquement également et presque sans aucune différence… Et ce littéralement…
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Bastet

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MessageSujet: Re: L'art de tirer le diable par la queue [libre]   L'art de tirer le diable par la queue [libre] Icon_minitimeMar 21 Juil - 3:01

Eh bien Cortez ne serait pas déçu lorsqu'elle lui rapporterais ce discours défendant les mutants, c'était exactement le genre de chose qu'il recherchait. Connaître les intentions de la militaire envers les mutants et estimé son potentiel de menace pour la survie de la communauté. Et ici, dans ce chef d'œuvre de colère qui avait surprit tous les clients de cet établissement, elle venait de prouver qu'elle faisait partie de ceux qui ne considérait pas les mutants comme une menace. Cet état d'esprit plaisait assez a Bastet, même s'il était différent du sien, car elle se considérait comme humaine, juste avec deux trois petites choses en plus...En tout cas la serveuse fut totalement stupéfaite de voir qu'elle avait renversée son café, ce qui provoqua un petit rire de la part de la détective qui ne put s'empêcher de la trouver un peu idiote sur ce coup la ! Mais en tournant sont regard vers la militaire, elle comprit alors qu'elle seule ne serait pas l'objet de la colère de celle ci. Elle lui répondit sur le Québec et c'est comme si la jeune femme buvait autant ses paroles que son verre, qui avait par miracle survécu au coup de poing sur le comptoir de son interlocutrice. La charmante femme chat écoutait dans les moindres détails ce que lui dit Dominique, qui était prête a facilitée son accès au pays pour la paperasse, et ayant bien comprit qu'elle était mutante, lui conseilla Montréal qui était la ville ou il y en avait apparemment le plus. Elle vit le signe que lui fit cette dernière et hocha la tête pour montrer qu'elle avait très bien comprit la ou elle voulait en venir. Il est vrai que ce signe avait une connotation très funeste, par chance, vu son pouvoir plutôt comique, celui ci n'avait fait que la mener vers des baldaquins et non des prisons, sans même que les cibles ne se rendent compte qu'elle avaient été victime d'un pouvoir Mutant...Quoi que vu le plaisir qu'elles y ont retiré, le mot victime est ici très mal choisit. Toutefois, cette offre généreuse concernant les papiers étaient vraiment très sympa de sa part. Puis elle lui demanda son champ d'expertise, en acceptant d'être son cobaye...Elle aurait put profiter de cette situation, mais après une offre aussi généreuse, elle ne voulait pas abuser de la bonne volonté de la demoiselle. Aussi, elle lui offrirais donc une démonstration de ses talents et la laisserait choisir si elle voulait être cobaye ou non, d'autant plus qu'elle n'avait jamais été soldat, et il n'y avait pas de militaire dans sa famille, et qu'elle n'en avait côtoyer que très peu, ce qui signifiait qu'elle ne savait pas si son règlement l'autorisait a ce genre de chose.

« Hum...Mon domaine se rapproche de la biologie, mais c'est plus...Profond que cela, je vais vous faire une démonstration. Vous voyez cet homme la bas, il n'ose pas aborder la fille devant lui. Je vais lui donnez un coup de main. Si vous voulez toujours être cobaye ensuite, je vous y ferez goutez, enfin, si votre règlement le permet... »

Terminant doucement son verre, Kelly se leva donc de son tabouret avant de se rapprocher de l'homme qu'elle avait repérée dans une démarche gracieuse digne des mannequins. Elle s'était un temps intéressée a ce métier, mais elle était jugée comme trop grosse pour le faire...Il fallait dire la vérité, il ne prenait que des portes manteaux pour faire mannequin ! Elle s'approcha donc de cet homme et le détailla. Il n'avait il fallait bien le dire pas grand chose pour lui. Non pas qu'il soit laid, mais simplement négligée...Kelly était persuadée qu'avec un effort de look, il serait possible d'en faire un vrai beau gosse, mais apparemment ce n'était pas son style et il préféré restée dans une tenue décontractée mais trop négligée au goût de la femme aux cheveux blanc. Lorsqu'elle arriva a ses cotés, elle posa une main sur son épaule afin d'attirer son attention, tout en prenant un regard de confidente, afin qu'il ne parle pas trop fort et ne fasse donc pas rater tout le plan...Il serait fort dommage que la démonstration rate ! De sa voix mélodieuse, elle aborda le garçon d'une telle manière que l'on pouvait se demander si elle n'était pas elle même en chasse, ce qui n'était pas forcément faux, son dernier amant remontait maintenant a pas mal de temps, et la demoiselle était donc en manque...Mais la n'était pas la question...

« Dis moi mon grand, comment tu t'appelle ? »
« Ted »
« Et la fille devant t'intéresse Ted ? »
« Oui mais... »
« Chut ! Et suit moi... »

Sans même lui demander son avis, elle attrapa le poignet de l'homme et le tira jusqu'à la cible en question. Cette femme qu'il admirait depuis son entrée était une véritable beauté : sa longue crinière noire encadrée un visage magnifique avec un regard émeraude pour qui beaucoup se damneraient. Quand a son décolletée vertigineux, ou ses magnifiques jambes fuselée qui était bien montrée par une minijupes qui ne faisait que dissimuler l'essentiel, l'on ne fera que bien peu de commentaire pour éviter d'en faire une maladie...Une fois encore, la belle posa une main sur l'épaule de cette cible, avec son plus beau sourire, de manière a être insoupçonnable. En réalité, elle modifié la structure de leur phéromones a chaque contact avec leurs peaux, forçant ainsi le destin...Mais cela aurait également put être une persuasion psychique, ainsi il serait plus difficile pour Dominique de comprendre la manière si particulière dont ce pouvoir se manifestait, ce qui mettrait un peu de piment dans la relation qu'elle nouerait avec la militaire : les deux allaient avoir leurs petits secrets respectifs...

« Salut, je te présente Ted ! »

Et la jeune femme planta les deux jeunes gens la. D'un rapide coup d'œil physique, il semblait que l'homme n'avait aucune chance de la séduire, pourtant, cinq minutes après se contact, alors que Kelly avait retrouver son bar et s'était fait servir un nouveau verre, le couple, après un baiser plus que passionné, filait droit vers les toilettes sous le regard amusée de l'entremetteuse mutante ! Cette dernière tourna son regard vers la militaire, recherchant a savoir si son petit effet avait été convainquant. En tout cas, Dominique pourrait vite comprendre une chose : ce pouvoir était pour quelqu'un de lambda totalement indétectable, pour la simple raison que c'était le genre de chose que l'on pouvait mettre sur le compte de la chance ou d'autre phénomène sentimentaux sans aucun lien avec un pouvoir mutant. Histoire d'être sure d'avoir fait son effet, la jeune femme reprit une dernière fois la parole, de sa voix toujours mielleuse et délicate

« Cela vous a plut ? Vous voulez toujours être cobaye ? Au fait, je ne connait toujours pas votre nom...A moins que votre règlement vous interdit de le dire ! »
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MessageSujet: Re: L'art de tirer le diable par la queue [libre]   L'art de tirer le diable par la queue [libre] Icon_minitimeMar 21 Juil - 14:15

« Duval. Général Dominique Duval, des forces armées canadiennes. Matricule SP-6008757. C’est ce que nous sommes autorisés à divulguer comme renseignements. »

Balbutia l’officier qui n’en croyait pas ses yeux. Elle mit plusieurs secondes à reprendre ses esprits, se demandant par quel prodige puisqu’il semblait n’y avoir eu qu’’un contact physique l’on pouvait faire une telle chose. Elle en avait vu des choses dans sa carrière, avait vu, lu, analysé et discuté des et avec plus de mutants qu’un humain ne peut espérer en voir et pourtant… L’explication lui échappait totalement. En tant que militaire professionnelle et experte dans son domaine… Le cas de cette mutante demandait voire exigeait une explication… Mais d’un autre côté… Si contrôle mental direct il n’y avait pas à première vue, il n’en demeurait pas moins qu’il fallait éviter de se mettre dans un état où elle laisserait échapper des informations importantes. Deux façades d’une même médaille, deux impératifs professionnels et pourtant le dilemme demeurait… D’un autre côté, elle se voyait mal faire jurer cette femme sur des choses qu’elle ne défendait pas pour se garantir une certaine sécurité, à savoir, l’honneur militaire. La méfiance bien que passablement endormie demeurait et Dominique ne désirait pas tomber dans un piège aussi habile soit-il. Une part d’elle lui disait que c’était de la paranoïa, que la mutante avait eu des dizaines de chances de lui nuire et que la chose ne s’était pas produite tandis qu’une autre ne cessait de répéter que tout venait à qui savait attendre.

Elle se fit toutefois une raison : elle avait servit dans l’armée, d’abord comme cadet puis comme militaire professionnelle pendant environ vingt et un ans. Elle avait vu son lot de choses et avait subit plusieurs expériences qu’Aucun être humain ne devrait être forcé d’endurer. Elle le savait comme ses ennemis devaient le savoir : sa volonté seule et sa résistance accrue ne la rendait pas invulnérable ni à la torture ni aux assauts mentaux ou aux pouvoirs de persuasion X et Y de tel ou tel mutant. Si l’ennemi avait voulu s’approprier ses secrets… Il avait eu des années pour le faire, dans des périodes de sa vie où elle avait été excessivement vulnérable voire instable sur le plan des émotions. Qu’est-ce que lui disait toujours son aide de camp déjà? Ah oui : 44 ans dans les faits, 60 de sagesse et 30 d’esprit. Autrement dit… Son cœur et sa tête vivaient dans des décennies différentes et c’est-ce qui faisait l’étrange dualité qui faisait la général Duval. Et c’est justement cette espièglerie, cette « seconde jeunesse » qui brillait en ce moment dans son regard. Payant sa consommation et celle de la détective sans même lui demander son avis, elle l’invita à la suivre là où yeux et oreilles étrangères ne sauraient les voir ou les déranger. Toute expérimentation n’était pas nécessairement à faire en public et la général aurait une marge de manœuvre si coup tordu il y avait là où elle amenait la mutante : dans son transport personnel qui avait bien de l’espace (suffisamment pour six passagers) de libre. Qui plus était… Si l’autre tentait de lui voler quoi que ce soit, elle risquait de se retrouver dans un beau merdier : tout l’équipement de la général était piégé… Verrouillant les portes par commande vocale puis coupant le système, elle prit ensuite la parole. Elle aurait bien pu le hurler que personne n’aurait rien entendu. C’était quand même bien fait ces véhicules là…


« Ok, montre moi. Déformation professionnelle, il faut que je comprenne ce que je ne peux expliquer et quoi de mieux que de le vivre pour le comprendre? Mais attention, pas de coup fourré hein? Qui sait : si t’es sage… Je mettrai peut-être de côté le règlement militaire… Z’avaient qu’à me garder mieux à l’œil s’ils voulaient que je ferme ma grande gueule… T’en penses quoi? »

Dominique Duval prête à trahir son pays? Oui et non. Bordel, elle n’était pas forcée de parler des secrets canadiens… Elle avait le nez au Pentagone à la journée longue! Trahir les États-Unis ne lui ferait ni chaud ni froid, surtout avec tous les vilains secrets qu’ils gardaient contre les mutants…
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MessageSujet: Re: L'art de tirer le diable par la queue [libre]   L'art de tirer le diable par la queue [libre] Icon_minitimeMar 21 Juil - 18:32

Elle répondit en balbutiant, totalement surprise par le spectacle qui venait de se dérouler devant ses yeux. Ce n'était pas la première fois qu'elle prêtait assistance a un pauvre type qui était en admiration devant une femme qu'il n'aurait normalement jamais due avoir, très loin de la. Elle était toujours aussi amusée de voir les différentes réactions des personnes faces a ses dons, ses deux la avait été plutôt long. Soit la fille avait vraiment de l'aversion pour cet homme, soit la timidité avait amené quelques barrières a être plus résistante qu'à l'habitude. Mais le résultat était la, probant ! Elle n'avait pas un taux de réussite complet, jamais elle ne pourrait passer certaine émotion psychologique trop forte, mais une militaire pouvait telle se faire violer ? Peut probable....En tout cas, elle se dit qu'elle avait réussit son coup, impressionner la jeune femme par un pouvoir qui pourtant ne payait pas de mine. Il ne faisait pas de Bastet une super-soldate invincible capable de menacer la sécurité des nations, mais simplement quelque chose de fun apte a lui procurer du plaisir. Malgré son métier, la jeune femme n'avait pas encore très bien réalisé tous les secrets qu'elle pourrait obtenir grâce a ce pouvoir, mais cette femme générale risquait fort d'être la première a lui prouver l'impact que le corps pouvait avoir sur les humains, car la perversion était une chose universelle, et le corps désirable de la jeune femme ne pouvait pas être refusée, cela serait de toute manière inhumain, il n'y avait qu'un mutant qui pouvait résister a un tel appel, et encore avec son pouvoir, elle disposait d'atout dans sa manche apte a lui permettre de dépasser cette difficulté...Toutefois, Kelly n'avait pas prévu que la jeune femme veuille tester elle même, elle s'attendait a poursuivre tranquillement la conversation sur un thème quelque peu salace avec la jeune femme dans le bar, mais pas a ce que Dominique lui paye l'addition ainsi que la sienne et l'invite a la suivre...Bon il fallait quand même dire que les toilettes étaient occupée, et donc il était impossible de s'y rendre...A la place, elle rejoignait le véhicule blindée de la demoiselle qui était bardée d'arme et de gadget, ainsi qu'assez spacieux pour six personnes. Sachant de toute manière comment cela allait finir, elle se débarrassa de la veste de son tailleur, révélant ainsi sa chemise blanche dont quelques boutons du haut était ouvert pour laisser le décolletée. La militaire se dissimula derrière une déformation professionnel, mais le regard envieux qu'elle avait jetée sur son corps ne lui avait pas échappée...Elle promettait même de déliée quelque peu sa langue contre se service, ce qui était parfait, cela ne pouvait pas mieux tomber...Cortez serait ravi !

« Cela me convient parfaitement. Juste une petite consigne. Vous allez envahi d'émotion assez particulière...Si vous voulez avoir une chance de comprendre, essayer de résister le plus longtemps possible, car moi j'en suis trop dépendante pour cela. Donnez moi votre main. »

Il suffisait d'un contact. En prenant sa main, elle pouvait analyser chaque parcelle des odeurs dégagée par la sueurs et les voies des phéromones afin d'en connaître l'aspect et déclenchée les bonnes. Elle n'en avait pas besoin, elle contrôler plus ou moins l'afflux de son propre corps, et s'était donc réglée pour agir directement sur la partie du cerveau de la militaire qui l'attirait vers les femmes. C'était pour un pouvoir comme le sien un jeu d'enfant, mais comme elle n'était pas encore a maturité de celui ci, il lui fallait une certaine concentration pour y parvenir. Ah toutes ses sensations enivrante lui avait manquée. Oui elle était dépendante de tout ceci, ne sachant jamais restée trop longtemps sans amant ou maitresse, la jeune Bastet était presque toujours en chasse, rappelant quelque peu un comportement animal...Mais après tout, elle était une femme chat. C'est bien pour cette raison qu'elle portait le nom de cette déesse égyptienne. Elle caressa doucement la main de la générale. En réalité, un seul contact aurait suffit, mais elle voulait s'appliquer pour lui donner une chance de comprendre ce qui était très difficile pour un être humain. Contrairement aux animaux, dont certaine espèce disposait de phéromones agissant dans un rayon de dix kilomètre, l'être humain ne sent pas ses odeurs, c'est le cerveau qui les assimiles comme un appel au plaisirs. Si elle n'avait aucune connaissance en biologie, elle ne parviendrait probablement jamais a comprendre cet état de fait. Une fois fini, au bout de quelques secondes qui avait du paraître bien longue, elle lâcha la main et se reposa lascivement sur le siège ou elle était assise. Elle avait chaud a vrai dire, et elle aurait volontiers offert un magnifique striptease a la militaire, mais il fallait qu'elle essaye de résister pour comprendre, et donc il ne fallait pas l'inciter a craquer, sinon le jeu ne serait pas le même...

« Bon courage... »


C'était vraiment sincère, elle risquait d'en avoir besoin...C'était une sorte de jeu, savoir qui allait résister le plus longtemps avant de craquer...Cela faisait longtemps qu'elle n'avait plus eue de femmes, cela lui ferait pour sur du bien, elles étaient toujours plus douce que les hommes.
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MessageSujet: Re: L'art de tirer le diable par la queue [libre]   L'art de tirer le diable par la queue [libre] Icon_minitimeMar 21 Juil - 19:40

C’était… Étrange et étrange dans le langage de la militaire avait un sens tout particulier qui sortait de sa définition stricte. Au début, elle pensa que l’autre la faisait marcher mais venu du fond de son esprit, de recoins oubliés et protégés des horreurs qu’avaient vu ou expérimenter la militaire, des fragments éparses et des fantômes de sensations et événements passés revinrent faire surface, ces bulles de souvenir crevant la surface trouble de son esprit torturé par une quantité impressionnante de choses qu’il serait fastidieux d’énumérer. C’était comme si présent et passé se confondait, comme si le rêve et la réalité s’entremêlait. Pour avoir été soumises à bien des substances et avoir subit des chocs suffisants pour faire délirer, elle devait admettre que cette douce incertitude entre le vrai et le faux, entre l’imaginaire et la réalité était probablement unique en son genre. C’était comme si on mélangeait la béate euphorie à un fort regain d’énergie… Décidemment, ce pouvoir bien que de peu d’utilité en combat était des plus dévastateur… Ou tout du moins aurait dû l’être, la générale ne faisant pas exception dans les êtres humains ordinaires. Et pourtant, pourtant…

L’esprit de la militaire travaillait à toute allure, combattant d’une part ce joyeux chaos de bonnes émotions qui faisaient tout un party dans la tête de la jeune femme pour célébrer leurs retrouvailles et d’une autre part à trouver comment fonctionnait ce curieux pouvoir. Tâche ardue s’il en était certes mais rien d’insurmontable, pour le moment tout du moins. Un pli de concentration vint barrer le visage de la général, signe de la bataille qui se livrait là haut dans sa tête mais sinon… Rien de plus qui puisse indiquer une difficulté quelconque. Là où elle risquait de perdre ses moyens, c’était quand son questionnement trouverait réponse : faute d’éléments sur quoi focusser, elle risquait fort de se faire prendre par surprise par ce qui faisait un joyeux bordel dans ses pensées rationnelles… Penser, réfléchir, analyser, comparer… Mais oui! La solution était là, juste devant elle! Ce pouvoir devait sans aucun doute agir sur…

Ô insidieux piège qui attendait dans le détour Dominique! Comme la solution lui apparaissait, elle éprouva un sentiment de fierté pour avoir trouvé la clé du mystère… Ouvrant de ce fait une jolie voie d’accès pour ce maelstrom d’émotions qu’elle combattait. Défonçant une partie de ses défenses plus efficacement que tout ce que le Royal Regiment of Canadian Artillery aurait pu déployer. Tout commença à devenir flou autour d’elle, ne laissant que la mutante dans un halo de lumière presque divin dans sa glorieuse beauté et encore une fois le fil des pensées de l’officier quitta le droit chemin de la rectitude militaire pour des considérations et besoins plus humains. À quand la dernière fois remontait-elle? C’était avec son aide de camp, avant son départ pour les États-Unis, soit quoi? Environ un an? C’était si tentant, pourquoi ne pas succomber, abandonner, admettre sa défaite? Sans vraiment en prendre conscience, l’officier s’était rapprochée de la jeune femme et la distance les séparant se mesurait en centimètres… Distance qui se rapetissait à vue d’œil. Le premier contact allait se produire dans trois, deux, un…

Mais non, même pas! Une autre part de Dominique refusait obstinément d’abandonner. Têtue comme un troupeau de mule, la québécoise parvint à chasser une partie de la brume qui avait envahit son esprit et ses yeux gris reprirent leur dureté, signe que sa concentration était revenue ou à tout le moins partiellement. Elle le savait : le premier contact physique risquait de pulvériser ses derniers retranchements… Et elle ne comptait pas abandonner de si tôt. Dominique Duval n’abandonnait jamais facilement… Et son corps portait les marques de son obstination légendaire.
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MessageSujet: Re: L'art de tirer le diable par la queue [libre]   L'art de tirer le diable par la queue [libre] Icon_minitimeVen 24 Juil - 17:27

Il suffisait d'être patiente et d'attendre...Ils finissent tous par craquer, et même les femmes n'y échappent pas. La chatte gardait un regard amusée sur cette situation, observant la scène, voyant le front de la militaire se plisser, signe d'une grande concentration, mais aussi de résistance a tout ce qui risquait de l'envahir. Bien, bien, tout était parfait...Exactement ce qu'il fallait. Bastet sorti d'une poche de sa veste a coté d'elle un carnet et un stylo. Beaucoup de pages avaient été déchirée, afin que dans le cas ou la personne voudrait lire ses notes, elle ne puisse le faire. L'on conservait ses petits secrets, et le nom des personnes qui avait fait ce test le resterait. C'était une déformation professionnel du métier de détective privé : il fallait garder les informations concernant le client secrète, sauf si lui même demandait a ce qu'on les publies. Sa cible du jour faisait beaucoup d'effort et résistait bien, plusieurs évènements dans sa vie avait due la marquer assez pour ne pas cédez au première sirène venue, toutefois, il ne semblait pas y avoir de viol, sinon cela n'aurait eu aucun effet. Ainsi, adoptant malgré elle une pause lascive alors qu'elle prenait des notes telle une secrétaire ou une dactylo, la jeune femme s'amusa de tout ceci. A un moment, la militaire sembla craquer. Elle se rapprochait dangereusement d'elle avec un regard qui en disait long sur ses intentions, et la jeune femme posa sur le coté son morceau de papier et son stylo en se mordant la lèvres inférieure, prenant même le loisir de s'éloigner quelque peu pour jouer avec sa victime du jour. En réalité, elle voulait juste faire durer le jeu de séduction, ce qui était son activité favorite. Elle n'utilisait ce pouvoir d'habitude que lorsqu'elle sentait que la cible ne craquerait pas sans cela ! Ici elle l'avait elle même demandé, et donc d'une certaine façon, Kelly prenait un malin plaisir a faire durer cette phase d'attente, alors qu'elle aurait put se jeter sur la militaire pour la faire craquer. Toutefois, ceci était réversible, dans le sens ou si la militaire parvenait a trouver la solution et ne souhaitait pas allez plus loin, elle pouvait toujours inverser le cycle des phéromones afin de les rendre repoussante, mais jamais encore elle n'en été arrivé a cet extrémité, de toute manière, il craquait tous avant !

Alors qu'elles allaient finalement se toucher, la jeune femme n'étant point parvenue a reculer assez loin pour éviter ce contact, la voilà qui finalement recule au dernier instant et replisse son front, se rendant ainsi maitre de son corps encore quelques temps...Quand les pulsions prendrait telle la place sur le reste ? Cela ne durerait pas trop longtemps, Kelly en était persuadée. Elle avait déjà faillit craquer une fois, ce qui prouvait qu'elle allait finir par le faire définitivement. La solution était si simple que bien peu y pensait, tout simplement parce qu'une idée reçu voulait que l'esprit humain soit capable de résister aisément a cela. Mais en réalité, personne ne maitrisait aussi bien qu'elle ce circuit, et elle était capable de le rendre performant ou totalement médiocre selon ses envies. Il lui était déjà arrivé de rendre deux personnes repoussante l'une pour l'autre juste parce qu'elle trouvait que l'un d'entre eux ne méritait pas l'autre. D'une certaine façon, elle s'immisçait dans la vie de n'importe qui en influençant les mises en couple ou les ruptures avec un plaisir non dissimulé. Était telle la version mutante de Meetic ? L'on pouvait le dire ainsi d'une certaine manière, elle préférait dire qu'elle influençait quelque peu le destin. Il fallait dire également qu'elle était particulière, ne se considérant pas comme une mutante a part entière, simplement comme une humaine avec quelque chose en plus...Pour elle le terme mutant, et par corolaire, ce que Magnéto appelait Homo Supérior, n'existait pas ! La seule chose qui existait dans ce monde, c'était l'humanité et tous en faisait parti, humain comme Mutant. Appelé supérieur des personnes comme le crapaud était quelque chose de risible, il était évident que la nature n'avait pas gâté cet homme qui n'était qu'un boulet faible et sans talent. Malicia, bien que puissante, n'avait pas été épargnée par la nature non plus, son pouvoir l'empêchant de progresser dans la vie...Mais ce n'était pas ce qui intéressait le plus la femme chat pour le moment. Elle restait totalement concentrée sur la militaire canadienne, attendant de savoir combien de temps encore elle tiendrait, avec un sourire qui en disait assez long sur ce qu'elle pensait de la situation...
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MessageSujet: Re: L'art de tirer le diable par la queue [libre]   L'art de tirer le diable par la queue [libre] Icon_minitimeVen 24 Juil - 19:13

Une vie de militaire c’est une vie comportant beaucoup de privation. Les esprits que les instructeurs militaires ne parviennent pas à briser se renforcent et rêve à cette liberté perdue que certains sacrifient volontairement pour défendre leur pays. Ces esprits dans la grande majorité font également en sorte que celui ou celle qui le possède exploite sans hésiter toutes les failles du système pour se soustraire aux inhumaines obligations que peut exiger l’armée et profiter de cette délicieuse sensation d’être de nouveau en plein contrôle de soit et de son environnement, ramenant du coup le militaire sur le droit sentier de son humanité en perdition. Certains en profite pour consommer des drogues, d’autre fumer, d’autres boire, jouer, parier, se relaxer… Et d’autres en profite pour laisser leur corps parler à leur place. Rares étaient ceux qui avaient partagés une relation intime avec Dominique Duval mais ceux qui avait eu ce petit privilège s’en souvenait encore. Les manipulations de la mutante vinrent raviver le souvenir de chacune d’entre elle, culminant par celle qui l’avait le plus marquée, quand elle et celle qui devint par la suite son aide de camp s’étaient retrouvé isolés dans l’espace lors d’une mission de maintenance sur un satellite militaire canadien… S’adonner à une pareille symphonie des corps dans l’absence totale de gravité avait été… Toute une expérience. Et le fait que son esprit le lui en rappelle chaque détail ne pouvait vouloir dire qu’une chose : abandonner la lutte et tomber dans le doux piège qu’est le fait d’être humain, de vivre, sentir et ressentir sensations et émotions et d’y être si vulnérable…

D’un autre côté… N’était-ce pas exactement ce que la mutante, non, la séduisante et désirable mutante désirait? Elle lui rappelait vaguement un chat, jouant avec sa proie avant de lui donner le coup de grâce… Cependant, elle l’avait de ses propres yeux, une proie pouvait venir à bout de son prédateur. Serait-ce la bonne marche à suivre ici, prendre le dessus et tenter de retourner contre la mutante ses propres armes? Non… Après tout, elle avait de son plein gré demandé à servir de cobaye… Et puis du reste, pouvait-elle réellement refuser ce petit moment venu du paradis pour continuer à participer à l’enfer tyrannique qui faisait le gros des vies humaines? La clé de l’affaire restait dans le contrôle, ne rien brusquer, y aller étape par étape pour ne pas perdre le contrôle… Mais est-ce que même la dernière ligne de défense formée par la rationalité elle-même saurait vaincre et triompher d’un pouvoir aussi puissant qui attaquait l’être humain non pas dans son être mais dans a structure même? C’était la chimie du corps qui se tournait contre son possesseur… Et puis du reste, une défaite pouvait avoir son pan de victoire, ses bénéfices cachés…

Derechef la générale se rapprocha de la mutante, la distance les séparant se rapprochant de secondes en secondes. Le regard de la militaire plongé dans celui de la belle ensorceleuse, on pouvait y lire deux choses : un abandon à peine retenu et une lueur d’amusement. Elle se savait condamnée à perdre puisqu’elle refusait de mettre fin à l’expérience mais elle pouvait aussi provoquer l’autre à entrer dans la danse, à tester sa propre résistance. Qui plus était, sans être la plus grande des psychologues… Cette mutante n’aurait pas accepté ce petit jeu si elle n’avait pas manifesté d’intérêt, aussi minimal soit -il… De cela Dominique en était bien certain.


« C’est quoi le record à battre pour voir? Qui a tenu le plus longtemps face à tes artifices et tes pouvoirs que je pulvérise son record? On va voir qui en a le plus dans le ventre, qu’est-ce que tu en dis? »
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MessageSujet: Re: L'art de tirer le diable par la queue [libre]   L'art de tirer le diable par la queue [libre] Icon_minitimeJeu 3 Sep - 20:46

Un défi...Pour être honnête, Bastet n'était guère surprise par cela ! La jeune femme s'attendait a ce que la militaire essaye de battre le record, c'était tout naturel, ses soldats étaient volontiers compétitif. Ils servaient leur pays, mais il fallait être le meilleur pour le servir fidèlement et efficacement. Ainsi, la jeune femme ne put qu'emmètre un petit rire amusée a cette remarque, tant elle était sure que l'autre allait demander cela. Pourtant elle ne rechercha nullement a s'en éloigner. Puisque l'on entrait la dedans, il n'y avait rien d'autre a faire, il ne fallait pas l'aider ni l'enfoncer. La seconde partie était plus difficile, car le corps même de la femme chat était un appel a la perversion et au plaisir, mais Bastet n'était pas du genre a se laisser aller a ce genre de détail. Elle notait les conditions dans ses statistiques, au cas ou, mais son corps n'entrait en ligne de compte que par rapport a sa tenue, et elle jugeait celle ci assez sage pour ne pas être considérée comme une tenue « provocante ». Ses dernières répondaient a bien d'autre critère...Il faudrait tout de même répondre a la question, elle n'avait pas beaucoup d'échappatoire et ne devait en aucun cas bouger pour ne pas influencer le test, et donc elle aussi d'une certaine manière a la tentation. Elle fit appel a sa mémoire, celui qui avait le plus résister...Hum une affaire politique qui avait été très complexe. Pour prouver l'infidélité d'un mari, que désirait sa femme, Bastet avait du y mettre du sien, en quelque sorte, mettre « la main a la patte ». Mais l'homme était vraiment très amoureux de sa femme, et bien qu'il fut un très bon coup, l'un de ses meilleurs souvenirs au lit, il avait résister quinze minutes avant de craquer. L'une des rares fois ou elle avait put brisé une barrière psychologique. Cette dernière n'était cependant pas née d'un trauma psychologique, et comme l'on dit, tout homme a un prix...Comme les femmes d'ailleurs !

« Le meilleur a tenue quinze minutes...Il était très amoureux de sa femme le pauvre. Vous pensez pouvoir faire mieux ? »

Demanda la femme chat d'une voix comme d'habitude très sensuelle. Elle parlait toujours comme cela, il était donc très difficile pour elle avoir un ton neutre qui lui permettrait de ne pas être accusé de tricherie. Mais bon, la militaire l'avait entendu parler précédemment, elle savait bien que la voix de la détective était particulièrement mielleuse, et donc très tentatrice. Elle faisait un effort pour ne pas prendre de pose trop lascive malgré ses habitudes, il ne fallait pas trop lui en demander non plus ! Elle se demandait si elle serait capable de battre se record. Elle pouvait se contrôler grâce a son pouvoir, enfin en partie, il lui était difficile de retenir ses pulsions, mais plus de quinze minutes, cela ne serait guère un problème...Il n'y avait plus qu'à attendre qu'elle craque...

[Minable, mais j'ai vraiment rien a dire désolé]
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MessageSujet: Re: L'art de tirer le diable par la queue [libre]   L'art de tirer le diable par la queue [libre] Icon_minitimeVen 4 Sep - 17:29

« Vois-le par toi-même. Je n’ai pas eu mes gallons sans pulvériser quelques records moi même… Je peux tenir vingt minutes, ça j’en suis sûr, tu as piqué mon esprit combatif et avec un peu de chance… J’en tiendrai trente. »

Beaucoup aurait pu croire à de la frime mais pas dans le cas de Dominique Duval… Oh non, quand elle avait quelque chose bien en tête, elle ne l’avait surtout pas ailleurs. La vie dans l’armée elle l’avait eu à la dure même si ce n’était pas ce qu’elle irait affirmer de vive voix et ce où que ce soit car déjà que le milieu était encore très porté sur le sexisme et qu’en plus elle était née dans « la province rebelle », les militaires canadiens anglais ne s’étaient pas gênés pour lui en faire voir de toutes les couleurs. Ceci dit, Dominique Duval avait toujours été une fonceuse dans la vie et ceux qui avaient le malheur de se mettre en travers de son chemin en faisant bien souvent les frais… Enfin bref, tout cela pour dire qu’elle le briserait ce record. Son honneur de militaire était en jeu et sa fierté également… Et c’était là deux choses qu’elle comptait garder précieusement.

Dominique pouvait endurer des douleurs épouvantables et faire face à bien des obstacles mais encore une fois, dire que ce nouveau défi était une invitation ouverte à simplement céder pour pouvoir profiter de ce supplice serait tout sauf redondant. Qui plus était, la mutante assise en face d’elle bien qu’elle ne fasse rien d’autre que la regarder ne faisait qu’ajouter de l’huile sur le feu : là où les gens dit ordinaires trouvent le calme dans l’inaction, ce n’était pas le cas de la demoiselle Duval pour qui c’était tout le contraire. L’inaction la tuait et l’irritait plus qu’une tonne de poudre à gratter… Mais elle tiendrait le coup! Elle avait dit trente minutes et elle les tiendrait toutes! Ceci dit, le jeu commençait à mal tourner pour elle car cette épreuve de force vint raviver sans que ce ne soit nécessairement l’intention de la mutante. D’autres souvenirs plus douloureux. Novembre 2006, sa mission en Égypte. Là où le visage de monstre de l’homme lui fut exposé dans toute son horreur. Là où elle avait été torturée par ses propres alliés. Là où tout un monde s’était effondré devant elle… Des souvenirs qu’elle avait effacés de sa mémoire à grand peine tant l’horreur avait été grande à supporter.

N’importe quelle personne avec un appareil pouvant prendre les signes vitaux aurait vu que quelque chose clochait et se dégradait au fil des minutes qui s’écoulaient. Certains théoriciens disent que l’on peut souffrir de lésions ou maux arrivés lorsqu’une personne est dans un état second. Ces mêmes théoriciens parlent même de possibilité de décès. Déjà que Dominique ne dormait pratiquement jamais (pour une excellente raison), cela faisait que l’esprit n’évacuait pas le trop plein d’émotion adéquatement et le plus petit des comas pouvait être catastrophique. Mettez ensemble un pouvoir qui plongeait certaines de ses victimes dans un état second et une poudrière de traumas et vous obtiendrez quelque chose de pas très sympathique. Vraiment pas très sympathique.

Elle était à une minute de son trente minutes quand le monde réel commença à se manifester de nouveau à elle. Quelque chose d’humide lui coulait sur la lèvre supérieure. Pas des larmes, non. Du sang. Saignement de nez fort inhabituel venant de cette femme qui pouvait en prendre avant de commencer à faiblir. Mais l’obstination prit le dessus sur la prudence et c’est finalement à trente et une minute dix-sept secondes et six dixièmes que Dominique Duval flancha et se retrouva sur le plancher du véhicule, le corps parcouru de spasmes comme si on l’avait électrocuté. Voilà ce qui arrivait quand on en gardait trop en soi : cela finissait invariablement par sauter… Mais pas toujours de la personne vers l’extérieur…
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MessageSujet: Re: L'art de tirer le diable par la queue [libre]   L'art de tirer le diable par la queue [libre] Icon_minitimeSam 12 Sep - 13:58

Topic clos pour cause d'arrêt du personnage Dominique Duval
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