Jeux de Rôle dans l'univers des X Men
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| | | Docteur Jekyll et la patiente Hyde (PV Le Fauve) |  |
| | | Auteur | Message |
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Viviana Trevisan
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| Sujet: Docteur Jekyll et la patiente Hyde (PV Le Fauve)  Dim 27 Sep - 16:51 | |
| Si à la base amener Viviana de New York à L’institut avait été chose plus ou moins facile… La garder sur place quand elle s’aperçu que finalement personne ne l’attendait pour « jouer » (son jeu se résumant à assassiner des cibles choisies au hasard par simple plaisir de la chose) en avait été une toute autre. Si la folie habitait l’esprit de Viviana, cette folie prenait bien des formes : la folie meurtrière n’était pas exclue non plus. Elle avait sauvagement agressé tout ceux qui avaient tenté de l’approcher quand on avait voulu lui prendre sa valise (n’ayant pas des possessions en masse, elle avait amené par contre sa panoplie d’armes et de gadget qu’elle trainait au fond partout avec elle comme un enfant traine son jouet favori)et il avait fallut la maîtriser de façon assez musclée car bien que son pouvoir ne lui confère pas une force surhumaine, des années d’entraînement commencées depuis le plus tendre âge pour devenir une tueuse avaient quand même du poids dans la balance. Apparemment, on l’avait aussi entraîné à résister à diverses substance ca un sédatif dit de base n’avait eu aucun effet sur elle…
Pour détériorer les choses, il avait fallu un moment d’inattention de la part de ceux qui l’amenaient à l’infirmerie pour qu’elle ne tente de fuir, sautant par la fenêtre la plus proche et se réceptionnant dans un buisson puis dans l’herbe avant de donner lieu à une course poursuite qui aurait pu être amusante en d’autres circonstances. S’il y avait un label dangereux pour les mutants… Viviana en gagnait un haut la main! Il fallut s’y résoudre : il fallait la ligoter pour l’empêcher de tenter quelque chose de dangereux. À ses liens il fallut ajouter un bâillon quand elle mordit vicieusement une personne venue s’assurer qu’elle n’était pas attachée de façon ni trop relâchée ni trop serrée… Et même ligotée et bâillonnée, elle avait luttée comme une vraie furie pour se libérer, sans grand succès. Cela avait rendu son transport plus difficile : quand votre colis gigote plus qu’une demi-douzaine de jeunes sur le sucre… Cela ne vous facilite en rien les choses.
Direction l’infirmerie donc où l’on déposa avec moins de douceur que prévu à l’origine la boule de nerfs et d’agressivité qu’était Viviana. On pensa sans doute qu’elle aurait saisi le message, qu’elle n’avait aucune porte de sortie : grave erreur car elle se remit à gigoter, se retrouvant à « rouler » dans l’infirmerie avant que sa course ne prenne fin quand sa tête heurta la table d’examen. Sonnée pour le compte, on se désintéressa d’elle, les membres de son « escorte » en profitant pour soigner coups et blessures suivant le cas. Viviana elle avait perdu connaissance, s’étant assommée pour le compte et elle ne reprendrait connaissance que quelques dizaines de minutes plus tard. Pour se retrouvée attachée sur une chaise d’examen, toujours avec son bâillon. Remuer dans tous les sens n’arrangerait rien comme la pièce de mobilier était solidement fixée au sol… Mais cela ne l’empêcha pas d’essayer tout en poussant des cris de rage étouffés par son bâillon. La belle affaire, elle venait à peine d’arriver que déjà elle amenuisait ses chances de traitement… Car à bien y penser, n’était-elle pas mieux bonne à simplement enfermer? Elle représentait un danger pour les autres et elle-même!
Un mouvement attira son attention et elle darda un regard assassin sur ce qu’elle supposa être le médecin de garde qui venait d’entrer dans la pièce. Et le regard n’était pas là pour l’intimidation : on pouvait clairement voir qu’elle pensait e que son regard exprimait… Et que mieux valait la garder solidement attachée car elle pourrait faire passer son regard de pensée à réalité… Sans même une seconde d’hésitation. | |
| | | | Le Fauve
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| | Sujet: Re: Docteur Jekyll et la patiente Hyde (PV Le Fauve) Jeu 1 Oct - 17:22 | |
| Dormir. Il n'avait plus que ce verbe en tête. Fatigué, fourbu, son humeur commençait à s'en faire ressentir. Respirant à plusieurs reprises pour faire chuter l'impatience qui montait en lui, il franchit de nouveau les portes de l'institut en ayant retrouver son calme habituel. Il bailla. La journée était déjà bien avancée et le repas allait bientôt être servi : il irait manger un bout lorsqu'il aurait fait une bonne sieste. La cuisine étant toujours ouverte et le frigo bien rempli, il ne mourrait pas de faim ! Alors qu'il montait quatre à quatre les marches qui menait au second étage, un mutant dont le visage ne lui disait absolument rien l'aborda en toute hâte :
- Excusez-moi, M'sieur, vous êtes bien Henry Hank McCoy ?
Fronçant les sourcils, il lui répondit cependant poliment :
- Oui ! Que puis-je faire pour te venir en aide ?
Que pouvait lui vouloir ce jeune homme ? Il espérait qu'il ne l'avait pas abordé pour lui faire perdre son temps parce qu'en ce moment, il n'en avait pas justement ! Son interlocuteur le regardait de haut en bas et de bas en haut ! Il semblerait qu'il n'est jamais vu de félin aux poils bleus, marchant sur deux pattes et faisant plus d'1 mètre quatre vingt pour 160 kilos. Pourquoi fallait-il toujours que la plupart des inconnus qui s'adressaient à lui pour la première fois le dévisage comme si c'était une chose ou il ne savait trop quoi ?
- Y a-t-il quelque chose dont tu voulais me faire part, mon garçon ?
Sortant de sa torpeur, il tenta de répondre d'une voix assurée (qui ne l'était pas du tout : la peur et l'anxiété se faisaient sentir lorsque les sons commencèrent à sortir de sa bouche) :
- C'est l'infirmerie qui m'envoit !
- L'infirmerie ? Pourquoi donc ?
- Ils ont un problème avec une mutante !
- Pardon ?
- Bin, oui ! Vous êtes pas au courant ?
- Au courant de quoi, mon garçon ?
- Dites, vous arrivez d'où pour pas être au courant de ça ?
- De l'ambassade des Etats-Unis, pourquoi ?
- Oh, pour rien ! Dépéchez-vous, on vous attend !
- Il ne me semble pas que je sois assez informé pour pouvoir me déplacer jusqu'à l'infirmerie.
- On m'a pourtant certifié que vous étiez un grand biologiste et généticien. Et que surtout vous travaillez sur tout et n'importe quoi !
- Qui t'as dit ça ?
- Bin, tout le monde le sait à l'institut !
- Ah ?
- Oui, m'sieur ! Mais je suis pas sur que cela soit le sujet qui nous intéresse ! Dépéchez-vous, y'a la folle qui est à l'infirmerie !
- La folle ?
Il n'eut aucun réponse de la part de l'élève qui disparut dans un couloir. Et bien, il n'avait plus qu'à aller direction l'infirmerie.
Lorsqu'il se présenta aux portes de l'infirmerie, plusieurs mutants sortaient avec plusieurs pansements. Que se passait-il donc ? Il posa la question à l'un des mutants et voici la réponse qu'on lui fit :
- On a du s'y mettre à plusieurs pour arrêter cette folle !
- Quelle folle ?
- Une femme devenue complètement dingue à cause de ses pouvoirs.
- Tout à fait, m'sieur ! Même qu'ils ont voulu l'amener ici pour trouver un remède à sa folie !
- Merci.
Et il entra ! Une demoiselle était ligotée et baillonée solidement sur une chaise. Son regard trahissait ses émotions et il ne serait pas judicieux de la détacher pour le moment ! Il prit une chaise et vint s'asseoir en face d'elle et planta ses yeux dans les siens. Et sans broncher, il attendit que cette flamme malveillante qui s'était allumée veuille bien s'éteindre... | |
| | | | Viviana Trevisan
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| | Sujet: Re: Docteur Jekyll et la patiente Hyde (PV Le Fauve) Jeu 1 Oct - 23:12 | |
| Viviana fixait de ses yeux haineux cet étrange personnage au pelage bleu. C’était quoi ÇA? Pourquoi est-ce que cette créature étrange la regardait comme ça? Luttant pour se libérer, elle dû de nouveau abandonner à cause de la solidité de ses entraves. Elle posa donc derechef son regard sur la créature bleue, toujours aussi assassin et venimeux. Elle savait à quel jeu l’autre jouait. C’était un test de volonté. Le premier à craquer et à céder face à l’autre. Ah mais elle n’abandonnerait pas, ça non. Elle avait été entraînée pour résister très longtemps à ce genre de guerre des nerfs. Et battue plus d’une fois à cause de menus échecs. Quand un type d’une trentaine d’année fixe une gamine de cinq ans, vous avez tendance à parier sur le fait que la gamine va flancher en premier… Elle soutint donc sans broncher le regard de l’autre. Elle ne craquerait pas, oh ça non…
Les secondes devinrent des minutes et les minutes s’accumulèrent ensuite mais non. Viviana refusait de flancher et les flammes de sa haine ne s’éteignaient pas. Elle continuait de regarder ce curieux personnage de la même manière et elle avait bien l’intention de continuer. Abandonner n’était même pas une éventualité. Elle attendait, se disant bien qu’une opportunité se présenterait pour lui permettre de s’en sortir. L’occasion se présenta d’elle-même environ trois heures après qu’elle ait commencé à fixer la créature sous la forme d’un groupe de mutants, probablement des étudiants, si elle avait bien comprit ce que cet endroit avait pour fonction, qui amenaient un copain blessé. À faire autant de bruit, ils ne manquèrent pas d’attirer l’attention. Étant arrivé en petit groupe, ceux qui n’étaient pas en train d’expliquer l’incident se mirent à se promener un peu partout dans l’infirmerie et l’un d’entre eux, curiosité oblige, s’approcha de la chaise d’examen. Viviana, qui avait regardé les jeunes arrivés, fit entendre des gémissements étouffés qui furent entendus par un curieux qui s’approcha… Quelques centimètres encore… Et elle lui jeta soudainement un regard noir quand il fut suffisamment près d’elle. Surprit, le curieux recula et accrocha sans le vouloir la commande qui maintenait les entraves de Viviana en position fermée. Il réalisa trop tard sa gaffe mais le mal était fait : Viviana était libre. Bâillonnée mais libre.
La première chose à faire en terrain ennemi? Tenter de fuir. Cependant, se rappelant comment on l’avait attrapé, elle décida d’y ajouter une petite chose de plus : un otage. Son petit curieux se retrouva avec un bras autour du cou et Viviana en profita pour arracher son bâillon et reculer loin de l’étrange créature bleue… Ramassant au passage un scalpel bien affûté sur une table d’opération. Car oui, quand on vous entraîne pour être une tueuse, vous identifiez tout de suite les armes potentielles en entrant dans une pièce… Et Viviana pouvait le faire plus rapidement que la moyenne des gunslingers avec qui elle avait passé une partie de sa vie…
« Dommage, desperado, dommage… Tu as perdu l’avantage et moi je le récupère. Je veux jouer et le drôle d’homme qui m’a amené ici a menti. Personne n’est là pour le jeu. Personne ne m’attendait. Puisque c’est ainsi, je n’ai aucune raison de rester ici. Je retourne à New York pour continuer le jeu! Et à ta place, desperado, je ne tenterais pas de jouer au héros si tu tiens à la santé de mon otage… »
Enfin, une chance de jouer! La créature bleue devait savoir y faire… Chose certaine, le reste des jeunes mutants s’étaient tous regroupés derrière la personne à qui Viviana parlait. Il fallait vraiment avoir quelques fusibles en moins pour parler de choses du genre d’un ton aussi joyeux… Mais elle était comme ça la Viviana… Tuer pour elle, c’était comme respirer, boire, dormir ou manger… On ne l’avait pas formée. On l’avait DRESSÉE à agir de la sorte. À trouver ses cibles, à se servir de tout avantage aussi mince soit-il pour se sauver la mise… D’accord, il menaçait de prendre la vie d’un gosse de seize ans et après? Les états d’âmes, elle elle ne les connaissait pas.
Catastrophe, cependant! Son otage devint pratiquement une gelée humaine par conséquent échappa à son étreinte… La laissant elle et son scalpel contre la créature bleue. Tant pis. Elle ne se rendrait quand même pas sans combattre. Ça c’était hors de question, ce n’était même pas l’ombre d’une possibilité!
« Tant pis, c’est toi et moi, un contre l’autre. Cela ne fait pas grande différence pas vrai? » | |
| | | | Le Fauve
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| | Sujet: Re: Docteur Jekyll et la patiente Hyde (PV Le Fauve) Mar 6 Oct - 17:11 | |
| Ce petit jeu dura trois heures. Il aurait pu durer plus longtemps. Beaucoup plus longtemps. Durant cet affrontement du regard, Hank avait su ce qu'il voulait savoir : une forte tête prête à tout pour pouvoir arriver à ses fins ! La haine qui enflammait son regard ne s'était pas tari au cours du temps qu'ils avaient passé ensemble dans la même pièce. Néanmoins, le biochimiste semblait comprendre maintenant pourquoi est ce que tous les élèves qui lui avait parlé de la femme l'avaient surnommé « La Folle ». Les pensées de son interlocutrice semblaient complètement... dérangées ! Lorsque l'infirmier actuel des lieux lui avait présenté les différents problèmes dont souffrait la patiente, cela n'avait fait que confirmé ses craintes.
Le pouvoir de... Viviana, ou du moins, un de ses deux pouvoirs qui lui avaient été accordés à la naissance l'avait rendu folle ! Toutes les informations qu'elle emmagasinait depuis des années avaient eu raison d'elle. Vraiment ? Hank ne croyait pas à la fatalité. L'homme qui lui avait exposé le problème avait cru bon de lui dire que mademoiselle Trevisan adorait jouer... à tuer ! Et qu'elle était passée maître dans l'art du combat, quelque soit l'objet qu'elle possédait ou pas. En quelque sorte, il avait à faire à une mutante maitrisant son pouvoir à la perfection et dont l'anéantissement des êtres vivants étaient sur la même base que manger, boire, dormir ou regarder la télé. Folle. Elle avait perdu la raison du à la trop grande connaissance qu'elle ingurgitait depuis qu'elle avait vu le jour.
Irrémédiable auraient dit certains. Irréversible auraient dit d'autres. Possible aurait répondu Hank. La folie a un remède. Non. Pas un seul, mais plusieurs. Chaque personnage atteint d'un délire sans retour possède son propre traitement. Néanmoins, Le Fauve comprendra très vite par soi-même que la thérapie concernant Viviana risque d'être longue, très longue ! Revenons à nos moutons. Leur lutte s'arrêta brusquement lorsqu'un des étudiants accompagnant un de ses camarades blessés s'approcha trop près de la patiente et qui, pris par surprise, déclencha le mécanisme qui maintenait les liens de la femme en position fermée. La suite fut rapide. Sautant sur ses pieds mais toujours bâillonner, elle prit le garçon en otage et attrapa au passage un scalpel. L'ambassadeur ne bougea pas. Elle alla même à menacer l'étudiant avec son arme improvisé. Elle s'adressa alors d'une voix assurée au fauve après avoir enlever son bâillon. Il l'écouta et calmement, il se leva au moment où le corps de l'otage devint de la gelée. La phrase et la question qui suivirent firent sourire intérieurement Henri. Les élèves s'étaient regroupés derrière lui et d'un pas calme et assurée, il vint se placer face à Viviana.
- Juste toi et moi.
Il retira ses lunettes qu'il avait mis avant d'entrer dans la salle et demanda à l'un des étudiants qui se tenaient derrière lui :
- Est ce que tu peux me les tenir s'il te plait ?
- Vous n'allez pas faire ça ?
- Ne pas faire quoi, mon garçon ?
- Vous battre contre cette folle ! Elle est trop forte pour vous !
- Tu en es sur ?
Sa voix était resté neutre durant tout le temps de l'échange. Il savait que son adversaire était une redoutable combattante. Il exigea alors que tout le monde sorte de la pièce. Il se plaça entre la porte et la miss qu'il ne quitta pas des yeux. Une fois que tous eurent passés l'ouverture, il répéta :
- Juste toi et moi !
Et ajouta :
- J'ai oui dire que tu aimais jouer. Dis-moi, lorsque tu tues une victime, est ce que tu prends la peine de connaître son prénom ? | |
| | | | Viviana Trevisan
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| | Sujet: Re: Docteur Jekyll et la patiente Hyde (PV Le Fauve) Mar 6 Oct - 19:41 | |
| Évidemment! Le nom, le prénom, le visage… Ce sont des choses qui ne s’oublient pas! Et je ramène toujours un souvenir avec moi, c’est une tradition. Plein de petits souvenirs qui garnissent mon hall des chassés! Et il est bien caché dans mon chez moi, ce serait moche de se faire voler ses trésors… Toi par exemple. Si tu joues et que je te tue, c’est tes lunettes que je vais ajouter à ma collection. Ce n’est quand même pas un gamin qui va m’empêcher de récolter mon prix! »
Répondit joyeusement la tueuse. Mentir ne faisait pas partie de ses compétences en tant que tel, préférant et de loin la franchise pour teinter ses actions. La drôle de créature bleue ferait une proie amusante… Pour un peu que Viviana se décide à tuer dans l’instant. Elle avait cette manie d’aimer parler et de converser avant un combat quand elle en avait la chance et elle comptait bien en profiter. De toute façon, où était l’empressement? Ce n’était pas comme si elle avait quelque chose à craindre de cette boule de fourrure… Un gros chat, sans plus qui à ses yeux ne représentait une grande menace. Faisant quelques pas dans sa direction, le scalpel tenu fermement dans sa main, elle ne faisait montre d’aucune crainte et apparemment elle se moquait bien de s’exposer à un danger probable. Folie peur ou courage mal placé? Allez savoir. Une chose était certaine, Viviana ne reculait jamais. C’était une fonceuse et donc elle était faite pour avancer uniquement. Même sa façon de chasser et de se battre suivait un schéma similaire : quand elle se battait, elle n’abandonnait pas. Soit les forces lui manquaient, soit on la mettait hors d’état de nuire. Autrement, elle ne s’arrêtait qu’avec la mort de sa proie. Il n’y avait aucune exception à cette règle. Et pas un aucun qui n’était là que pour impressionner et faire joli, un vrai de vrai aucun qui n’admettait ni réplique ni argument.
Nouveaux pas en direction de la créature bleue. Viviana ne bronche toujours pas, son regard fou fixé sur celui calme de l’autre. C’était excellent, il mordrait la poussière sans un cri si cela se trouvait… Ce qu’elle pouvait détester les victimes larmoyantes et geignardes… Les pires du lot selon elle. Était-ce si difficile d’affronter la mort avec dignité? Évidemment que non voyons, c’était pourtant simple à comprendre. Quand c’est fini c’est fini, est-ce qu’un film se met à ajouter des scènes pendant son générique pour ne pas se terminer? Bon oui dans certains c’était bien vrai, souvent pour montre un bêtisier sinon ce n’était jamais le cas… Oui… Il serait si aisé de lui plonger ce scalpel en travers du cœur ou de la gorge… Un coup vif et précis qui le tuerait rapidement avec le moins de douleur possible… Car non, Viviana n’était pas une adepte du sang ni des souffrances inutiles. De toute façon, de par son « éducation », on lui avait apprit que plus la mort est rapide et mieux elle est, tant pour soi que l’ennemi : un ennemi agonisant a le temps de faire une dernière action pouvant coûter très cher : donner l’alerte, tenter un dernier coup, ce genre de choses… Oh oui, elle avait apprit à tuer avec une redoutable efficacité et une précision plus que chirurgicale. C’était une professionnelle malgré la folie qui ravageait son esprit et c’était peut-être même ce qui faisait sa signature unique et son style si particulier. Ironique quand même de constater qu’une mutante avec un pouvoir qui ne soit ni d’ordre offensif ou défensif soit si efficace et mortelle…
« Tu la veux où cette lame? En travers de la gorge ou en plein cœur? Je veux sortir et tu m’empêches de passer. Il faut donc en toute logique, pour le peu qu’il m’en reste, que je me débarrasse de l’obstacle que tu représentes… Tu n’es pas d’accord? » | |
| | | | Le Fauve
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| | Sujet: Re: Docteur Jekyll et la patiente Hyde (PV Le Fauve) Mar 20 Oct - 14:12 | |
| Peur. Un mot que son adversaire ne devait pas connaître. Ses gestes, sa voix, aucune émotion. Vraiment ? L'ambassadeur des États-Unis pouvait sentir en la personne de Viviana une certaine excitation. Joie. C'était ça. La demoiselle était joyeuse lorsqu'elle avait eu l'audace de prononcer ces mots. Sur ? Pourquoi pas ? C'était une guerrière aguerrie en la matière et il savait que si l'opportunité se présentait, elle le tuerait ! Néanmoins, il ne lui laisserait pas cette chance de le voir mourir ! Immobilité. N'avez vous jamais eu la chance de voir un documentaire sur les fauves ? Non ? Lorsque l'une de ses bêtes décide de passer à l'attaque, c'est le calme avant la tempête, l'immobilité avant l'action. Toujours sur ce modèle là. Cependant, ce stratagème a une faille, une seule ! Lorsque tu es proie et chasseur, tu ne peux pas endormir ta victime en restant de marbre. La jeune femme qui lui faisait face était dans la même position que lui. Proie et chasseur. Chasseur et proie. Sa réponse le fit sourire mais il n'en laissa rien paraître.
- Le prénom... Le nom... Le visage... C'est drôle comme ces trois concepts peuvent être à la fois tes meilleurs alliés comme tes pires ennemis !
Il pencha la tête sur le côté et, ne quittant pas Viviana des yeux, il se déplaça légèrement sur le côté. Son adversaire, scalpel en main, avançait dans sa direction. Quelques pas. Arrêt. Mouvement en sa direction. Arrêt. Elle avançait par accout et il semblerait, non, elle avançait sans aucune crainte du danger. Sérénité. Elle avait fait ça toute sa vie : tuer. Nom. Prénom. Visage. Sa mémoire n'était pas défaillante : il le savait comme elle le savait.
- Henry Hank McCoy plus connu sous le nom de Le Fauve chez les X-men ! Je t'épargne ainsi d'utiliser ta salive plus qu'outre mesure...
Calme. Pour le moment. La confrontation était inévitable. La faire sortir de ses gonds ? Pourquoi pas ? Mais comment réagirait-elle ? S'il la faisait sortir de ses gonds, qui sait si elle ne ferait pas flamber l'institut ou tuerait toute personne se présentant à elle ? Trop risquée ! Il fallait tenter de l'enrailler maintenant... Mais comment ? La déclaration de Viviana le fit alors éclater de rire. Il attrapa alors une chaise et s'assit sur celle-ci devant la porte ! Il avait retrouvé son calme habituel et lui répondit :
- Garde ta lame pour d'autres, je ne suis pas du genre à aimer les discussions musclées avec des armes blanches ! Néanmoins, si tu penses que je te gène et que cette lame est le meilleur moyen pour m'éliminer, je t'en pries, ne te prive pas de cette satisfaction !
Les yeux rivés sur la silhouette de la femme, les souvenirs affluèrent. Des pensées qui le quittèrent aussitôt. Ce n'était pas le temps de se rappeler ou de rêver, la situation était assez délicate pour penser à envoyer son esprit sur les routes du passé. Les objets redevinrent ce qu'ils étaient. Cela avait duré un quart de seconde... qui aurait pu lui être fatale ! Continuant sur sa lancée, il répondit à la question posée par la demoiselle :
- Pour ce qui est de l'endroit où tu dois me planter ta lame, il me semble que le cœur ou le cou soient les deux seuls endroits où tu es sur que je murirais du premier coup... Mais je te conseille le cœur ! Pourquoi ? Le cou, lorsque tu pratiques une entaille, saigne abondamment alors qu'un unique coup porté au cœur déclencherait une hémorragie interne... C'est plus propre, tu ne trouves pas ?
Jouer. Il allait tenter de la résonner en jouant avec elle. Cependant, cela allait être dangereux. Très dangereux. Pour lui comme pour elle. Néanmoins, il n'était pas sur que le mot « danger » est un quelconque sens pour son interlocutrice. Une demoiselle avec un scalpel contre un gros chat bleu d'un mètre quatre vingt : on aurait parier sur la boule de poils. Toutefois, les parieurs auraient sans doute été déçus ! Pourquoi ? Parce que la femme était l'une des plus grandes tueuses que le monde est connu et que la taille et le poids n'étaient d'aucune aide dans certaines situations.
- Est ce que tu veux jouer ? | |
| | | | Viviana Trevisan
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| | Sujet: Re: Docteur Jekyll et la patiente Hyde (PV Le Fauve) Mar 20 Oct - 23:11 | |
| « Je vais commencer par te couper la langue, tu parles trop. Et ça m’ennuie. Ensuite je te la ferai manger, ce sera divertissant. Nous saurons ensuite tout le loisir de jouer avant que je ne te tue. Je sais parfaitement où frapper pour tuer quelqu’un, tes paroles sont donc de peu d’intérêt ou d’utilité. »
Répondit joyeusement Viviana qui devant le changement de tactique du gros chat bleu décida d’adapter la sienne. Un simple scalpel était de peu d’utilité ce qui impliquait un besoin d’une arme plus efficace. Ou de plusieurs scalpels. Justement, son regard avait été porté vers une armoire qui interdisait clairement aux étudiants de l’ouvrir… Ce qui en disait long sur le contenu. Adoptant un changement d’attitude et semblant complètement oublier la curieuse créature bleue, Viviana se dirigea vers l’armoire protégée par un cadenas à code. Ses préférés. Il suffisait de savoir écouter ce que le cadenas avait à vous dire quand vous jouiez avec pour savoir comment l’ouvrir! Autrement dit, il lui fallut une poignée de secondes pour l’ouvrir et fouiller dedans. Une belle boîte de scalpels, des seringues avec aiguilles… De quoi faire pas mal de dégâts sur un individu. Elle dédaigna les liquides et autres substances présentes qui risquaient de détruire partiellement l’infirmerie, préférant faire le focus sur son ennemi potentiel… Sans oublier le bon vieux sédatif à injecter pour donner un meilleur effet à ses projectiles. Lames de scalpel et seringues trempèrent dans le grand contenant de verre, de quoi causer un joyeux coup de fatigue dès que le liquide pénètrerait le système de la cible…
Maintenant mieux armée avec une quantité appréciable de projectiles ingénieux certes mais pas moins dangereux, elle fit volte face vers le fauve bleu qui n’avait pas bougé de son siège. Un large sourire, bien visible sur son visage, servit de prémices à ce qui allait suivre. Un beau bordel à n’en pas douter…
« On va jouer vilaine bête, ça tu peux en être sûr. Je vais sortir d’ici et tu ne peux pas m’en empêcher. Mon seul regret est de ne pas avoir mes armes favorites pour te remplir de trous de diverses tailles… Mais bon, par formation je sais faire avec les moyens à ma disposition, c’est le propre des vrais professionnels… »
À peine terminait-elle de dire le mot « professionnels » qu’elle lançait sur son adversaire une première seringue rapidement suivit d’une autre. De sa position derrière une table d’examen et à portée de main de ses armes improvisées, c’est l’autre qui était exposé qui était en mauvaise posture. La meilleure couverture était du côté de Viviana et à moins que l’autre ne cherche à venir au corps à corps, sans arme à distance, la créature bleue ne pourrait pas riposter contre elle. De par sa constitution, cette bête là ne devait même pas pouvoir manier avec faciliter un lance-roquette alors espérer une contre-attaque par arme blanche ou au pire une arme à feu de petit calibre était totalement exclu face à cette vilaine bestiole… Et puis si elle venait à manquer de projectiles… Là elle jouerait à la pyromane et à la lanceuse d’explosifs improvisés. Elle allait transformer cette bizarrerie en carpette… et la tête irait au dessus de son foyer tien. Ce serait un trophée multiple et fort pratique pour égayer son intérieur, en plus des lunettes…
« Amène toi boule de poil, on va voir ce que tu vaux. Tu parles beaucoup et tu agis peu : voyons si tu es aussi habile au combat qu’avec ta langue… » | |
| | | | Le Fauve
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| | Sujet: Re: Docteur Jekyll et la patiente Hyde (PV Le Fauve) Mar 10 Nov - 18:47 | |
| - Me couper la langue ? Encore faut-il que tu es assez de courage pour venir la chercher ! De plus, je ne vois pas comment tu pourrais me la faire manger car au sens propre du terme je devrais la mâchouiller puis l'avaler. Or, mademoiselle, pour déglutir, j'ai besoin de ma langue. Ainsi, il est donc peu probable qu'elle se retrouve dans mon estomac.
Le Fauve lui fit un grand sourire avant d'éclater de rire. Décidément, elle avait toujours quelque chose à répondre et tant mieux : au moins, ce n'est pas une de ces conversations complètement plates et mornes que la maison blanche lui sert à toutes les sauces possibles et imaginables. Néanmoins, il venait sans doute de commettre une erreur en rigolant à gorge déployée mais il en assumerait les conséquences. Toutefois, quelque chose le chiffonnait : comment une demoiselle telle que Viviana en était arriver à atteindre un tel sommet de folie ? Cette folie faisait d'elle un être plus que redoutable.
- Et puis, si je t'ennuie avec mes dires, il fallait me le faire remarquer plutôt. J'aurais pu aussi économiser de la salive ! Et puis, je ne mets pas en doute ta parole que tu sais parfaitement où frapper mais dans ce cas là, il ne fallait pas me demander où je préférais que tu me plantes la lame !
Hank regarda la demoiselle se déplaçait vers l'armoire avec un cadenas à chiffres. Quel est l'idiot qui a placé un tel cadenas sur une armoire contenant tant de produits dits dangereux ? Non mais je vous jure. Visage impassible, il ne bougea pas préférant regarder les faits et gestes de son adversaire. Sans doute aurait-il du bouger ? Lorsque Viviana attrapa seringues et scalpels et qu'elle les trempa dans la lotion contenue dans le bocal se trouvant juste à côté, l'ambassadeur analysa en quelques secondes sa position et les choix de sorti qui se présentaient à lui.
- Mais je n'attends que ça, Viviana ! Je n'attends que ça ! Amène-toi donc !
Lui faire utiliser le plus d'armes possibles. Sans nul doute que les explosifs suivraient vu les autres bouteilles que contenaient l'armoire. Il est vrai qu'au niveau arme, il n'était pas servi étant donné qu'avec ses grandes mains il ne pouvait pas en utiliser beaucoup...
- Oh, tu sais, tu n'as pas besoin de tes armes favorites pour faire des trous. Tu n'as même pas besoin d'armes du tout... Enfin, tout dépend si tu es une professionnelle ! Entre nous, cela m'étonne que tu n'es pas pensée à cette tactique plutôt ! On m'avait pourtant dit que tu connaissais toutes les formes de combat existant... Je suis vraiment déçu...
La moitié de ce qu'il venait de dire n'était pas fondé, mais bon, l'autre moitié avait le mérite d'être fondée ! C'est alors que son ennemi se mit à lancer une puis deux seringues dans sa direction. Et bien, nous pouvions quand même dire qu'elle savait viser la petite ! Evitant la première d'un bond sur le coté et la deuxième en se jetant à plat ventre, il espérait ne pas avoir perdu toute son agilité pour riposter aux attaques de la furie. Pour le moment, il était en position de faiblesse, mais il sait attendre son heure...
- C'est avec plaisir que je m'avance et que je te montre ce que je vaux...
Ne surtout pas montrer non plus qu'il avait quelques lacunes du à son manque d'entrainement des dernières semaines. Tout en évitant les projectiles, il se mit à avancer très lentement vers elle. Il savait qu'elle remarquerait tôt ou tard qu'il se rapprochait d'elle... C'est là qu'il commencerait à entrer dans le vif de l'action... | |
| | | | Viviana Trevisan
Messages : 64
Date d'inscription : 14/07/2009
| | Sujet: Re: Docteur Jekyll et la patiente Hyde (PV Le Fauve) Mar 10 Nov - 21:40 | |
| La vilaine boule de poil bleue y allait encore de ses paroles de provocation… Et cela n’amusait pas du tout Viviana. Mais alors là pas du tout. C’était une tueuse née et elle n’avait pas l’habitude d’échanger des mots avec ses adversaires. En fait, oui, ils lui criaient souvent des injures mais de là à considérer la chose comme un vrai dialogue… C’eut été franchement exagéré! Il y avait quelque chose de déconcertant chez cet adversaire qui semblait en effet en connaître un peu trop sur la jeune femme. Ceci dit, elle éclata de rire en entendant une de ses paroles et cela laissa l’autre surprit, s’attendant sans doute plus à une explosion de colère qu’un éclat de rire…
« Vilaine boule de poil qui ne connaît rien à rien! Le corps à corps est l’apanage du dernier recours. La première chose que l’on nous enseigne c’est de savoir user de toutes les ressources à sa disposition avant de passer au corps à corps. Et même au corps à corps, il est recommandé d’avoir une arme, même improvisé. Parfois c’est très drôle, j’ai déjà butté un type avec une cuillère…Une autre fois avec une queue de billard, un parapluie, un tournevis… Ce qui m’est tombé sous la main quoi! »
Encore une fois, on était en droit de se demander ce qu’était réellement Viviana : une mutante devenue folle ou une machine à tuer sans paramètres définis? Un personne normale, mutante ou non, ne cherchait pas à tuer pour le plaisir et encore moins à s’éloigner à ce point d’un arsenal classique. L’éternel sentiment de sécurité du profane dans un équipement qu’il connaît de nom à tout le moins… Viviana, même avec son propre matériel, ne connaissait jamais ce sentiment parce qu’elle était naturellement à l’aise avec n’importe quelle arme… Même une arme qui techniquement ne devrait pas en être une! C’était ce qui faisait sa particularité et sa dangerosité à dire vrai…
Elle le regarda ensuite approcher, lentement, très lentement et elle se surprit à hésiter sur son choix de tactique : elle pourrait tout faire brûler, tout faire sauter… Mais il y avait plus sage encore. Plus ingénieux, plus intelligent. En s’approchant d’elle, la bestiole à fourrure avait laissé une belle ouverture pour permettre à Viviana de fuir par la porte. Elle avait entendu ceux qui l’avaient amené dans cette pièce parler de l’endroit où ils iraient porter ses armes… Et même si elle ne faisait que mettre la main sur ce qu’il y avait à portée dans l’armurerie, ce serait déjà une bonne chose. Mieux valait une arme plus ou moins calibrée mais de facture adéquate qu’une arme improvisée. On lui avait apprit bien vite cette leçon… Et elle avait su en faire bon usage, ce qui lui avait permit de survivre si longtemps et de laisser plus d’un ennemi surprit en se retrouvant nez à nez avec une arme plus efficace ou puissante qu’il ne l’avait initialement supposé…
Les secondes s’égrenaient et Viviana ne bougeait pratiquement pas, toute son attention portée sur son adversaire, prête à l’attaque au moindre mouvement brusque de la part de la créature bleue. Elle allait tenter le tout pour le tout et elle s’était découvert jadis un talent très marqué pour le succès dans ce genre de prise de risques. En fait, elle alliait un savant mélange de froide logique et d’instinct brut, le tout sur trame de fond des avantages prodigués par son pouvoir, ce même pouvoir qui lui avait coûté sa raison. C’était un ennemi imprévisible, les plus redoutables, et elle savait tirer parti de cet avantage contre n’importe qui. Pour abattre Viviana Trevisan, il fallait plus que de la simple chance, il fallait du vrai talent… | |
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