□ ■ ▄ ▀ .... ◊ Présentation ◊ .... ▀ ▄ ■ □
Vous-même Voir la fiche de Dominique Duval
Votre personnageSurnom : Mr. I. Wantmore
Nom : Withmore
Prénom : Isaac (Vieux prénom anglais qui peut se traduire par « He will laugh »... Et j'ai TOUJOURS le dernier rire)
~
Pouvoir : Autosuffisance : le corps fonctionne en circuit fermé et ne s’épuise jamais, supprimant les besoins de manger, boire, dormir, respirer, se reposer, etc. Je ne manque de rien et je peux produire sans mal tout ce dont j’ai besoin! Fait à noter : je maîtrise ce pouvoir à la perfection.
Limitation : Complètement inutile en combat. Cela me sert uniquement à m’éviter des pertes de temps occasionnées par les besoins humains typiques!
Capacités spéciales : Industriel fortuné, fervent patriote, philanthrope et personnalité reconnue, réputée et respecté, gentleman extraordinaire et playboy à temps perdu. Tortionnaire, menteur, conspirateur et psychopathe après les heures de bureau.
~
Camp : Le mien, évidemment! Xmen, confrériste, acolyte ou représentant de tout type humain ou non… Je ferais des affaires avec le diable lui-même dans la mesure où il peut payer ce qu’il me doit! Les affaires sont les affaires après tout!
Description physique et psychologique :
Avez-vous déjà vu un riche marcher? Pompeux, droit, fier, le port altier et tout? Oui? Excellent. Et un militaire? Droit, raide, le regard sévère? Ah vraiment? Donc vous vous imaginez que c’est ainsi que moi, Isaac Withmore je me tiens? AHAH! Vous avez tort, totalement tort! JAMAIS je ne me tiendrais d’une telle façon! Non! Je marche comme le commun des mortels sans me donner d’airs. Ma démarche est souple et vive et exception faite des occasions formelles, je refuse de changer de cadence pour plaire à autrui. Je suis avant tout un philanthrope et un égalitariste alors pourquoi chercherais-je à me donner des airs? Mais bon, savoir comment je marche ne vous renseigne pas sur moi… Et bien il faut savoir que je suis un grand homme de façon métaphorique uniquement. De taille moyenne, je ne suis pas plus imposant qu’un autre être humain et je ne tente pas de me montrer comme étant plus que ce que je suis. Sauf que si vous pensez pouvoir me marcher sur les pieds si vous êtes plus grand ou plus costaud que moi... Alors vous allez en avoir pour votre argent et plus jamais au grand jamais vous ne retenterez l’expérience. Ce que moi je n’ai pas en taille ou en force, mes gardes du corps l’ont, eu. Ironique quand même : c’est le faible riche qui cherche la protection des forts en manque d’argent… Ah mais je me tiens en forme, n’allons pas nous imaginer des choses! Simplement… N’allez pas chercher sur moi la musculature des puissants culturistes, vous allez être déçu. Cherchez-y plutôt l’allure des athlètes et vous serez séduit par ma fine musculature que mon complet épouse parfaitement. Fait amusant, ce qui surprend chez moi, c’est ce regard gris bleu et ces cheveux noirs qui sont un flagrant contraste avec son teint caucasien (parce blanc pourrait être considéré comme raciste!), trait particulier qui vient parfaitement exprimer le reflet de la personnalité de celui qui le possède : Je suis, en effet, le jour et la nuit! Sauf que peu de personnes le savent. Je m’explique.
Si en apparences je suis un bienfaiteur pour le genre humain, c’est parce que ma petite mascarade vous aura abusée. Je suis loin, très loin d’être un homme bon de nature. En fait… Vous découvrirez par mon histoire que j’ai une seconde personnalité loin d’être sympathique qui de second rôle est devenue mon premier conseiller dictant mes faits et gestes et me permettant de montrer en pleine lumière un beau gros mensonge tout en sécurisant ma nature de mutant et ma véritable raison de vivre soit ma soif impossible à étancher pour le pouvoir. D’où les expériences illégales, les trafics en tout genre, les passations de contrats avec tant les mutants que les humains, tant les bons que les mauvais… Même dans mes petites activités « underground », les xmen ne savent pas que je traite avec leurs rivaux et vice versa. Et c’est une chance. Je suis bon acteur et c’est bien tout. Dans les faits, je suis un combattant médiocre et ma meilleur défense est ma langue acérée parce que mon pouvoir hein… Merci bonsoir pour l’aide en combat… Il n’est qu’un instrument fort utile pour me permettre de jouer mon petit jeu, sans plus. La plume est plus puissante que l’épée dit-on : tant que je réussi à garder vraie cette affirmation… Je serai sain et sauf. Quand l’équilibre sera brisé.. Oula ce que je risque de me prendre en pleine gueule….
Histoire :
« L’être humain. Une vulgaire marchandise comme le serait le blé, le fer, les composantes électroniques ou encore tout autre denrée ou produit échangé. Sa valeur est donc parfaitement conditionnelle à celui qui y accorde de l’importance. C’est ce qui fait la beauté de la chose d’ailleurs. Et quand des êtres humains finissent dans mes installations… Et bien leur valeur devient nulle. Ce sont des déchets dont personne ne veut. On pourrait être alors tenté de dire que je veux les voir mourir vite puisqu’ils coûte une fortune à entretenir sur le long terme mais pourquoi se presser? Il est bien plus agréable de les faire souffrir lentement, de les tuer à petit feu, de les entendre supplier qu’on les achève. Ah, combien de fois aie-je entendu toutes ces lamentations : Je vais parler! Je dirai tout ce que vous voulez! Je ferai tout ce que vous exigerez! Et de voir leur expression de total désarroi quand je leur réponds que je ne les torture que pour mon bon plaisir… Les industries Withmore, idyllique en surface sont un véritable enfer quand on se trouve à aller en dessous, je suis pire : que le diable lui-même, l’enfer est un paradis confortable pour les pauvre hères qui tombent entre mes griffes en comparaison à ce que je leur fais subir… Je dois être un des plus beaux monstres jamais produit aux États-Unis… Avec une culture comme la nôtre et une historie pareille, il est si facile de sombrer dans la folie pure… Et je dois dire que j’adore cet état de fait, le fait d’être un être instable versant dans l’inhumanisme plus souvent qu’autrement. Je l’adore tellement qu’en fait… J’en abuse presque. Quand quelqu’un ne s’écarte pas suffisamment vite de mon chemin, je n’hésite pas à lever cette bonne vieille canne et de faire mine de l’abattre sur la tête de l’importun personnage. L’effet est garanti et j’ai la voie libre pour continuer ma route. Dans les grandes occasions, quand je me décide à y aller pour me trouver quelques vagabonds, sans abris ou victimes en tout genre à ramener de force entre les murs de mon petit enfer personnel, je passe le plus clair de mon temps à flagorner, à me jouer des autres et à bien me faire voir des médias et des gens en général. Qui pourrait bien se douter qu’Isaac Withmore, fervent patriote, philanthrope et personnalité reconnue, réputée et respectée et face à qui les paparazzis s’inclinent faute de scandales? »
Le prisonnier à qui je raconte cette petite histoire est effectivement aux portes de la mort. J’aime raconter ma vie aux condamnés, juste avant de prendre leur vie. Un plaisir sadique et une des joies de mon poste en tant que gestionnaire de ce petit complexe pénitencier/ laboratoire expérimental caché aux yeux du commun des mortels. C’est MON installation et j’en fais ce qu’il me plaît. Ah… Comme je prends plaisir à mener ce petit jeu, à faire d’un enfer la vie des malheureux qui finissent en ces lieux. Ce condamné par exemple… Est un innocent jeune homme qu’un industriel, une bonne relation d’affaire, voulait voir disparaître. Je ne dis jamais non à un chèque avec beaucoup de zéros et ce que certains appellent de la corruption, moi j’appelle ça un échange de service. Le client propose un arrangement, je dispose du déchet humain. Point à la ligne. Pauvre âme innocente… Mais moi je m’en moque. Aucun traitement de faveur n’est accordé en ces lieux et coupable ou non, ils sont tous victime de ma haine sans limite pour les indésirables du système social et l’ordre établit des choses… Tiens tiens, il semblerait que notre mourant n’écoute plus… Un peu d’acide sulfurique sur ses plaies devrait me redonner son attention… Chose dite, chose faire, dans un hurlement à vous perforer les tympans, le prisonnier reprend vie, me maudissant, implorant que je l’achève. Mais je n’en ai pas terminé. Imperturbable, je reprends mon récit.
« Que voulez-vous : je suis un fier citoyen américain mais également un de ses plus cruels représentants par la même occasion. Que celui qui tombe entre mes griffes soit humain, humain modifié, organisme cybernétique, mutant ou je ne sais quoi je m’en moque. Du moment que je puisse en disposer comme bon me semble… Sous mon extérieur charismatique se cache un fanatique de la sécurité et de l’ordre, un paranoïaque gestionnaire d’entreprise et un tortionnaire sadique. Le plus drôle dans tout cela? Je suis curieusement apprécié par le monde en général alors que je fais partie de ceux qu’il cherche à détruire. Eh oui, Isaac Withmore, LE Isaac Withmore qui fait de si beaux discours appelant à la tolérance et au respect des autres… Mais tout ceci n’est que façade pour cacher, masquer et occulter les apparences. Pourtant, vois-tu chère victime… Il fut une temps où moi, Lyle Uailean, aussi improbable que cela puisse paraître je n’étais pas ainsi. Il fut un temps jadis, quelques années en fait, où j’étais un jeune homme bon et aimant, tolérant même et un des principaux militants pour l’égalité du genre humain quel qu’il soit. Ce qui éttait vrai jadis est aujourd’hui un masque j’en conviens mais… Un événement tragique vint changer la donne. Certains disent que les humains forgent les événements et d’autres que ce sont les événements qui forgent les hommes. Je me moque de savoir qui a raison mais ce qui est sûr c’est que CET événement m’a bel et bien changé et certainement pas en bien. »
Tiens tiens… Le prisonnier réagit à mes paroles et jette un regard où la confusion et l’incompréhension se mêlent et s’entremêlent… Oui, c’est à ce moment là que tout à coup ils se font plus attentifs encore…
« Cela tes surprend-il tant que cela? Il ne faut pas voyons… Voyons imbécile, même un acteur de ma trempe n’aurait pas pu garder les choses cachées toute sa vie, franchement, je ne suis donc pas né mauvais… En fait, aussi stupide que cela puisse paraître, c’est après une violente dispute avec cher père à propos du décès de ma chère mère que, ivre de rage, je suis partit en trombe avec sa voiture et que j’ai eu un accident. Quoi? Mais non, le reste de ma vie avant cela est parfaitement insignifiant, c’Est une vie de fils à papa modèle et exemplaire… J’ai fini ma route dans un petit ravin et quand j’ai reprit conscience, pas plus de vingt minutes ne s’étaient écoulées et fort heureusement… Personne ne s’était rendu compte de rien. Connais-tu le très classique docteur Jeckyll et Mr. Hyde? Et bien j’ai expérimenté quelque chose de semblable, le développement d’une seconde personnalité. Elle s’est même donné un nom : Mr. I. Wantmore. Amusant non? Et ce que ce cher Wantmore veut c’est du pouvoir. Jouer à prendre vos vies pathétiques est un moyen comme un autre d’en avoir davantage. Je te laisse deviner qui fut ma première victime... Oui, mon père, ce vieil imbécile, celui là même qui avait tué ma mère, chose qu’il me confessa avant de mourir. L’argent fit le reste pour maquiller le tout en accident et papa se retrouva à ma place dans les débris de sa voiture dont je venais de m’extirper quelques minutes plus tôt et moi avec sa fortune et ses industries. Le plus drôle dans tout cela? On m’offrit condoléances et sympathies. LES IMBÉCILES! Mais bon… Après cela, ayant prit la succession, j’ai fais de ses industries ce qu’elles sont aujourd’hui, un leader mondial dans la technologie de pointe avec des contrats tant dans le civil que le militaire. Un sauveur de vie, un chevalier servant pour l’humanité… Oh bien sûr, ce qui fait de moi un mutant ne sert que mes intérêts : je suis d’une nullité en combat, d’où la nécessité d’avoir des gardes du corps pour assurer ma protection. Mr. Wantmore est égoïste et narcissique et je dois dire que j’aime sa façon de voir les choses : ce qui est à moi reste à moi et le reste on verra. Chose certaine… »
Un cognement contre la porte me fait me retourner. Ah… Mon client qui vient voir l’exécution. Il ne sera pas déçu : j’allais utiliser contre ma victime un composé dont l’unique fonction était de détruire les molécules d’H2O d’un corps, un truc expérimental, un simple jouet qui finirait perdu et oublié dans un de mes classeurs… Une vraie horreur à regarder mais bon, Mr. Wantmore appréciait, c’était l’essentiel. Il avait été un excellent professeur d’ailleurs… Cette affaire expédiée, je reconduisis mon client à la porte avant de me diriger en salle de conférence pour m’adresser à une foule de journalistes au sujet de ma dernière donation pour un hôpital pour enfants. Les idiots… Ce complexe de surface n’était rien, les vraies choses importantes se trouvaient en dessous, cachées et hors d’atteinte… Prenant place sur le podium, je commençai mon discours, événement rare, me faisant voir comme un homme de peu de paroles mais bien d’actions… J’envoyais d’ordinaire un attaché de presse à ma place…
« Mesdames et messieurs, peu habitué comme je le suis à parler en public… »
Mer 22 Juil - 14:38
