Question mutante [PV Professeur X]

Sa rencontre avec l'étudiant l'avait un peu bouleversé. Ne sachant trop comment prendre les évènements qui s'étaient passés, il mit de côté les sentiments et reprit machinalement les calculs : en effet, quoi qu'il advienne, Hank ne pouvait s'empêcher d'analyser et de combiner les situations entre elle. Probabilités et statistiques, il ne laissait pas de place à la sensibilité dans son jugement : permettre à son point de vue d'entrer en compte pourrait fausser ses déductions... Néanmoins, les émotions des personnages entrés en action sont toujours intéressantes. Cependant, lorsque la personnalité représentée était lui-même, devait-il prendre en compte les sensations qu'il avait eut sur le moment ? Ne perdrait-il pas son regard objectif sur le sujet ?

Alors que ses pas le ramenait vers le hall d'entrée, la sonnerie du début des cours retentit dans le bâtiment : n'ayant pas de montre et évitant au possible d'utiliser son téléphone mobile, il fut étonné d'avoir passé autant de temps en compagnie d'Arthur. Néanmoins, ces quelques heures passaient à discuter avec lui avaient rendu le félin paisible. Il entra dans le bâtiment sans ménagement et reprit ses affaires qu'il y avait laissé : bien qu'il soit énormément fatigué, il se dirigea droit vers le bureau du professeur Xavier. Le sommeil attendrait quelques instants de plus. A mi chemin, une voix se mit à l'appeler :

- Monsieur, monsieur l'ambassadeur, y'a quelqu'un pour vous au téléphone !

Il se retourna vivement et fit face à un jeune élève qu'il n'avait pas encore eu l'occasion de rencontrer. Ce qui attirait tout de suite l'œil en regardant le garçon c'était sans nul doute la couleur rouge de sa peau lisse. Il n'avait aucun commentaire à faire dessus : lui était bien recouvert de poils bleus. Hank lui répondit poliment :

- Merci beaucoup mon garçon. Pourrais-tu m'indiquer l'emplacement du téléphone s'il te plait ?
- Bien sur, monsieur !

Le jeune le mena comme dit sur les lieux où se trouvaient le téléphone et l'ambassadeur des Etats-Unis le remercia d'un signe de tête. Il prit le combiné :

- Henry McCoy, j'écoute !
- Monsieur, c'est Elizabeth Prudie.
- J'ai quitté la Maison Blanche il y a seulement quelques heures et que déjà vous m'appelez.
- Monsieur, vous-même m'avez dit de...
- … m'appeler s'il y avait des personnages ayant le besoin urgent de me soumettre leurs problèmes.
- Oui, monsieur.
- Miss Prudie, a-t-il des conversations qui soient aussi importantes qu'elles ne me permettent de me rendre à un rendez-vous sans qu'elles me poursuivent ?
- Si je peux me permettre, monsieur, vous êtes à...
- ...l'institut Xavier !
- Et vous n'avez pris aucun...
- ...rendez-vous ? C'est bien cela que vous alliez dire, n'est ce pas ?
- Oui, monsieur !
- Miss Prudie, il me semble que nous avons déjà eu cette conversation !
- Oui, monsieur !
- Néanmoins, quelque chose m'échappe : comment cela se fait-il que je vous ai en ce moment même au bout du fil ?
- Et bien, monsieur, si je peux me permettre, vous aviez une rencontre avec l'ambassadeur français à 8h00 ce matin... Il a pris l'avion en vue de cette réunion et il n'a pas apprécié le fait que vous annuliez dans les derniers instants.
- Miss Prudie, prenez note !
- Monsieur, mais ...
- Voilà ce que vous direz à l'ambassadeur français lorsqu'il se présentera à vous : "Monsieur, en raison de la crise mutante qui soulève un bon nombre de questions dans les deux parties, l'ambassadeur des Etat-Unis a du se rendre en urgence à l'institut Xavier, centre d'action des X-men où il rencontrera dans la journée le leader des mutants. Il vous propose de se joindre à eux par conversation vidéo à..."

Qu'allait-il bien pouvoir donner comme horaire sans que cela dérange le professeur X. N'ayant pas l'emploi du temps de son ami, il ne pouvait pas prendre le risque de se tromper. Nous étions jeudi et les étudiants avaient cours encore aujourd'hui, demain et aprés demain pour certains. De plus, les professeurs organisaient parfois des sorties pour leurs élèves et souvent la plupart des enseignants les accompagnaient : le directeur de l'école en faisait partit. La voix de Miss Prudie se fit entendre dans le combinet :

- Monsieur, à quelle heure l'ambassadeur français doit se présenter à la conversation vidéo ?

Il allait répondre quelque chose quand...

Ahhhhh ! Les cours... On ne peut pas dire que cela fait parti des bons souvenirs de celui qui dirige mais qui est en même temps handicapé. Mais bref... Contrairement à d'autres personnes, il avait réussi sa vie. Mais aujourd'hui, il avait prit un autre chemin pour reprendre de manière rapproché ce qu'il avait détesté par le passé. Comme quoi on revient toujours sur nos origines.Le professeur entendit la sonnerie retentir et lui aussi devait la respecter. Du moins, c'est la dernière fois de la journée. En effet, le brave X s'était décidé à faire un cours à certains élèves : les plus doués en physique. Cette petite heure d'astrophysique fut très intéressante pour ceux qui y participait mais pour le professeur, cela rime avec ennui. Pour lui, c'était du par cœur. Il n'est pas scientifique par hasard...

Le bruit se fait entendre dans sa classe et il réduit tout le monde au silence. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il n'avait pas fini de parler. Il leur donne les devoirs et il les laisse partir pour le cours suivant. Il souffle un peu et ferme un peu les yeux. C'est fatiguant d'être un enseignant efficace mais il en avait une certaine habitude. Quoique... Depuis son retour, cela n'était plus aussi simple qu'avant. Mais le sage de l'institut savait ce qu'il devait faire. Après que l'ensemble de ces élèves ait quitté la classe, il fait comme n'importe quel enseignant de cet établissement... Il quitte la salle. Ici, toutes les salles de cours étaient parfaitement équipées du matériel nécessaire. Ouvrant alors la porte de la salle avec l'aide de sa télékinésie, il laisse son fauteuil roulé seul vers le bureau. Comment ça quel bureau ? Bah le sien pardi... Il se trouvait au rez de chaussée.

Sur la route, Xavier pensait aux papiers... Pfff Quel galère... Ce n'est pas qu'il n'aime pas les papiers mais à force d'en faire à longueur de journée, cela devient lassant. Laissant son esprit gambader, il sut rapidement qu'il y avait quelqu'un au sein de l'institut qui n'était ni élève, ni professeur. Mais cette personne n'était pas inconnu à cet établissement. Bien au contraire. Lorsqu'il le perçut, un fin sourire se glissa sur le visage du leader avant de disparaître aussi rapidement qu'il est venu. Discret mais efficace. D'ailleurs, plus il approchait de son bureau et plus il voyait la carrure imposante de ce mutant qui est devenu un poids de taille pour les États-Unies. Mais cela fait quelque peu la fierté du professeur qui arrive et s'arrête derrière lui.

« - Dites lui dans 1 heure, Monsieur l'Ambassadeur ! »

Sa voix ne montrait pas d'agressivité mais plutôt un aspect chaleureux. Le fauteuil s'arrête et le professeur n'a pas pu s'empêcher d'écouter la conversation. En même temps, tout ce qui se passe ici le concerne. Dans une heure, les deux hommes seront probablement dans le bureau du directeur de l'école. A voir. Il attendit que Henry raccroche le combiné pour lui faire un accueil plus chaleureux et plus plaisant. Le professeur reste de marbre avant de reprendre la parole.

« - Je vous souhaite un excellent retour à l'institut, Monsieur Henry Hank McCoy, ambassadeur des États-Unis d'Amérique... »

Un sourire apparaît sur son visage et il tend sa main vers lui. Xavier est ravi de le revoir au sein même du lieu où tout à commencer. Se mettant alors face à lui, le professeur remet sa main après avoir serrer celle de son ancien élève qui est aujourd'hui à ses côtés dans la condition mutante. Dis donc plus le temps passe et plus Xavier se fait des alliés de poids au sein des gouvernements du monde entier. Mais une chose qu'il est forcé de reconnaître, c'est que tout ça, c'est grâce au géant bleu qui se trouve en face de lui.

« - Je te sers à boire peut-être ? Alors mon vieil ami, c'est quoi cette histoire de crise ? »

Il parle avec un ton taquin et il reprend sa marche après avoir indiqué au Fauve de le suivre. Il discuterons mieux dans son bureau. Au moins, c'est à l'abri de chaque chose et surtout des regards et oreilles indiscrètes.

Une voix. Chacune est unique, chacune appartient à un être, chacune fait parti d'un tout qui permet à chaque personnage d'être unique. Et celle qui retentit dans son dos était reconnaissable parmi tant d'autres : Charles Francis Xavier plus communément appelé le professeur X. Leader des mutants, il avait réinvestit son poste de directeur lorsqu'il était revenu à la vie. Seulement, avait-il était mort un instant ? Hank avait beaucoup réfléchit à la question depuis que son ancien professeur avait reprit la tête de l'institut : il n'y avait pas une multitude de solution. Il le savait. La réponse à cette question n'était plus loin. Son esprit avait voyagé sur la multitude de sentiers qui s'ouvrait aux pensées des hommes : il avait emprunté bon nombre de chemins et un certain nombre s'était révélé être des cul de sac. Il était alors revenu sur ses pas, empruntant ainsi d'autres directives pour arrivés à ce que tout le monde appelait aujourd'hui : la solution...

Revenant à la réalité des faits, son âme réintégra son corps : les objets devinrent plus nets et les bruits ambiants furent de nouveau à leur niveau sonore habituel. Le téléphone contre son oreille, le regard du professeur posait sur son dos et Miss Prudie qui attendait une réponse de sa part : trois éléments qu'il fallait prendre en compte, et tout de suite ! Pourquoi fallait-il toujours qu'il calcule, qu'il se pose des questions sur des évènements aussi simples de la vie ? Pourquoi toujours chercher des réponses à des problèmes insignifiants ? Revenir à la réalité. C'était la meilleur chose à faire... pour le moment. Il prit donc la parole :

- Mademoiselle Prudie, veuillez dire à l'ambassadeur français que nous nous retrouverons dans une heure pour une conférence vidéo.
- Oui, Monsieur.
- Par la même occasion, est ce que vous pouvez me faire parvenir dans les plus brefs délais les fiches de tous les personnages que...
- ... vous deviez rencontrer dans la journée ! Monsieur me l'a dit avant de partir pour l'institut.
- Ce que je n'arrive pas à saisir c'est pourquoi je ne les ai pas encore en main ?
- Monsieur, je...
- Miss Prudie, je les veux en main dans une demi-heure. Vous me les envoyer par mail.
- Oui, Monsieur.
- Des questions, miss Prudie ?
- Non, Monsieur.
- J'attends donc avec impatience votre email. Bonne journée, Elizaneth !

Et il se retourna vers le professeur Xavier. Il n'avait pas changé. Toujours le même ! Grand, chauve, en fauteuil roulant et habillé avec un soin particulier. Le Fauve lui offrit son plus beau sourire : Charles avait su le pousser à se dépasser et il lui devait en parti ce qu'il était aujourd'hui. Il lui rendit son salut :

- Professeur, je suis heureux de pouvoir de nouveau entendre le son de votre voix.

Il attrapa la main que le docteur venait de lui tendre et il la serra énergiquement, son sourire flottant toujours sur ses lèvres. Son regard plongeait dans le sien : il se posa pour la énième fois cette question qui depuis son arrivée à l'institut en tant qu'étudiant tanguait au rythme de ses pensées dans son esprit. Il n'avait pas été le seul d'ailleurs à y réfléchir : de quelle couleur sont les yeux de Charles Francis Xavier ? Il y avait eu tout un débat avec d'autres étudiants et des rumeurs et explications plus extravagantes les unes que les autres étaient sorties de cette soirée animée : certains avaient émis l'hypothèse que les prunelles du professeur avait pris la teinte du cosmos (ils prétendaient que le leader des X-men avait tellement voyager dans le système solaire qu'il avait réussi à retenir prisonnier l'univers dans ses yeux), d'autres soutenaient que si nous étions capable de déchiffrer le regard impassible du directeur, la connaissance leur appartiendrait (ils avaient mis en avant le fait que le dirigeant de l'institut avait de tels savoirs que ses yeux avaient pris les couleurs de ces notions acquises au fil des années. Lorsque nous leur avions demandé de quelle couleur était la connaissance, ils nous répondirent : « La connaissance n'est pas qu'une seule teinte mais plusieurs teintes, elles varient selon la personne en possession de ces notions. »). Hank avait sourit : il n'empêche qu'à la sortie de cette session extraordinaire, personne ne pouvait dire : « J'ai la réponse à la question ! »...

Ensemble, ils prirent la direction du bureau de Charles. Chemin faisant, l'homme installé dans son fauteuil proposa à Hank de boire quelque chose et enchaina tout de suite sur le sujet pour lequel l'ambassadeur des États-Unis s'était déplacé : la crise mutante. Il n'avait pas trouvé de nom plus approprié pour qualifier ce qui se passait au sein du gouvernement actuel. Le chef d'état organisait des réunions trois à quatre fois par semaine : des questions, des interrogations, des lamentations et des gémissements. Des rencontres à n'en pas finir et qui n'apportait aucune solution. Le monde savait que Charles Francis Xavier était de retour. Par la même occasion, des évènements quelque peu dérangeant avaient eu lieu dans différentes villes des États-Unis : San Francisco, New-York principalement ! Néanmoins, nous savons tous que les murs ont des yeux et des oreilles (surtout à l'institut) ! Que de fois il avait essayer de tout savoir ce qu'il se passait dans ses bâtiments lorsqu'il était étudiant mais le professeur avait toujours fait en sorte qu'il sache que ce qu'il devait savoir (il avait déduit certaines choses mais d'autres éléments lui avaient complètement échappés : de ce fait, il pouvait prendre connaissance d'une information quelques jours, semaines ou mois après qu'elle était diffuse dans le bâtiment)... Cependant, avec le temps, presque plus aucune information ne lui résistait longtemps dans l'enceinte de l'école !

- Et bien, c'est proposé si gentiment que je ne peux refuser ton invitation ! Connais-tu les vins que nous avons à la cave ?

Bien que l'alcool soit interdit au sein de l'établissement, il s'avérait que l'établissement possédait une grande cave à vin au premier sous sol (ou peut-être au deuxième) : cela faisait trop longtemps que Le Fauve n'avait pas arpenté les couloirs des bâtiments et parfois sa mémoire lui jouait des tours ! Ils arrivèrent enfin dans le bureau du directeur après s'être arrêtés deux ou trois fois pour répondre au salut d'élèves et discuter quelques instants avec eux. Hank prit place dans un des fauteuils qui faisaient face au bureau de la salle. Il retira sa veste qu'il mit sur le dossier et croisa ses jambes. Cette pièce n'avait pas beaucoup bougé depuis qu'il était parti de l'institut... tout comme l'homme qui lui faisait face !

- Avant de commencer à t'expliquer quoi que ce soit, j'aimerais que tu me dises ce que tu sais sur les évènements actuels du pays... s'il te plait !

Le temps à passé depuis que l'actuel ambassadeur mutant du gouvernement était encore qu'un jeune élève de son institut. Cela prouve que le temps passe trop vite et que Cronos à voulu qu'on aille beaucoup plus vite. Depuis sa chaise, le plus vieux mutant était présent à observer ce que l'un de ces élèves faisait. Un peu comme autrefois. Mais aujourd'hui, Xavier ne le voit plus comme un homme qui cherche désespérément sa voie et son avenir mais plutôt en un homme qui s'est battu pour ce qu'il pensait juste. Dans les yeux du leader mutant, c'était du respect que y voyait même si il restait une pointe de sentiment paternelle. Après il l'a toujours protégé ou presque. Seulement, il ne pouvait pas toujours rester au sein de l'institut, il s'était tracé un avenir qu'il s'était promis de suivre et qu'il à tenu jusqu'au bout. Malgré les difficultés et les différences, il est parvenu à son but et c'est un bon modèle de mutant qui à su s'adapter et se mélanger aux autres humains. Le professeur regarde donc Henry terminer sa discussion même sil il savait ce qui se disait. Pourquoi ? C'était systématique et il continue à « fouiller » les esprits qui l'entoure. En même temps, face à lui, ils ont tous des esprits faibles qu'ils soient étudiants ou professeurs. La petite pointe de reproche qu'il manifeste à l'égard de sa secrétaire fut sourire le professeur du coin des lèvres et cela lui fait penser à ce qu'il avait entrevu par le passé. Déjà à cette époque, Henry agissait de la même manière avec ses camarades féminin. Cela prouve qu'il n'a pas tellement changé et qu'il est resté identique à lui-même. Ce qui est un miracle en soi au vu des circonstances qui durent depuis des années concernant les mutants de sa tempe. C'est alors qu'il raccroche avant de se tourner vers le vrai leader de ce groupe qui vise à protéger les êtres humains et non les tuer. Il serre chaleureusement la poigne de son ancien élève et se dirige promptement vers son bureau; Après tout, les grands points de respect et de salutations sont faites, ce n'est pas la peine d'en faire plus...

Il ne fallu que deux minutes pour rejoindre le bureau aménagé de celui qui ne peut plus marcher. Depuis le temps, il s'est habitué à cela et il ne pouvait faire que « subir »... Quand on est mutant, il faut être capable d'assumer les conséquences de ces actes. Et cet handicap est une conséquence d'un acte qui fut une erreur de jeunesse mais il peut encore s'estimer heureux d'être encore en vie... Fermant la porte de manière télépathique, il finit par rejoindre le bureau tandis qu'Henry s'était déjà installé. Sa fourrure bleu à toujours été le point de repérage du professeur. Il faut dire qu'à l'époque, l'institut n'avait pas autant d'élèves et qu'il faut le seul à être de cette couleur. En même temps, il ne l'a pas forcément voulu mais il s'est fait à l'idée et l'a accepter. Ce qui était autrefois son point faible est devenu aujourd'hui un point fort allant même jusqu'à dire, un atout. A la question de l'invitation, l'ambassadeur demande du vin. Cela d'ailleurs fit sourciller le directeur des lieux avant de prendre la parole.

« - Alors là, tu m'en demande trop mon ami... Cela fait un petit moment que je n'y suis pas aller et je ne sais même pas ce qu'il reste... Peut-être du code du Chartreux... »

Petit hommage à Banal Fantasy... Il savait que la cave à vin se trouvait dans l'un des sous-sols mais il n'y allait presque jamais et il ne boit que très rarement de vin. Il passait la plupart de son temps sur Cérébro car il faisait des recherches concernant Scott Summers et Emma Frost. Ils sont partis il y a un moment et plus aucune nouvelle. Alors, il fait preuve de patience même si il fait usage de Cérébro pour savoir si ils sont toujours en vie. Pour le moment, la réponse est toujours positive et cela à le don de réconforter le professeur. Pour lui, le sang à assez coulé et il y a eu assez de morts avec les dernières batailles mutantes que l'on à connu sur terre. Puis arrive la question sur ce qu'il sait. En voilà une bonne question, il sait toujours pleins de choses mais pour la plupart du temps, il les devine. On pourrait croire qu'il dispose d'un don de voyance tellement il est clairvoyant et prévoyant. Mais depuis son retour, il est un peu à l'ouest et il ne sait que ce qu'il entend à la tèlé... Même si il le savait bien avant que cela se dise à la télévision. C'est courant que les étudiants arrivent en cours et lui pose des questions sur les derniers évènements mais tout n'est pas forcément compréhensible pour des adolescents de leur âge. Malgré, il prenait toujours le temps de leur expliquer de manière à ce qu'ils comprennent. Cependant, il n'est pas là pour les « formater », ce sont à eux de se faire leur propre idée et non aux professeurs de leur donner leur convictions sous forme d'évangiles. Ce n'est pas du tout comme cela que ça se passe. Se déplaçant de son bureau pour aller dans son frigo, il regarde ce qu'il à avant de prendre les trois bouteilles de vin qui s'y trouvait. Les levant lentement avec sa télékinésie et avec la tête dans le frigo, il dit

« - Vin blanc, vin rouge ou rosée ? »

Une fois qu'il à choisit, le professeur attrapent les bouteilles et les range. Il referme la porte du frigo et appel à lui deux verres à vin. Il ne boit que très peu mais aujourd'hui, c'est un jour particulier et oil peut bien faire un petit sacrifice... Revenant au bureau, il pose le tout et débouchonne le vin. Il jette le bouchon puis se décide à répondre à sa question concernant ce qu'il sait. Cela va peut-être le décevoir mais tant pis.

« - Je n'en sais pas plus que ce qui est raconter aux informations. Et puis, je suis encore un peu décalé avec le temps... »

Après avoir remplit les verres, il pose la bouteille et prend son verre avant de se mettre au fond de son fauteuil roulant. Il le garde dans les mains pour le moment. Il sait agir avec prudence et discernement... Après tout, il est l'un des mutants les plus puissants maintenant... Comme depuis pas mal de temps et il n'est pas du tout du genre à s'en plaindre ou à en profiter.

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