Jeux de Rôle dans l'univers des X Men
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| | | Rencontre entre un artisan et son instrument (PV Brutalis) |  |
| | | Auteur | Message |
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Isaac Withmore
Capitaliste Psychopathe
Messages : 29
Date d'inscription : 22/07/2009
| Sujet: Rencontre entre un artisan et son instrument (PV Brutalis)  Sam 22 Aoû - 15:54 | |
| « Hélène? Pourriez-vous faire venir ce cher Balthazar ici s’il vous plaît? J’aurais besoin de m’entretenir avec lui. Et soyez un ange, utilisez des termes simples avec lui. Vous savez à quel point les grands mots peuvent le confondre parfois… »
Ce que jouer les gentils pouvait être agaçant… Mais il fallait ce qu’il fallait pour se jouer des apparences et faire le nécessaire pour vivre sa petite vie de vice et de crimes. Isaac était peut-être une façade intéressante mais bien trop ennuyante à mon goût et j’avais hâte de remettre le masque qui me caractérisait, celui de Mr. I. Wantmore. Car en tant que tel… Je ne pouvais pas utiliser Isaac en tant qu’Isaac. Il fallait faire usage de l’art du déguisement. Si mes petits secrets venaient à sortir au grand jour… J’étais mort, je me le disais toujours. Le monde entier voudrait ma tête. Enfin… Restons réaliste. Beaucoup de gens voudraient ma tête. À faire différentes tractations entre des factions ennemies, carrément opposées, il fallait savoir vivre avec sa dose de risque au quotidien pour ne pas gaffer royalement. Entre mutants radicaux et humains extrémistes, la marge était mince quant aux moyens dont l’un ou l’autre disposait pour me descendre : ce serait sans doute lent et douloureux… D’où la présence de Balthazar… Non. Brutalis, à mes côtés. Quand quelqu’un s’approchait trop de la vérité en fouinant dans mes petites affaires… Brutalis se chargeait de le faire disparaître. Simple, efficace et sans finesse. Le contraire de mes méthodes d’opération classiques. Encore de quoi éloigner le regard et les pistes de ma personne. Cette dualité de personne dans un même corps n’avait jamais cessé de m’amuser. Isaac le vertueux et Wantmore le corrompu. Ironiquement, nous nous protégions mutuellement : hors de question que l’un coule avec le navire sans l’autre : tout ce que Withmore avait accompli portait d’une façon ou d’une autre ma marque subtile… Comme en ce moment par exemple. Une demande toute simple par le bon Withmore pour servir mes noirs desseins. Car Brutalis allait repartir en mission… Et cette fois ci, j’espérais que les médias comprendraient le message : qui cherche à trop en savoir sur le sinistre Mr. I. Wantmore en subit les très déplaisantes conséquences. Les journalistes étaient les pires dans ceux qui cherchaient à trop en savoir sur moi : toujours à fouiner, à espionner, à épier… Et en plus, on ne pouvait pas les corrompre sans risquer de s’exposer, chose tout aussi désagréable à prendre en compte. On pouvait acheter un gouvernement mais pas la presse… C’en était vraiment rageant.
La secrétaire d’Isaac me fit savoir que Brutalis était en chemin. Fort bien. De toute façon, ce bureau était bien plus qu’il n’y paraissait et je pouvais donc y faire la conversation et les actes de mon choix sans que quiconque ne puisse s’en rendre compte. À jouer une double vie, il avait bien fallut faire le nécessaire pour pouvoir que je puisse opérer sans constamment me terrer sous les installations d’Isaac… Mais bon, cela comportait sa part de risque car à trop s’étendre on finit par perdre en sécurité car la surface est trop grande à couvrir… Mais d’un autre côté, disparaître trop souvent attirerait à coup sûr l’attention. Et je n’en voulais absolument pas de cette attention. J’étais plutôt du genre discret moi. Isaac lui avait les caméras et moi la tranquillité, un compromis qui ne faisait que trop mon bonheur, c’était vous dire…
Les caméras du couloir m’indiquèrent que mon protégé était arrivé. Hors de question de lui faire ouvrir la porte, Brutalis étant bien incapable de manipuler quoi que ce soit avec délicatesse. Qui plus était, je n’avais pas envie de changer de porte constamment… Cette dernière s’ouvrit d’ailleurs à son approche pour se refermer derrière lui. Notre petite réunion allait pouvoir commencer… | |
| | | | Balthazar
Messages : 5
Date d'inscription : 15/08/2009
| | Sujet: Re: Rencontre entre un artisan et son instrument (PV Brutalis) Sam 22 Aoû - 20:07 | |
| Balthazar, depuis qu’il ne s’entraînait plus dans les sous-sols du bâtiment, passait le plus clair de son temps sur le toit de l’immeuble de Withmore à faire quelques exercices pour entretenir sa forme. Ces exercices prenaient la forme de jeux pour enfants totalement innocents, pour ne pas éveiller les soupçons sur la véritable nature du simplet. En effet, il ne devait pas se faire voir en train de se battre férocement sous l’identité du gentil Balthazar pourrait commettre sérieusement la seule personne qui comptait aux yeux du jeune homme : son « père adoptif », Isaac Withmore. Pour celui qui était officiellement son patron, Balthazar était prêt à sacrifier sa vie, et celle également de bien des inconnus, pour l’unique bonheur de son employeur, ce qui avait pour effet de le rendre lui-même au moins autant heureux, voire bien plus.
Ce sentiment de bonheur était sans compter celui qu’il avait à pouvoir se battre sans se faire jamais réprimander pour ses actes de violence qu’il affectionnait tant. Alors qu’il avait terminé son léger entraînement à base de jeux de constructions démesurément alourdis, Balthazar restait étendu sur le toit du building, se reposant et laissant les oiseaux se poser sur lui, la secrétaire de Withmore fit irruption dans le havre de paix du jeune homme et lui dit avec un peu de difficultés :
« Balthazar, tu te souviens de moi ? Je suis Hélène, une amie d’Isaac. Isaac voudrait que tu le rejoignes dans son bureau, est-ce que tu peux faire ça ? »
La secrétaire prenait la même posture que celle d’une mère parlant à son enfant, ce qui, en plus de parler de cette façon, procurait à la jeune femme un grand sentiment de gêne. Avec un sourire digne d’un enfant de 8 ans, Balthazar se releva, emporta son jeu de construction et se dirigea avec un léger entrain vers l’entrée de la cage d’escalier, suivi de prés par Hélène. Ils se séparèrent, la secrétaire retournant à son bureau, Balthazar, quant à lui retournait d’abord dans ses quartiers pour poser son accessoire d’entraînement à sa place avant de rejoindre son bienfaiteur dans son bureau.
Balthazar savait qu’Isaac ne l’appelait dans son bureau uniquement pour qu’il effectue des missions « spéciales », missions qu’adorait énormément Brutalis, la seconde personnalité de Balthazar, créée par ce dernier pour suivre la schizophrénie de Withmore et aussi pour concentrer toute la violence de son être dans le combat et devenir ainsi bien meilleur pour défendre son patron. Toujours avec son air enfantin, Balthazar arriva dans le couloir donnant sur le bureau de Withmore et, au moment où il arrivait devant la porte de l’office, elle s’ouvrit à lui, étant donné que celui qui se trouvait à l’intèrieur savait que l’arrivant ne pouvait ouvrir une porte sans la détruire. Balthazar s’assit sur le fauteuil qui se trouvait face à lui et, après que la porte se soit refermée toute seule, il prit la parole avec humour :
« Bonjour M. Withmore, qui dois-je massacrer aujourd’hui ? »
Balthazar parlait en ces termes car il savait que personne ne pouvait écouter leur conversation dans cet endroit. Il ne se serait évidemment pas permis de parler de cette façon dans un endroit propice à la portée d’oreilles indiscètes.
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| | | | Isaac Withmore
Capitaliste Psychopathe
Messages : 29
Date d'inscription : 22/07/2009
| | Sujet: Re: Rencontre entre un artisan et son instrument (PV Brutalis) Dim 23 Aoû - 16:19 | |
| « Encore un imbécile de journaliste. Sauf que cette fois, le petit malin en a derrière la cravate : c’est un ex militaire qui a décidé de s’improviser journaliste indépendant. Et il devait être un sacré soldat à l’époque car les moyens… Conventionnels pour en disposer se sont révélés inefficaces : soit les mercenaires ont simplement mit peu de volonté dans leur travail, soit le type est exceptionnellement doué. C’est peut-être même un mutant. Peu m’importe : je le veux mort et enterré. Et je veux que tu détruises toutes les preuves qu’il pourrait avoir. Détruit le bâtiment au complet tiens. Ce sera plus simple pour nous deux : toi tu évites de devoir faire dans le détail et moi je ferai le nécessaire pour envoyer des gens fouiller pour chercher d’éventuelles traces qui auraient pu survivre à ton…. Travail. Les médias… Une vraie plaie je te jure! »
Fis-je savoir non sans une pointe d’agacement dans la voix. Pas contre Brutalis, non. Contre ce sale fouineur qu’il me fallait éliminer. Il avait bien faillit s’introduire dans mes installations et si je n’avais pas par pur hasard activé mon système de sécurité furtif derrière moi… Il aurait mit les pieds au mauvais endroit à un très mauvais moment… Qu’allait-il falloir faire pour que je puisse avoir le champ libre pour agir? Les gens corrompus étaient constamment épiés. Les gens vertueux espionnés pour trouver des vices. Les gens quelconques pris au piège par des caméras cachées. Que fallait-il être pour avoir la paix? Difficile à dire… Mais bon. Quand on a les moyens, on s’en sert et moi je me servais allègrement de ce que j’avais sous la main pour me débarrasser des gens gênants. Faisant signe à Brutalis de s’approcher, je fis afficher sur un immense écran le dossier que j’avais conçu concernant sa cible. Bien souvent il y avait plus de renseignements dans ces dossiers que dans ce que la plupart des agences gouvernementales pouvaient récolter. Avec moi, faire à moitié était hors de propos.
« Comme tu peux le voir, ta cible ne sera pas nécessairement facile à avoir. Notre petit ami bouge beaucoup et semble avoir de nombreux contacts qui forment un réseau d’informations assez volumineux et somme toute considérée assez bien développé… Donc il faudra que tu fasses dans le discret si tu ne veux pas qu’il te file entre les doigts. Je ne te demande pas de limiter les dégâts…. Juste de ne pas commencer le bain de sang au mauvais moment. Tu sais ce qui arrive quand je suis déçu, n’est-ce pas? Et je déteste être déçu tout comme je déteste l’échec ou tout autre état de fait qui me fait perdre du temps et des moyens. Cet homme doit mourir et vite avant qu’il ne tente quelque chose de plus audacieux encore. Je n’ai pas besoin de préoccupations additionnelles pour l’instant : avec Isaac comme couverture et qui va bientôt encore inaugurer la fin de la construction d’un bâtiment de ses industries, je dois lui laisser davantage de temps pour préparer la chose ce qui m’en laisse moins pour mes propres plans. Et tu connais ma patience légendaire, n’est-ce pas Brutalis? »
La dernière phrase était bien sûr un trait d’humour. Brutalis savait ô combien la patience ne faisait pas partie de mon arsenal régulier. Je préférais réduire à sa plus simple expression les pertes de temps et si j’avais pu le faire, je les aurais réduis davantage. Nous avions cela en commun lui et moi, un grand manque de patience. Allez savoir si j’avais déteins sur lui ou s’il avait toujours été ainsi par contre…
« Une chose est sûre : je le plains ce type, sa mort sera horriblement souffrante. Et je me demande s’il y aura beaucoup de dommages collatéraux cette fois. Mieux vaut éviter, ça fait mauvaise presse… » | |
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| | Sujet: Re: Rencontre entre un artisan et son instrument (PV Brutalis) | |
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